Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      

10.03.2010 - Assassinat du nationaliste OSSENDE AFANA exécuté le 10 mars 1966


Date: 10.03.2010
Organisateur: 10. Mars - Ossende Afana
Pays: Cameroun
Ville:
Responsable:
Site: http://fondationmoumie.over-blog.com/

Programme:

"C´est en faisant vivre ces patriotes dans notre conscience collective, que nous allons jeter les bases d´un progrès durable. Aucune Nation forte ne peut se construire sur la négation de son histoire [...]."

===========
Osendé Afana, Martyr de la Lutte de Libération et de l’Unité Africaine 
29/01/2007

Dans l’extraordinaire foisonnement humain qu’a représenté la période de la décolonisation africaine, il est des personnalités, brillantes, excellentes et uniques dans leur engagement que la mémoire post-coloniale s’est appliquée à faire tomber dans l’oubli. Compromis mensonger entre les dictatures des pères fondateurs et les mythes conservateurs de l’ancienne métropole partie pour mieux rester, l’histoire officielle s’est évertuée à vaporiser, récurer, décaper au plus proprement servile les cadres de la pensée collective, afin que les idées de révolution, d’insurrection, de rupture, de libération passent pour absconses, désuètes, imbéciles aux yeux du plus grand nombre. Peine perdue, la vérité, même silencieuse -surtout silencieuse- est redoutable qui revient toujours quand on ne l’attend pas, éclairer le chemin des peuples. C’est ainsi que les personnalités honnies par les establishments coloniaux comme Cheikh Anta Diop, Amilcar Cabral, ou singulièrement Osendé Afana qui nous retient ici, marquent leur retour posthume dans les centres d’intérêts des générations des années 2000. Toute la mise en scène politique des pays africains sauf rares exceptions, le marquage des rues, des sols, des bâtiments publics, les figures médiatisées, intégrées aux noms de baptême des grandes écoles républicaines, des choses collectives, avaient pour but de valider la légitimité d’un ordre imposé, violent, obscurantiste et prédateur sur les anciennes colonies.
Osendé Afana est assez peu connu de ce point de vue, intellectuel, économiste, partisan de la lutte armée pour la libération de l’Afrique envisagée sous la bannière de l’unité, il allait perdre la vie à 36 ans dans le maquis camerounais, trahi par les siens alors qu’il tentait d’ouvrir le front «Est» de la lutte contre le régime franco-Ahidjoien.
Né en 1930 à Nkogksaa, Osendé Afana n’allait pas tarder à faire montre de ses qualités intellectuelles et de son esprit frondeur dès l’école et le lycée Leclerc à Yaoundé. En 1952, il était un des meneurs de la grève des élèves noirs du lycée qui revendiquaient une amélioration de leurs conditions à l’internat. Déjà proche des idées de l’UPC -Union des Populations du Cameroun, principal parti revendiquant l’indépendance- il donnera sa véritable dimension et son leadership en France où il poursuivit ses études à Toulouse puis à Paris. Rapidement il devint membre de la célèbre Féanf, Fédération des étudiants d‘Afrique noire en France, réputée pour son vivier de révolutionnaires en herbes et de jeunes tiers-mondistes, succès qui lui valu son infiltration par les autorités françaises et les gouvernements africains, et finalement son effacement progressif.
Osendé Afana dut quitter clandestinement la France en 1958 pour s’exiler au Caire en Egypte avec la direction de l‘UPC alors pourchassée par la soldatesque coloniale du Cameroun. Il sera un des membres du parti envoyé plaider la cause de l’indépendance immédiate du Kamerun à l’Onu, alors qu’il secondait les Félix Moumié, Ernest Ouandié, Kingué Abel dans la direction de l’UPC.
Avec Ernest Ouandié il choisit la lutte armée dans le maquis camerounais où il était chargé du Deuxième front à l’est du pays. Les conditions de son arrestation le 15 mars 1966 pas loin de la frontière avec le Congo restent troubles, mais les témoignages s’accordent à y reconnaître une impréparation possible du front et des trahisons certaines. On prête à l’ancien président françafricain du Cameroun Ahmadou Ahidjo d’avoir exigé à son palais la tête tranchée du leader upéciste abattu sur le champ de bataille.
En 1966 paraissait aux éditions Maspero le livre posthume de l’intellectuel et du militant engagé, «Economie de l’Ouest Africain. Perspectives de développement». Osendé Afana, féru de développement économique dans une perspective tiers-mondiste lui donnant une ouverture d’esprit certaine y anticipe les grands problèmes qui vont joncher le chemin des sociétés postcoloniales : Endettement, bourgeoisies compradores et corruptocraties, aide piégée au développement, etc. Sa vision marxiste du monde le rendra par trop optimiste sur la fin imminente du capitalisme rongé par ses contradictions, et sur l’avènement du socialisme, mais il pose les jalons d’une réflexion saine et éclairée qui malheureusement se révélera souvent vérifiée quant à la stagnation économique des anciennes possessions coloniales d’Afrique.
Osendé Afana aura à cœur d’ancrer son discours dans une passion et un idéal unitaire africain, panafricain, conquérant et militant, ce l’extrait suivant traduit* :
«A l’échelle de l’Afrique, une des caractéristiques dominantes du mouvement anti-impérialiste est le courant unitaire qui soulève de plus en plus les masses populaires. A côté des conférences panafricaines des peuples, des paysans, des femmes, des jeunes et des étudiants, des journalistes, etc., à côté des organisations permanentes issues de ces rencontres populaires ou gouvernementales s’ébauchent de plus en plus des regroupements régionaux: Union maghrébine, Conseil de l’Entente, Union douanière équatoriale-Cameroun, Union Tanganyika-Ouganda-Kenya, sans parler d’ensembles plus vastes tels que les groupes de l’UAM, de Monrovia ou de Casablanca.
Tous ces groupements régionaux auraient pu jeter les bases réalistes de l’unité du continent. Malheureusement, les impérialistes, fidèles à eux-mêmes, déploient tous les efforts pour entraver la réalisation de cette unité révolutionnaire de notre continent. C’est ainsi que même après la conférence panafricaine des chefs d’Etat et de gouvernement tenue à Addis-Abeba en mai 1963, ils continuent leur travail de division sous le couvert de la décentralisation régionale dans de nombreux pays, et sous le masque de I’UAM comme organisation régionale.
               
A ce niveau comme au niveau de chaque pays, il est tout à fait évident que la lutte pour l’unité et la lutte contre le néo-colonialisme ne sont qu’une seule et même lutte. Seule la liquidation du néo-colonialisme permettra d’unir tout le continent sous un gouvernement unique au service des peuples africains. La voie qui mène à cet objectif ultime passe nécessairement par des étapes comprenant notamment l’unité d’action, le renforcement de la coopération dans les domaines de la politique et de l’organisation et même par des regroupements régionaux, mais à contenu progressiste.
               
Notre époque est celle de l’aggravation de la crise du capitalisme et celle du triomphe du socialisme. Certes l’impérialisme apparaît encore comme un colosse, mais plus que jamais, il est un colosse aux pieds d’argile, car chaque jour qui passe développe les contradictions qui doivent le conduire à sa tombe
* Lire : Afana, O., L’Economie de l’Ouest africain, Perspectives de développement, Ed. Maspéro, Paris, 1966, p. 197
Lire aussi : Remember Osende Afana : un intellectuel assassiné dans le maquis (16/03/2006), Par Edmond Kamguia K, La Nouvelle expression..

Akam Akamayong
Afrikara


AUTRES AGENDAS

06.12.2010
 Le NGONDO 2010, l´évênement culturel du Peuple Sawa aura lieu cette année du 20 Novembre au 05 Décembre.

03.11.2010
 Commémoration du 46ème anniversaire de l´assassinat de Félix-Roland Moumié, le 3 novembre 1960 à Genève/Suisse, des suites d´un empoisonnement perpét

06.10.2010
 Eboa Lotin était un phénomène de la chanson. Puisse le Cameroun apprendre à mieux glorifier cet Eyum’a moto (patriarche) de la culture

07.09.2010
 André Ngangué

08.08.2010
 Douala Manga Bell, Martin Paul Samba, le chef Madola, résistants assassinés par les colons allemands ce 8 août de 1914.

12.07.2010
 12 juillet 1884: Sinature du Traité germano-duala. Le sort de nos peuples basculait dès lors de manière durable sous la domination étrangère.

16.06.2010
 Journée de l’Enfant Africain: Les enfants sont les adultes de demain, il faut savoir les protéger

20.05.2010
 République Unie du Cameroun: 20 Mai 1972 - 20 Mai 2010

09.05.2010
 le peuple Batanga célèbre le Mayi

07.12.2008
 KWANZAA, le Noel Afrocentrique. Il se célèbre du 26 décembre au 2 janvier. Durant ce moment, les Noirs se rencontrent, fraternisent, se réconcilient e

27.04.2008
 Kwame Nkrumah

17.04.2008
 Aimé CÉSAIRE (25 juin 1913 - jeudi 17 avril 2008)

26.03.2008
 The Beginning of Apartheid´s End – the 20th Anniversary of the Battle of Cuito Cuanavale

13.02.2008
 February is BLACK HISTORY MONTH (BHM); a time to commemorate Africans who have changed the World.

11.02.2008
 Le 11 février 1990, après 27 ans de captivité, Nelson Mandela, chef historique du Congrès national africain (ANC) est libéré.

15.01.2008
 Assassinat du nationaliste ERNEST OUANDIÉ, exécuté en public le 15 janvier 1971

12.11.2007
 12 Novembre 2007 à Bakassi 21 soldats camerounais tués

07.08.2007
 Fela Anikulapo KUTI: born 15 October 1938, dies 02.August1997

09.06.2007
 Sembene Ousmane

25.05.2007
 Les émeutes de Mai 1955. Les colons Français massacrent les Camerounais.

19.05.2007
 I´m not anti-Democrat, I´m not anti-Republican, I´m not anti-anything. I´m just questioning their sincerity, and some of the strategy that they´ve bee

10.05.2007
 Journée de l´Esclavage: Signer la Déclaration des Droits de l’Homme en 1789 et abolir l’esclavage en 1848....Quel paradoxe !!!

25.03.2007
 Commemoration African MAAFA - 500 Years Later

08.03.2007
 Journée internationale des femmes

03.03.2007
 Les grandes dates de la création du Sawa Douala (Kamerunstadt)

14.02.2007
 Le Fébuary: Fête commémorative des Batanga

01.01.2007
 la ville devient Douala et lègue son nom d´origine (Kamerunstadt) à l´ensemble du pays

02.12.2006
 Naissance d´Ebanda Dooh Manfred ...... Un des créateurs du MAKOSSA

20.10.2006
 Souvenir. Il ya 27 ans. Assassinat de Simon Mpondo, sa famille, Shannon, Nicolas et Marc-Anthony Mpondo sauvagement massacrés à Bonabéri en 1979

21.08.2006
 Commemoration of the Lake Nyos & Lake Monoun

28.05.2006
 Le 28 mai 2001, Francis Bebey quittait la terre en laissant l’image monumentale et hardie d’un talent hors du temps et de toute mesure

20.05.2006
 ROGER MILLA: Pendant plus de 25 ans les stades du monde entier ont été témoins de ses exploits

14.05.2006
 Bonne fête Maman! Ngand´a bwam a Muto !!!

22.12.2005
 Léopold Moume-Etia, 1913-2004 :Une page de l’histoire du Cameroun est tournée

30.11.2005
 Nelle EYOUM....Un des créateurs du MAKOSSA

13.09.2004
 Le Cameroun se souvient aujourd’hui de l’exécution de son héros nationaliste le plus important, abattu dans la brousse de Boumnyebel, le samedi 13 sep

15.10.1987
 Assassinat de Thomas Sankara, nationaliste Africain

07.02.1986
 Hommage à Cheikh Anta Diop

04.04.1968
 April 4, 1968: Martin Luther KING is assassinated

15.08.1966
 Village Tombell: 400-500 morts après une expedition militaire coloniale

01.02.1962
 Le train de la mort

17.01.1961
 Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, 36 ans, Premier Ministre démocratiquement élu du jeune Congo indépendant est sauvagement assassiné

10.04.1948
 Création du Parti mythique UPC le 10 Avril 1948 à Douala. Naissance officielle du Nationalisme independantiste du Cameroun.



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks