AMBIANCE GENÉRALE A DOUALA.

Les routes de Douala sont en cours de réfection. Il y a de nombreux restaurants, quelques salles de cinéma (2 climatisées) qui passent les films de l´année dernière voire, d´il y a 6 mois, un centre culturel français, des galeries d´art et des clubs de sport (salle de gym, tennis club, club équestre.) Les plages les plus proches se trouvent entre 1H et 2H de voiture.
 

GÉNÉRALITÉS


Le Cameroun est un pays superbe, très varié mais rustique. On peut y faire du tourisme en "aventurier". Les guides anglais (THE ROUGH GUIDE) et américain (LONELY PLANET) sont très fournis. En français sont disponibles LE PETIT FUTÉ, LE ROUTARD et LE GUIDE WALA. La police procède par période à des contrôles (identité, véhicule..,) dans les rues de Douala. Garder sur soi photocopie du permis de conduire, des papiers concernant la voiture et la carte d´identité. Savoir qu´elle peut réclamer 3000 à 2000 FCFA ("mange-mille"). Il y a aussi des barrages de police sur les routes. Après quelques mois vous saurez gérer ces situations sans trop de problèmes. Evitez toutefois de vous aventurer tout seul dans les premiers mois de votre arrivée.

CLIMAT


Au niveau de Douala, le climat est tropical humide. Une grande saison des pluies (de juin à novembre) alternée avec une petite saison sèche (de décembre à mars). Il faut prévoir des vêtements légers pour toute l´année. La température reste entre 26° C et 30° C.

Santé


LE PALUDISME


Le paludisme reste h première des affections tropicales avec plus de 300 millions de cas déclarés dans le monde. Il peut être mortel (1ère cause de mortalité dans le monde). Le Cameroun en particulier la région de Douala, est situé en zone III de chloroquino-resistance (soit les plus fortes résistance au monde). avec un paludisme endémique toute l´année (il n´existe pas de saisonnalité). Il convient d´insister sur l´observation simultanée d´une protection contre les piqûres de moustiques et d´une chirnioprophylaxie. Les nouveaux arrivants et voyageurs occasionnels (sujets non-immunisés ou sans anticorps) doivent impérativement prendre une prophylaxie contre le paludisme. L´accent doit être mis .sur la prévention des enfants, des femmes enceintes.
Aucun moyen préventif n´assure à lui seul une protection totale et, même si un traitement adapté a été bien pris, il est possible de développer un paludisme, parfois atypique ou d´apparition tardive. Les symptômes initiaux sont souvent peu alarmants, mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. En cas de fièvre, nausées, céphalées, myalgies ou fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté sans retard. Il existe un polymorphisme parfois trompeur de la symptomatologie palustre, la fièvre pouvant être associée à des troubles digestifs ou à des douleurs abdominales. Toute fièvre au retour du Cameroun, qui n´a pas fait sa preuve, doit être considérée à priori comme un paludisme et investiguée comme telle.
Sans piqûre d´anophèles, pas de paludisme: la lutte contre les moustiques est donc la première ligne de défense dans la prévention du paludisme. L´anophèle se lève, quand le soleil se couche, c´est pendant cette période que la protection doit être maximale.
Porter des vêtements amples et longs le soir. Dormir dans des pièces dont les ouvertures sont protégées par des grillages moustiquaires. Dormir sous une moustiquaire imprégnée, bordée ou touchant le sol (Centre d´imprégnation des moustiquaires - 161, rue de l´Hôpital à Bonanjo). Utiliser des insecticides le soir dans les chambres (diffuseurs, bombes insecticides). Les tortillons fumigènes peuvent être utilisés à l´extérieur. La climatisation ne dispense, pas l´utilisation d´insecticides. Utiliser des répulsifs sur les parties découvertes du corps dès le coucher du soleil. La durée de la protection varie de 2 à 5 heures. Les répulsifs sont déconseillés chez la femme enceinte. Prendre une prophylaxie, en tenant compte de la durée du séjour, de la personne, de son âge, des antécédents pathologiques, et d´une éventuelle intolérance aux antipaludiques.

LA DIARRHEE DU VOYAGEUR

La prudence recommande d´éviter l´ingestion d´aliments et de boissons à risque (crudités ou aliments cuits consommés froids, même conservés au réfrigérateur, eau locale non embouteillée et glaçons). Il n´y a pas encore de vaccination disponible. La chimioprophylaxie est déconseillée.

HYGIENE CORPORELLE ET GENERALE


Eviter de laisser sécher le linge à l´extérieur ou sur le sol (risque de myiase ou vers de Cayors). Ne pas marcher pieds nus sur les plages. Ne pas s´allonger à même le sable (risque de larbish). Porter des chaussures fermées sur les sols boueux ou humides. Ne pas marcher ou se baigner dans les eaux douces stagnantes. Ne pas caresser les animaux. Faire passer une visite médicale au personnel domestique, avec dépistage des parasitoses intestinales et de la tuberculose.

RECOMMANDATIONS


Vaccins obligatoires sur le carnet de vaccinations international. L´injection du vaccin contre la fièvre jaune, obligatoire et exigé à l´entrée du pays, se fait uniquement dans les centres habilités, les CHU par exemple). S´en soucier relativement vite pour pouvoir tout faire.
* Obligatoire : Fièvre jaune
* Conseillé : Méningite A+C, Typhus, Hépatite A+B, B.C.G, Tétanos
* A voir : Rage Au niveau sanitaire, il y a de bons médecins et des hôpitaux assez bien équipés. Mais en cas d´accident ou de complications, il faut penser au rapatriement. Le pays est en zone à risque 3 avec un paludisme résistant. Il existe de nombreuses pharmacies qui n´ont rien à envier aux pharmacies françaises. Il est judicieux de se munir d´un spray anti-moustiques en arrivant (5/5 par exemple), car à la tombée de la nuit (18h), surtout en saison humide (juillet décembre) ils attaquent! Ne venez pas sous Lariam, car cela crée des résistances. Les médecins ici conseillent (pour les adultes) la prise de Savarine pendant 6 mois, il existe un nouveau médicament, la doxycicline puis la nivaquine pendant encore 6 mois et l´arrêt total de médication par la suite. Pour les enfants, paludrine + nivaquine. La prévention (comme pour le Sida) est votre meilleure arme. Quoiqu´il en soit faire un bilan de santé avant de partir.