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Francis Kingue : Puissent les Camerounais profiter de la fête
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L’ancien directeur de l’orchestre national plaide pour une plus grande prise de conscience chez les artistes.
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Demain, mardi, c’est la fête de la musique. Que représente cette célébration pour vous?
Personnellement, célébrer la musique ce jour, est une excellente chose. Il s’agit là d’une véritable prise de conscience universelle. Au Cameroun, on avait l’impression que devenir musicien était réservé aux voyous. C’est une activité comme les autres et qui exige les mêmes aptitudes intellectuelles, morales que toute autre activité. Nous avons pour preuve Manu Dibango, Francis Bebey, etc., des personnes douées qui ont su mettre leur don au service de cet art et qui ont hissé sur la scène internationale le drapeau du Cameroun. La nouvelle génération compte de jeunes talents susceptibles de faire danser le monde, il suffit de mettre à leur disposition l’essentiel, à commencer par la célébration de la fête de la musique qui est un grand moment de communion et d’expression.
En quoi une telle fête pourrait-elle être profitable à l’artiste camerounais?
Je disais tantôt que tout dépendait des objectifs visés par les organisateurs de cette fête. Je sais que dans la plupart des cas, au-delà des concerts de musique publics, il est organisé ça et là des conférences, des rencontres entre musiciens de tous les calibres afin que ceux-ci établissent des liens et des échanges. Ce sont des moments absolument bénéfiques pour les participants. L’occasion est aussi celle d’une prise de conscience collective par rapport au musicien. Contrairement à l’idée véhiculée, être musicien, ce n’est pas forcément être un voyou. C’est avoir choisi un métier qui d’ailleurs peut être rentable s’il y a une organisation adéquate.
Quel regard portez-vous sur la musique camerounaise de nos jours?
La musique camerounaise se porte bien aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif. En terme de talents, de production, cette musique se porterait mieux encore dans tous ses compartiments si elle ne connaissait pas ses divers et éternels problèmes d’organisation, de luttes d’intérêt et de leadership, qui lui font perdre de temps à autre la face. Malgré tout, j’ai vu ce que les autres font, c’est pas mieux que nos productions. J’espère tout simplement qu’avec les différents mouvements constatés de part et d’autre, chaque musicien pourra exercer son métier et en vivre correctement. La modernisation des équipements ne devrait-elle pas permettre d’améliorer un peu plus le rendement et la qualité de la musique produite? Absolument. Ecoutez nous avons eu nos instruments traditionnels, le “Mendjan” et le “Mvet”.Aujourd’hui, les gens qui fabriquaient ces instruments ne sont plus là. Or, nous pouvons retrouver tous ces sons dans les instruments modernes et c’est bien agréable à entendre. Il n’y a donc pas de raison qu’on n’en tire pas profit. Ces instruments constituent d’excellentes techniques pour reproduire les sons de chez nous. En retour, cela impose à nos artistes musiciens une formation adéquate. A cet effet, je veux insister sur les écoles de musique qui sont plus que jamais importantes pour arrimer notre musique à la modernisation. Ceci va d’ailleurs m’amener à insister sur la formation. A une époque assez lointaine au Cameroun, pour être maître d’école, il fallait apprendre la musique pour faire chanter les enfants. Aujourd’hui, plus rien n’existe. Je souhaite donc vivement que la formation musicale qui se fait encore dans certaines écoles reprennent bien sa place ailleurs.
Comment comprendre le déferlement des rythmes étrangers qui submergent la musique locale?
Malgré tout, notre musique se porte bien. C’est-à-dire que nous produisons dans tous les domaines ce qu’il faut pour animer notre vie quotidienne. Dès lors que le Camerounais adopte automatiquement le Ndombolo ou le Coupé–décalé, il faut se dire que quelque chose ne tient plus la route. Malheureusement, aujourd’hui, ce sont les musiques les plus célébrées dans notre pays par rapport aux rythmes locaux. Or, comme vous pouvez vous rendre compte, quel que soit le domaine, notre musique est très riche et prolifique. Malheureusement, à l’occasion des fêtes, même camerounaises, nos musiques sont ramenées au second plan au profit du Coupé-décalé. Qu’est ce que ce rythme a de plus que notre Makossa, Bikutsi ou Mangabeu? Rien! Nos musiques peuvent très bien reprendre leur ascendance sur la musique étrangère à condition qu’un travail en profondeur se fasse. Ceci veut dire que les artistes musiciens aient accès à de la matière, à la technique, le tout impulsé par une volonté politique pour entretenir la variété et avancer allègrement dans nos rythmes.
Quels sont les principaux problèmes de la musique camerounaise?
Tout en reconnaissant que la musique camerounaise se porte bien, l’expression toute médaille a un revers lui sied parfaitement. Cela dit, parmi les tares de notre musique, il y a lieu de noter l’épineux problème de formation des musiciens et le sempiternel problème de structures. Les musiciens, en ce moment, semblent plus que jamais mobilisés dans le cadre de la défense du droit d’auteur, c’est une bonne chose. Mais il faut des structures dans lesquelles les musiciens peuvent se produire et gagner convenablement leur vie. Faute de structures, on observe les musiciens évoluent à gauche et à droite dans des endroits toujours pas à la hauteur de leur talent. Très souvent, c’est dans les commissariats que ces prestations se terminent du fait des comportements parfois véreux de quelques organisateurs de spectacles qui n’ont pour seul souci que de s’enrichir au détriment de l’artiste musicien qui, jour et nuit, s’est saigné pour mettre sur pied une composition. La musique est essentiellement composée de deux apports: rythmique et thématique. Si le premier varie sans cesse, on se rend tout de même compte que le second reste bien monotone. Les paroles ne sont toujours pas recherchées et c’est ce qu’on reproche le plus à nos musiciens. Il faut bien avoir un message valable, un thème correct, que le rythme suive pour une excellente composition musicale. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.
Entrevoyez-vous une solution à la piraterie?
Je sais qu’il y a des gens qui réfléchissent en ce moment sur ce sujet et je suis convaincu qu’un jour, ils proposeront une solution aux autorités. A leur tour, les pouvoirs publics mettront, le moment venu, toute leur énergie en œuvre afin de traquer le mal pour que le musicien camerounais puisse jouir du fruit de son travail. La piraterie est une conséquence de la situation socio-économique de notre société : de plus en plus, les populations ne sont pas en mesure de joindre les deux bouts. Comment voulez-vous qu’un usager n’achète pas à 500 Fcfa la cassette d’un musicien qui se vend normalement à 2000... Le problème est assez vaste et demande que toutes les composantes le prennent à bras le corps. Nous avons un parlement, il faut que celui-ci adopte des lois qui permettront de combattre la piraterie quels que soient le moment et l’endroit. Il ne revient pas aux artistes de descendre dans la rue pour pourchasser les vendeurs de casettes. Vous voyez donc que c’est un problème d’organisation, de structure et un véritable obstacle à notre musique.
Mon départ de l’Orchestre national n’a pas mis fin à ma grande passion pour la musique. J’ai depuis toujours fait de la musique et je continue à travailler dans ce sens partout où je me retrouve, c’est peut-être dans une chorale, un orchestre ou avec des amis. Je n’ai aucune retenue de ce côté là. Quand j’ai envie de m’amuser avec un instrument, je m’éclate. Je suis mélomane, je continue à écouter avec le même amour la musique aussi bien camerounaise qu’étrangère. La musique, c’est de l’art et tout art est beau on ne saurait s’en priver. L’orchestre national existe toujours, mais ne fonctionne pas beaucoup ces derniers temps à cause des instruments qui sont d’un autre âge. Heureusement, le ministère de la Culture est en train de concevoir un vaste programme pour redonner vie à cette structure et la faire renaître de ses cendres. Dans ce programme, il est question de remonter toute la structure, tout l’ensemble national à savoir la musique, le théâtre et le ballet. Après mon départ à la retraite, j’ai pensé revenir aux affaires dans le cadre de la Cameroon Music Corporation, mais les circonstances ne l’ont pas voulu du fait de mes multiples occupations ces derniers temps. Néanmoins, je fais confiance à la jeune génération et souhaite d’ailleurs qu’elle réussisse dans son programme pour le bien des musiciens camerounais dont elle est sensée défendre les intérêts.
Propos recueillis par Dippah Kayessé Juin, 20.2005
Francis Kingué est toujours à l´ouvrage
L´arrangeur de l´hymne national du Cameroun
Source: Mutation
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INTERVIEW
Recueil des Interviews réalisées sur pps.com
Cyrille Ekwalla, Richard Bona, Marcellin Ndoumbe, Ndedi Eyango... Source:
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Duala peoples - Culture
The Duala languages are: Bakole, spoken by that people; Bubea, spoken by the Wovea; Duala, spoken by the Duala proper and the Mungo; Isu, spoken by the Isubu; Malimba, spoken by the Limba; Mokpwe, spoken by the Bakweri; and Wumboko, spoken by the Bam... Source:
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Ngondo 2007
L´édition de cette année aura lieu du 14 novembre et l´apothéose le 02 décembre 2007 aux berges du Wouri.... Source:
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Fête Internationale de la Musique: Douala force le patrimoine
Les musiciens camerounais se sont donnés à cœur joie le 21 juin pour magnifier leur art. Dans le cadre de la 23ème fête internationale de la musique. Oubliant un tant soi peu les misères que leur cause la piraterie de leurs œuvres. Flash back sur la... Source: Le Messager
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Valère Epée : Duala Manga Bell, un exemple de patriotisme
Une statuette ne suffit pas pour faire de quelqu’un un héros national ou encore la désignation d’une promotion. Il faut bien que l’Etat accompagne cette désignation d’actes concrets sur le terrain pour pouvoir donner à son décret tout son poids.... Source: Mutations
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Le Ngondo et les anciens Douala...selon GEORGES BALANDIER
Le complexe ngondo est ainsi un instrument de remise en ordre généralisée. Il rétablit une entente (vulnérable) entre les Akwa et les Bell, refait l`unité face aux peuples voisins animés par la volonté de moindre dépendance économique, donne les moye... Source: www.persee.fr
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Fritz Ntone Ntone
Délégué du gouvernement auprès de la communauté Urbaine de Douala... Source:
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Adolphe Moudiki
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(société nationale des hydrocarbures)... Source:
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QUI SONT LES BONANJO ? par Mr Bwelle Ekum`a Mbella
Aujourd’hui, nous posons la question de savoir qui est un Bonanjo, pour participer à la relecture de l’histoire d’une descendance de Ewale (Dwala). Répondre à cette question exige de remonter légèrement temps, afin de voir qui fut Njo... Source:
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Sortir - Douala by night
Les points de repères de Douala
Dans la capitale économique, les milieux de “ levées de coude ” et de “ mise en bières ” sont légions. Tour d’horizon.
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100% makossa Grace Decca
Grace Decca et makossa. Ce n’est pas pour rien que son nom rime avec une musique dont elle reste l’une des plus fidèles artisanes. Avec " Donne-moi un peu d’amour ", son quatrième album... Source: afrik.com / djembe-magazine
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DOUALA
Histoire et géographie - Origine du nom DOUALA - Les grandes dates de la création de la ville de Douala - Alfred Saker et Douala, Etc ...... Source: Douala.net
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Les publications de Léopold Moumé-Etia
Historien, le Patriarche Léopold Moumé-Etia à publié exactement 28 ouvrages dont le célèbre " Cameroun les années ardentes " publié en 1986, où l`auteur reconstitue grâce à sa mémoire d`une extrême fidélité et s`appuyant sur des documents inédits... Source: douala-net
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Le Ngondo.... par Valère EPEE
Chez nous, le mur d´un temple ne sépare pas; il est une raison d´entrer ou de sortir, c´est-à-dire d´aller rejoindre les autres et non de s´en couper... Source: Le Paradis Tabou
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de DOUALA à DOUALA
Recueil et Extraits de quelques références Bibliographiques
© douala-net.info... Source: douala-net.info
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Ben Decca: Le makossa toujours là
Depuis quelques semaines, Makossa phœnix, le nouveau disque du chanteur de makossa Ben Decca, anime les nuits dans les discothèques de Douala, capitale économique du Cameroun. Retour sur le parcours du musicien.... Source: rfi.fr
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Mpundu Akwa
The first publication in English of the full text of Dr. Levi`s 1905 defense speech that resulted in the remarkable acquittal for fraud of a German colonial subject, `Crown Prince` Mpundu Akwa... Source:
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Quelle Douleur magique !
L’un des gros mystères de la musique camerounaise laisse enfin (presque) tomber le masque. Alexandre Douala alias Douleur, l’homme de la révolte, de la critique, de l’humour noir aurait-il viré de bord ?... Source: afrik.com
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Dora Decca
Incontestablement, elle peut désormais compter dans le cercle très restreint des chanteuses camerounaises; et n`a rien à envier aux baronnes du métier.... Source: perso.orange.fr/ekobantou/critiques.htm
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Francis Mbella
Formé à l`Ecole des Beaux-Arts de Paris,
Francis Mbella a développé deux techniques picturales : la technique du tapioca (farine de manioc mixée avec de l`huile, de la gouache ou de l`acrylique) et celle des encres.... Source: kentaro-art.com/mbella.htm
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KEMIT - Origines Egyptienne des Duala
Parti de l’Égypte, le groupe EWALE passe par l’Éthiopie et le Soudan. Venu d’une des régions du Nil, le groupe devait être habitué à vivre à proximité de l’eau et d’espaces à cultiver et voulait vivre dans un environnement similaire. Ses recherches l... Source:
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DOUALA - EDEA(Réserve de faune de Douala-Edéa)
La réserve de faune de Douala-Edéa est située dans la province du Littoral, département de la Sanaga maritime.... Source: LA GESTION DES ECOSYSTEMES FORESTIERS
DU CAMEROUN A L’AUBE DE L’AN 2000
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Françoise Mbango se déchaîne
Dans une interview accordée à Radio France internationale (Rfi) depuis les Usa et diffusée dimanche 9 avril, Françoise Mbango Etonè exprime quelques regrets quant au traitement qui lui a été réservé après les J.O d’Athènes.... Source: Le Messager
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Arbogaste Mbella Ntoné
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Papillon ressuscite Toto Guillaume
Pour les 15 ans de carrière du Maréchal, le vieux briscard du makossa est invité à deux spectacles à Douala et à Yaoundé.... Source: Mutations
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Léopold Moume-Etia
Les ouvrages laissés par Léopold Moume Etia fond de lui un personnage qui s’est appliqué à restituer les choses et l’histoire dans leurs contextes réels, afin que nul n’en n’ignore. Il en est ainsi de " Cameroun : les années ardentes "... Source: peuplesawa
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La langue Duala
Le Duala est une langue qui appartient au groupe Bantou. Elle est la principale langue de communication dans le Grand Sawa. Le Bassa étant l`autre principale grande langue de la région, toutes les autres sont des derivees de ces deux... Source:
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Richard Bona en tournée française
Le bassiste camerounais sera en tournée française ce mois de Décembre après la sortie de son dernier album «Tiki»... Source: Le Figaro
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Retour d’un puriste du makossa
Depuis son dernier succès " Mambo Penya " dans les années 80, Bell’A Njoh et sa voix grave cherchent toujours à reconquérir un public camerounais réputé très versatile.... Source: cameroon-tribune.net
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La Bonaventure continue
Avec " Tiki ", son quatrième album solo, Richard Bona poursuit sereinement sa progression. Grâce à la constance de l’artiste, ce CD de 14 titres, sorti il y a quelques jours ne surprend pas beaucoup.... Source: cameroon-tribune.net
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Les unités de mesure chez les Duala du Cameroun
« Voici quelques éléments de la métrologie des Duala (Sawa) du Cameroun oriental et occidental, au fond de l´immense estuaire formé par les embouchures des fleuves Mongo, Wouri et Dibamba »... Source:
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Francis Bebey Un génie intégral et immortel
Mort au sommet de nos indifférences et nos vanités, l’artiste vivra désormais dans nos remords et nos désenchantements, avec les 14 titres de son dernier album.... Source: quotidienmutations.net
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DOUALA : Guide touristique
Visiter Douala sans voir les places suivantes frôle le sacrilège .... La Pagode,La cathédrale,Le Temple du Centenaire,La stèle du roi Akwa ,Temple de Bonalembe,Le marché Central ,Le musée de Douala ,Le Mémorial à Nachtigal,Le monument aux Morts ETC... Source: douala-net.info
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DOUALA : Infos pratiques
Ambiance générale à Douala, Généralités,Climat, Maladies et Hygiène corporelle, recommandations sanitaires pour touristes et membres de la diaspora.... Source: douala-net.info
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DOUALA : Présentation générale
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HISTOIRE DU CANTON AKWA
Les Akwa sont issus du clan NGIE, branche cadette de l’aïeul MOULOBE EWALE. EWALE est l’ancêtre éponyme DUALA ou DOUALA NGIE MOULOBE, marié et père de famille épanoui,se sentant à l’étroit dans la concession familiale qu’il occupe avec son frère MAS... Source: douala-guide.com
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HISTOIRE DE LA CHEFERIE AKWA
Créé par arrêté du 27 juin 1921 précisant les limites de la circonscription, le territoire de la Chefferie d`AKWA qui s`étend sur une superficie de plus de 3500 hectares (espace fluvial non compris) ne constitue pas sur le plan spatial un continuum... Source: douala-guide.com
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