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Stella Mouna revisite l’Essewe

 
La jeune sœur de l’artiste camerounais Guillaume Tell, qui a tellement fait parler de sa musique dans les années 90, vient de mettre sur le marché discographique, son premier album, intitulé Essewe. Revisitons ensemble cette galette croustillante...


Une voix grave, parfois très douce, qui rappelle celles des berceuses de chez nous. Jadis très présentes dans notre quotidien, de nos jours les berceuses tendent à disparaître, avec la modernité qui s’infiltre jusque dans nos villages.
Essewe, c’est un opus de 14 titres, chantés en langue douala, avec quelques fois, des notes en français. Fruit d’une quinzaine d’années d’expérience dans le monde de la world groove. Dans un style personnel qui allie makossa, rand B, reggae, raggae tone, zouk, afro zouk et afro beat, Stella Mouna, chante le quotidien.
Au centre de ce premier album solo, trois thèmes principaux. L’humilité, l’amour et le retour aux sources se partagent le cœur de la star,. Dans le premier titre de l’album qui porte le nom de l’œuvre, Essewe, elle l’affirme. “ Dans l’univers musical, je ne sais que chanter essewe, la musique de nos ancêtres, celle qui coule dans mes veines. N’oublions pas essewe. Essewe nous soutient dans nos chants, parce qu’elle est la base de beaucoup de musique ”, chante Stella, qui prône un retour à nos valeurs culturelles, à nos racines. La chanson Sekelè, onzième de l’album, aborde dans le même sens. “ Dis-moi, sais-tu danser le sekelé … le sekelé, votre danse… ”
L’humilité est mise à nu dans deux chansons. Bene to Nje et Kolodondo. Le premier morceau vient rappeler à l’ordre toutes ces personnes qui pensent qu’avoir une fortune leur donne le droit de maltraiter les autres. Pourtant, “ que tu sois valet ou roi, en poussière tu retourneras”, exulte la star. Kolondo, quant à lui raconte “ la vie d’un petit animal qui a des petites pattes et qui aime se réfugier sous les feuilles d’arbres en formes de chaussures ”, pour faire, le fier. La leçon ici c’est “ que l’habit ne fait pas le moine. ”

L’amour au rendez-vous
Miss Mouna n’a pas enfreint la règle pour ce qui est des musiciens de makossa, qui ont fait des problèmes de cœur, le cheval de base de leur composition. Trois chansons ici viennent raconter l’amour, sous toutes ses formes. Jalousies, trahison, bonheur… Le premier, Nya Mulema parle d’une femme qui se remémore l’idylle qu’elle a vécue, et qui est persuadée que malgré la rupture avec l’être cher, ils se retrouveront et vivront ensemble, heureux. Le second, Ndol’am est l’histoire d’une femme jalouse, qui ne supporte pas les absences de sa moitié et préfère se laisser mourir que de voir l’amour qu’elle porte à celui-ci, se rétrécir comme une peau de chagrin. Onguélé, 12ème position dans l’opus, est une déclaration d’amour. “ Loin des yeux, près du cœur. Lorsque je suis rêveuse, c’est à toi que je pense et mon cœur bat toujours… Pense à moi autant que je pense à toi. Ecris-moi pour apaiser mon cœur. Ton savoir-faire m’a emporté et lorsque j’y pense, mon cœur bat très fort. C’est la mort qui va nous séparer ”, déclare la diva du makossa R and B.
En dehors des paroles, composées avec soin grâce à la collaboration de certains calibres de la musique comme, Misse Ngoh, Toto Guillaume, Guillaume Tell et K-reem-L, Stella Mouna a choisi de frapper un grand coup avec la sortie de ce premier album qui est dans les bacs depuis plusieurs mois. On retrouve à l’arrangement et à la guitare, Toto Guillaume, Guy Nsangue, Henry Bass et Alain Tchinda. Ce succulent cocktail de mélodies de chez nous a été mixé par le Studio plus et le Studio Recorder. Aux chœurs, Charlotte Dipanda, Ngom Priso, Mendoza et Odylia chorus. La production de cet opus est revenu à KME productions.
Né dans une famille d’artistes en 1972, Stella Mouna, de son vrai nom Esther Tell, s’initie très tôt au chant aux côtés de sa mère. Elle admire des aînés comme Manu Dibango, Missè Ngoh et autres qui lui permettent de trouver sa voie. Entre 1990 et 2002, elle participe à de nombreuses manifestations artistiques. En 2002, elle rencontre F. Decamp du groupe Ange et intègre le groupe “ Arts en Avant ” que ce dernier dirige. Sa présence dans cette pépinière de jeunes talents, l’aide à travailler son style et, au même moment, elle prend des cours de chant. En 2003, elle quitte Arts en Avant pour se lancer dans une carrière en solo, qu’elle espère fructueuse, dans la durée. Bon vent ! 

Par Vanessa Nana
Le 29-03-2006



Source: lemessager.net
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