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REGIONS,PEUPLES, COMMUNES, ASSOCIATIONS - Rubriques |
POEMES
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Anthologie des poemes choisis par Metusala Dikobe
Poemes du Sawa et de la Revolution Panafricaine
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Mes mères, mes sœurs, mes pères et mes frères, Où va donc ainsi Douala sans faste ?
Je me le demande, et je vous le demande… Où donc va notre Douala, hier fleuron du Cameroun ?
Il y a de la douleur à ne plus entendre au fond de l’estuaire le chant des piroguiers Il y a de la douleur à voir s’effriter l’âme de mon peuple Sawa Il y a de la douleur, oui, il y a de la douleur Je vous le dis
Il y a de la douleur au vu de la braderie insensée du patrimoine Il y a de la douleur à voir nos hauts lieux traditionnels profanés Il y a de la douleur à voir nos sanctuaires souillés sans fin ni vergogne Il y a de la douleur à côtoyer la laideur urbaine Il y a de la douleur à frayer avec la décrépitude de nos terroirs
Où donc va Douala de ce mauvais pas ? Je me demande, et je vous le demande…
Il y a de la douleur à voir les jeunes filles se prostituer Il y a de la douleur à voir notre mémoire bafouée Il y a de la douleur à savoir la Pagode aux mains des marchands Il y a de la douleur à voir que le preux Rudolph ne fait pas d’émules Mes mères, mes sœurs, mes pères et mes frères,
Où allons nous de ce pas sans foi, de ce pas vacillant ? Où nous situons nous dans ce monde global ?
Je vous le demande et je vous le demande… Il y a de la douleur à tous les paliers Il y a de la douleur face à l’incurie familiale Il y a de la douleur à entendre les éclats de voix acérés de la zizanie Il y a de la douleur face à la misère morale Il y a de la douleur devant le rejet de l’école Il y a de la douleur à vivre les méfaits de l’obscurantisme Il y a de la douleur, je vous dis, Il y a de la douleur tout plein en mon cœur Sawa Michèle EBONGUE ESSO
Michelebongue@ yahoo.fr ================================================ Louis-Martial NDOUMBE Sur les bords du wouri
Sur les bords du wouri Là bas où la rose fleurit J´ai laissé mwuato* endormie Attendant le retour de son chéri. Sur les bords du wouri Là bas où fièvre sévit J´ai laissé ndongo* inconsolable Rêvant d´une union improbable. Sur les bords du wouri là bas où je me suis épris J´irai retrouvé ndolo* l´aimée Pour son amour lui redonner. Sur les bords du wouri Là bas où la rose flétri J´ai retrouvé étondè* dépérie Car elle a vieillit Sur les bords du wouri Ici tout rajeunit J´ai plongé dans ses bras "Tu ne repartiras pas" Elle m´a dit.
Ode à la tolérance
Pourquoi les hommes éprouvent-ils de la répulsion les uns envers les autres? Parfois pour des problèmes de couleurs,de réligion ou d´opinion? Je refuse cet état des choses, Je choisis de donner l´AMOUR, Parce que j´ai été bercé par Mère THERESA, Et que ma mère est la VIERGE MARIE. Sous ma coupole une famille,un pays,un royaume, Lorsque mon impartialité est mise à rude épreuve, Je me souviens, Que je suis le cousin du ROI SALOMON, Que mon guide est RAMA, J´opte pour l´EQUITE. La situation dégénère, Les esprits s´échauffent, Face à cela, je me rappelle, Que je suis le frère de HOUPHOUET BOIGNY, Que mon gourou est SAI BABA, Et j´oeuvre pour l´HARMONIE,pour la PAIX. Les altercations sont vives, La guerre est imminente, Je médite et je laisse chacun découvrir,
Femme d´ici et d´ailleurs
Oh source d’amour,… A tes côtés je me battrai pour affirmer ta féminité, En leurs vantant tes qualités, Même s’il faut que cela me coûte leur amitié, De la cause féminine, je suis prêt à être le supplicié, Pour que soient respectés, Les droits du creuset de l’humanité. Ne pleures plus ma fille! Ne te plains plus maman! Ne gémis plus femme! Car, elle est arrivée, la vingt cinquième heure, Celle où sonne le tocsin qui annonce le bonheur, Celle où retent la voix de l’amour, la voix du coeur. …Oh source d’amour,… Tu recevras ce qui t’est destiné, Et qui par mauvaise grâce t’avait été refusé et piétiné. Ils reviendront vers toi, tout confus, Enfant, père, époux, quémander leur ration, Au premier tu serviras ton mamelon, Au deuxième tu donneras ton épaule, Et pour le troisième tu ôteras ton jupon. Alors à ce moment, tu rappelleras à ces uluberlus, Que c’est au fond de toi qu’ils ont été conçus. A cet instant précis, l’horloge s’arrêtera pour ces gus, Car sans armes tu auras pris le dessus, En faisant couler de toi, en ce jour, Ce qui te reste d’amour,
Ton venus
Toi quej´aime Toi que je désire Toi pour qui je soupire Sur ton vénus Je planterai les racines de mon phallus. Les jours passent Les mois s´écoulent Et ton sourire me rappelle Que sur ton vénus Je planterai les racines de mon phallus Fleur de saison Amour de raison Unis dans une folle passion Je sais que sur ton vénus Je planterai les racines de mon phallus Notre jardin nous l´avons cultivé Notre idylle nous l´avons arrosée Nos corps nous avons dénudé Tu l´as promis Sur ton vénus Je planterai les racines de mon phallus Désir, Soupir Désir, Soupir Soupir et encore soupir Car sur ton vénus Je plante les racines de mon phallus
Mon Christ
Sur le mendiant qui tend la cèbille Accumulant sa ration Ignorant l´humiliation J´ai vu le Christ nécessiteux. Sur le condamné enchainé Avançant vers sa géole Le corps transi de coups J´ai vu le Christ flagellé. Sur le clochard qui traine Puant le bouc Couvert de haillons J´ai vu le Christ errant. Sur le lépreux proscrit Quémandant sa pitance Suppliant ta clémence J´ai vu le Christ dans l´impureté. Sur l´ivrogne qui titube Bastonnant femme et enfants Détruisant ce qu´il a bâti J´ai vu le Christ crucifié. Sur le visage de l´enfant Souriant à tout le monde Sans distinction de couleur ou de sexe J´ai vu le Christ-Amour. Sur le cultivateur qui transpire Arrachant à la terre sa ration Marmonnant un cantique J´ai vu le Christ victorieux. Tournesol
Tournesol, Tournesol Dis moi où est le nord Tournesol, Tournesol J´ai perdu la boussole. A le fète de la rose J´ai pas fait de pose A madame mon amour, J´ai j´ai donné tout toujours. Quand vint la crise, J´ai regretté cette méprise Je me tourne vers toi Et je crie comme tu voies. Tournesol, Tournesol, J´ai plus de boussole Tournesol, Tournesol Dis moi où est le nord. Au calice de l´euphorie, Je n´ai bu que la lie. Amertume et déception Rançons de mes illusions. Tounesol,Tournesol, Indique moi le chemin. Toi qui n´as besoin de boussole, Pour savoir quel est le tien. Francis Bebey
Sur les berges de la Seine La bàs vivait Bebey Un jour nouvelle assène Le baobab est tombé. J´irai voir Kidy Reprendre refrain qui dit "Y a pas de crocodiles à Cocody" Cette belle mélodie. Sur les berges de la Seine Révérence tira Bebey Douala est moins sereine Le rideau est tombé. J´irai voir Kidy Citer passsage qui dit "Ne me ments pas" Bebey n´est pas parti. Sur les berges de la Seine La bàs s´est tu Bebey Les pygmées sont en peines L´interprête s´en est allé. J´irai voir Kidy Demander ce qui sera dit De la poupée ashanty Dans le journal du jeudi.
Eboa Lottin Les lampions se sont éteints
Le rideau est tombé pour Lottin La douleur étreind C´est la musique qui geind. Makossa orphelin Quels sont tes lendemains? Tu sembles serein Mais tout semble incertain. Comme la guitare libère le son Ainsi ton esprit quitte sa prison Le mi rentre dans l´éther Et ton âme chante pour l´univers. Le ciel s´est assombrit Les coeurs se sont endurcis Car indifférent au public en délire Tu as décidé de partir. Impuisssants nous sommes Quand arrive la fin d´un homme Tu auras occupé la scène Le temps d´une vie bohème. Mes larmes Si tu sais me dire combien tu m´aimes Si tu sais lire les rimes de mon poème Si tu sais écouter le refrain de mon chant de bohème Alors couleront de joie mes larmes. Si de ton enfant Je veux être le papa sans en être le père Si en toi je vois la soeur,la femme et la maman Et l´autre moitié de ma paire, Si tu me laisses voir en toi sans regarder derriere Alors couleront de joie mes larmes Si tu souffres Sans me l´avouer de mes erreurs Si tu penses Que moi aussi je peux en bien changer Si tu crois Que je suis l´Homme, Là encore mes larmes couleront. Cycle des saisons
Après les bourgeons Viennent les fleurs C´est le cycle des saisons Que ne peuvent changer nos coeurs. Après la fécondation Vient le reproduction C´est la ronde des générations Que ne peuvent changer nos intentions. Après le soupir Vient le sourire C´est aussi mon désir De te combler de plaisir. Après la gestation Viennent les nourissons C´est ainsi que dame nature Dit que t´es mature. Par Louis-Martial NDOUMBE
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Ubuntu - The African philosophy
Ubuntu is the essence of being human. It speaks of the fact that my humanity is caught up and is inextricably bound up in yours. I am human because I belong. It speaks about wholeness, it speaks about compassion. A person with Ubuntu is welcoming, ho... Source:
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AFROCENTRICITE
Aussi longtemps que la culture ou les cultures africaines ignoreront l`Egypte, qui est la première manifestation culturelle sur ce continent, il nous sera impossible de bâtir un corps de science humaine. Cheikh Anta Diop... Source:
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