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CAMPO/MA’AN(Réserve de faune de Campo, forêt de production de Ma’an, réserve écologique intégrale de Ndio’o Biwome, forêt de protection de Nkolbengue)

 


Situation géographique
Les réserves de Campo/Ma’an sont situées dans la province du Sud et couvre les
départements de l’Océan et de la Vallée du Ntem. Elles se trouvent à la frontière
Sud-Ouest du Cameroun à la frontière avec la Guinée Equatoriale entre les latitudes 2° 09 - 2° 53 N, et longitudes 9°48, 10°50’ E. Elles se repèrent sur la carte IGN au 1/200,000 sur la feuille Kribi Nyabessan NA-32-XVI-XVII.

Limites et étendue
Ces forêts domaniales sont limitées au Nord par le fleuve Lobé et la route
Nyabessan-Meyo Centre, au Sud par le fleuve Ntem et la frontière de la Guinée
Equatoriale , à l’Ouest par l’océan Atlantique et à l’Est par une ligne qui part du
village Nkong sur la Nationale n°7 vers Meyo Biboulou en passant par Nyézam.
L’ensemble s’étend sur près de 800,000 hectares avec la répartition suivante:
Campo (300,000 ha), Ma’an (108,000 ha), Ndio’o-Biwome (90,000 ha) et
Nkolbengue (302,000 ha).

Relief et réseau hydrographique
La réserve de Campo s’étend sur trois niveaux : la plaine côtière d’une altitude de 0 à 100 m ; le massif des Mammelles qui culmine à 320 m près du Rocher du Loup ; la chaîne montagneuse de Nkolbengue orientée Sud-Est Nord-Est avec une altitude
variant de 500 m à 1059 m. La réserve de Ma’an quant à elle constitue un plateau
qui culmine à 802 m. Le réseau hydrographique est dense et est constitué des afluents Sud de la Lobé et Nord du Ntem. De l’embranchement de Bangola à la frontière de Guinée, le fleuve Ntem se dirige vers le Nord-Est le long d’un canyon profond sur plus de 30 km. La gorge du Ntem se termine par une chute impressionante à partir de laquelle il y a deux branches du fleuve dont celle du Nord appelé Bongola rejoint celle du Sud à l’embouchure formant l’île de Dipikar qui s’étant sur 36,000 ha.

Formations géologiques et sols
Les réserves de Campo/Ma’an sont situées sur des formations du précambrien
inférieur.Les roches de la réserve sont des micaschistes à deux micas, des gneiss supérieurs et inférieurs et des gneiss indifférenciés. Il y a essentiellement deux types de sols : les sols ferralitiques typiques et des sols hydromorphes. Les sols ferralitiques sont jaunes et sont dérivés des roches métamorphiques
caractéristiques de la zone côtière. Les sols hydromorphes se sont développés là où le niveau de la nappe est proche de la surface du sol. Ils occupent les zones
facilement inondables. La côte est sableuse sur une profondeur atteignent 200 m
par endroits tandis qu’on note des sols hydromorphes halophiles portant la
mangrove à l’embouchure du Ntem.

Climat
La réserve de faune de Campo a un climat sub-équatorial à quatre saisons ; une
grande saison sèche de novembre à février, une petite saison des pluies entre
mars et mai, une petite saison sèche de juin à mi-août, une grande saison des
pluies de mi-août à novembre. La pluviosité annuelle moyenne s’élève à 2 817 mm. La température moyenne annuelle est égale à 26,8°C. Si le régime des pluies est similaire dans la réserve de Ma’an l’indice pluviométrique par contre diminue de la mer vers l’intérieur, et atteint 1 800 mm à Ma’an.

Végétation
Selon Letouzey (1985) la zone est occupée par onze types de formation végétales. De la côte vers l’interrieur , on distingue :
r- Les fourrés arbustifs littoraux le long de la côte atlantique ;
s- Les réserves de Campo/Ma’an appartiennent au domaine de la forêt
dense, humide, sempervirente guinéo-congolaise, secteur forestier
sempervirent camerouno-congolais, district biafréen à l’ouest, et la forêt à
tendance sémi-décidue à l’Est.
t- La mangrove haute à Rhizophora racemosa et Pandanus satabiei.
u- Poches de mangrove haute à Rhizophora racemosa et Pandanus
v- Forêt atlantique biafréenne à Caesalpiniaceae encore abondantes, avec
Saccoglottis gabonensis et autres indices littoraux. Les espèces
caractéristiques sont Anthonotha lamprophylla, Coula edulis, Glossocalyx
brevipes, Lophira alata et Scyphocephalium mannii. Cette formation se
trouve au centre de la réserve.
w- Forêt atlantique biafréenne à Caesalpiniaceae encore abondantes, avec
Calpocalyx heitzii et Saccoglottis gabonensis. Cette formation se
caractérise avant tout par l’abondance de Calpocalyx heitzii. Les autres
espèces sont Dialium tessmannii, Guibourtia ehie et Hoplestigma
klaineanum. La formation se trouve au Sud-Ouest de la réserve.
x- Forêt atlantique littorale à Caesalpiniaceae relativement rare, avec
Saccoglottis gabonensis. Cette formation représente un passage entre le
district biafréen et le district littoral ; elle se situe au Nord de la réserve.
y- Forêt atlantique biafréenne à Caesalpiniaceae cette formation se
caractérise par la présence et l’abondance de nombreuses espèces de
Caesalpiniaceae souvent grégaires. Elle se trouve au sud-est de la
réserve.
z- Forêt secondaire. Les forêts secondaires dérivent de la transformation des
forêts sempervirentes par l’homme. Ces zones sont par endroits
colonisées par un recrû dont les essences principales sont Musanga
cecropioides, Trema orientalis, Lophira alata et Anthocleista sp.
aa- Forêt marécageuse. Les forêts marécageuses sont abondantes en
raison de l’important réseau hydrographique de la région. Elles sont
occupées par Mitragyna stipulosa et par des Marantaceae et des
Zingiberaceae.
bb- Forêt submontagnarde sur les collines de Nkolbengue avec une
végétation rabougrie
cc- Formations saxicoles sur les collines de Nkolbengue.

Faune
La réserve de faune de Campo/Ma’an renferme des espèces menacées (bien
qu’ayant une répartition étendue) de la forêt équatoriale : l’éléphant de forêt,
Loxodonta africana cyclotis, la panthère Panthera pardus, Felis aurata,
Cephalophus silvicultor, et Pan troglodytes. D’autres, moins menacées, sont aussi présentés : Dendrohyrax arboreus, Tragelaphus euryceros, Tragelaphus spekei, Tragelaphus scriptus, Syncerus caffer, et Potamochoerus porcus. La réserve
protège aussi des espèces à distribution plus limitée comme Mandrillus sphinx,
Colobus satanas, Gorilla gorilla et Cercocebus torquatus. Parmi les oiseaux on peut noter Stephanoetus coronatus,Urotriorchis macrourus, et Agelaster niger.

Peuplement humain
Les réserves de Campo/Ma’an sont au centre d’une région avec une densité de
population très faible d’environ 1 habitant au km2. La ville de Campo compte une
population de 3.600 hbts, Ipono 2 500 habitants, Ma’an 9600 hbts. Les deux
grandes sociétés agro-industrielles la Société Camerounaise de Palmeraies
(SOCAPALM) et Hévéa du Cameroun (HEVECAM) au Nord emploient une
population d’environ 12,000 habitants.
La ville de Campo se trouve à l’intérieur de la réserve. Les ethnies principales sont les Mvayes, les Yassas, les Batangas et les pygmées Bagyelli. Les Mvayes sont les habitants les plus nombreux. Ils se trouvent presqu’entièrement sur la route Kribi-Mnini par Campo, tandis que les Yassas sont des côtiers. Une large partie de la population Batanga occupe la réserve de faune. Elle occupe toute la côte de la partie Nord-Ouest située dans l’arrondissement de Kribi. Les Pygmées Bagelli se rencontrent sur l’ïle de Dipikar et dans les zones de forêts non exploitées. Ces Pygmées vivent surtout de la chasse.

Infrastructure
Campo est relié à Kribi par une route permanente de 70 km. Une autre route relie
Ebolowa à Ma’an. Mais la grande partie des infrastructures routières et des ponts
sont construits par la Société Forestière de Campo sur près de 150 km à l’intérieur de la réserve. Le fleuve Ntem est navigable dans son cours inférieur sur 30 km jusqu’au village de Dipikar. Le projet du pipeline Tchad Kribi (Rocher du Loup) pourra améliorer la circulation dans le Nord de Campo/Ma’an avec la route parallèle y attenante.

Activités humaines
Elles sont concentrées autour de l’exploitation forestière, l’agriculture, la chasse et la pêche.
L’exploitation forestière est le fait de la SFC qui a reçu en 1969 une licence
d’exploitation de 25 ans sur 2,370 km² à l’intérieur de la réserve de faune de
Campo. Cette société qui exploitait 150,000 m3 de bois par an devait arrêter ses
activités en 1994, mais elle a été autorisée à prolonger ses activités pour deux ans dans l’île de Dipikar, et ce jusqu’en 1996. La SFC employait jusqu’à 2,000
personnes directement et indirectement. Actuellement la SFC continue ses activités dans la forêt de production de Ma’an.
L’agriculture est le fait des populations Bantou et des allogènes qui travaillent au
Nord de la réserve dans les sociétés agro industrielles. Quant au braconnage les
responsables locaux du MINEF estiment à 2,000 le nombre d’armes à feu en
situation irrégulière dans la région soit une arme pour 4 km² (Fosy 1995). Les
braconniers viennent d’Edéa, d’Ebolowa, Kribi et même de Guinée Equatoriale. La pêche se fait dans le Ntem et en mer par les Yassas et les Batanga et pose peu de problèmes au niveau de la perte de la biodiversité sauf la disparition de
l’hippopotame du Ntem.

Statut légal et gestion
Trois textes régissent la zone de Campo/Ma’an. L’arrêté du 19 Novembre 1932 du Haut Commissaire pour installer la réserve de faune du Campo (3,000 km² ; le
décret 80/417 du 10 octobre 1980 qui crée la réserve de Ma’an (990 km²) et enfin
l’arrêté ministériel N° 91 qui gelait l’affectation des terres pour trois ans pour une
zone au nord de la réserve de Ma’an pour des zones à usages multiples, la réserve écologique intégrale de Ndio’o-Biwome, et une forêt de protection sur les
montagnes de Nkolbengue, portant la zone à protéger à près de 8,000 km².
Le décret 80/417 du 10 Octobre 1980 reconnaissait implicitement l’existence de 7
villages à l’intérieur de la réserve de Ma’an, et leur accordait le statut d’enclave sur un rayon de 2 km à partir du centre du village.
Le gel des activités d’affectation des terres a montré la volonté du gouvernement
d’accorder un statut particulier à une zone qui allait bien au-delà des limites des
réserves de faune de Campo (3,000 km²) et de Ma’an (1,080 km²) pour porter la
zone à près de 8,000 km². Le projet GEF/BIODIVERSITE et la fondation
TROPENBOS travaillent activement dans la zone, pour mener des études
préliminaires à l’aménagement.
Le projet GEF de Conservation et Aménagement de la Biodiversité de Campo-
Ma’an en cours, a débuté en Juillet 1996 et va s’étendre jusqu’en l’an 2,000. Il se
propose :
dd- de conserver la biodiversité exceptionnelle de la région de Campo-
Ma’an
ee- de développer sur des bases socio-économiques, des communautés
locales en relation harmonieuse avec leur environnement, et d’exploiter de
façon rationnelle les réserves des zones dites d’utilisations multiples.
Une proposition d’aménagement spatiale de la zone a été adoptée avec la creation sur carte de :
ff- trois zones d’utilisations multiples
gg- trois zones de protection ( réserve de faune de Dipikar, forêt de
protection de la montagne Nkolbengue et réserve écologique intégrale de
Ndio’o-Biwome
Une aire protégée côtière est envisagée pour préserver les tortues de mer.
Ce projet propose aussi sur le plan d’écodévelopement :
1. d’élaborer et appliquer un plan de développement socio- économique pour la
zone ;
2. Préparer et appliquer un plan de zonage et d’une stratégie de conservation sous un régime d’utilisation multiple ;
3. Délimiter et reclasser la région en zone de conservation de la biodiversité, à la
production forestière, à la foresterie communautaire et à la chasse ;
4. Préparer et exécuter des plans d’aménagement pour les différentes aires
protégées ;
5. Participer à l’élaboration et l’exécution des plans d’aménagement pour les forêts
de production.

État de conservation et valeur du site
La région de Campo-Ma’an est un site important pour la conservation de la
biodiversité en Afrique Centrale à cause de son haut degré d’endemisme floristique et faunique et à cause de la faible pression démographique et sa localisation dans une zone frontalière où il existe une autre réserve en Guinée Equatoriale.
La région de Campo/Ma’an présente un bon échantillon de la diversité biologique de la forêt atlantique biafréenne à l’Ouest et de la flore congolaise à l’Est. L’île de
Dipikar est riche en endémiques, à cause de son relatif isolement.
Campo-Ma’an constitue un site important sur le plan sous régional. Si l’exploitation forestière a perturbé la biologie de la frange côtière de la zone (Campo, Dipikar et Ma’an) le reste garde toute sa potentialité du point de vue diversité biologique et endémisme.
Le potentiel scientifique du site est important malgré l’extension de l’exploitation
forestière après les 25 ans concédés à la SFC.
Les potentialités touristiques de la région sont énormes avec le pipeline Tchad-
Océan qui aboutira au Nord de la réserve, et la création à terme d’un port en eau
profonde au Rocher du Loup. Le tourisme sera d’abord balnéaire autour de Campo avec navigation sur le Ntem jusqu’aux chutes de Menve’elé. L’exploitation à terme du minerais de fer des Mamelles contribuera à donner un vrai essor économique à la région avec cette fois des effets négatifs sur les écosystèmes côtiers, forestiers et lothiques.

Problèmes identifiés
L’attribution en 1968 d’une concession forestière dans une réserve forestière
constituait la première entrave à la législation par l’administration forestière. Si les
infrastructures routières existantes dans la zone sont le fait de la SFC, il est à noter que ces routes et ponts sont des voies d’accès des braconniers. La SFC a demandé une nouvelle concession dans la réserve de Ma’an considérée comme forêt de production. Ses activités se poursuivent normalement à ce jour dans cette forêt de production.
La gestion de ses forêts domaniales se situe encore au niveau de projet. Le
personnel existant est en nombre insuffisant et manque de motivation. Le plan
d’aménagement du site est encore à l’étude .
Le braconnage s’intensifie d’autant plus que les activités économiques vont
s’intensifier dans un avenir proche. Les employés de la SOCAPALM d’HEVECAM
font peser la menace sur le Nord tandis que les migrants et étrangers sévissent sur la partie côtière et Sud.
Dans la perspective de développement à terme il est prévu un barrage hydroélectrique sur le Ntem, ce qui ne manquera pas de perturber l’écosystème lothique, tandis que le pipeline Tchad -Kribi aura à coup sûr des repercussions négatives sur l’ensemble de l’écosystème de la zone. Coment pourra-t-on protéger efficacement la faune alors que la demande en protéines sera importante de la part des travailleurs du secteur pétrolier avec un fort pouvoir d’achat ?

Actions prioritaires pour la conservation et l’utilisation durable des
ressources.
De ce qui avait été proposé par Gartlan en 1989 à savoir :
hh- Mener une étude économique sur les projets d’extension des
plantations d’hévéa et des palmeraies au Nord de la réserve. Les
plantations devraient bénéficier d’une assistance technique pour permettre
aux ouvriers de s’adonner aux cultures vivrières, à l’élevage du petit bétail
et de la volaille, et réduire ainsi la pression exercée sur la réserve.
ii- Un plan cadastral d’aménagement du Département de l’Océan doit voir le
jour. Il devra accorder, dans ses grands projets d’aménagement, une
place de choix à la conservation.
jj- Des zones tampons doivent être créées autour de la réserve. Les limites
de celles-ci doivent être démarquées et entretenues.
kk- Il est nécessaire de fournir des ressources humaines et matérielles
adéquates à la réserve. Le conservateur ne dispose pas de véhicule et
cela dure depuis plusieurs années déjà. La quantité et la qualité du
personnel en place sont à revoir.
ll- Des programmes extensifs d’éducation sur la conservation de
l’environnement doivent être mis sur pied autour de la réserve.
mm- Le développement du tourisme doit être prioritaire dans la région;
Rien de tout cela n’a été entrepris . Par contre les projets GEF, SNV, TROPENBOS ont entrepris avec le Ministère de l’Environnement et des Forêts des études en vue d’une gestion durable des ressources naturelles du site. Il faudrait se pencher sur:
nn- Les études d’impacts que le projet de pipeline causera aux
écosystèmes forestiers et aquatiques.
oo- Les études socio-économiques sur la gestion future des ressources
avec la participation des populations.
pp- Un plan d’aménagement de l’ensemble de la zone en concertation
avec la Guinée Equatoriale et le Gabon.

Bibliographie
Culverwell J, 1997. Long term recurrent cost of protected area management in
Cameroon. WWF Cameroun, MINEF Yaoundé. 80 P + Annexes.
Fosy M, 1995. Etude sur les critères de la certification du bois tropical réalisé
dans la zone du Campo CED/SNV Yaoundé 34 pages.
Fosso B., 1986. La réserve de faune de Campo : réalités et perspectives
d’avenir. Mémoire, ENSA Dschang.
Gartlan S., 1989 La conservation des écosystèmes forestiers du Cameroun.
GEF, 1996. Campo-Ma’an biodiversity conservation and management projet.
Rapport 31 p. + annexes
Letouzey R., 1986. Notice de la carte phytogéographie du Cameroun. Inst. Carte
Internat. de la végétation Toulouse.
Tchabda R., 1986. Rapport technique la nouvelle réserve de Ntem-Bangola.
Bureau de la faune Kribi.
Thomas D., 1995. Botanical and ecological survey of the Campo/Ma’an area
Cameroon. Draft report.
Vivien J., & Faure J.J., 1985. Arbres des forêts denses d’Afrique Centrale.
Auteur : Zachée Tchanou 1998.

Liste de la flore endémique/menacée de Campo/Ma’an
Burseraceae Ancoumea klaineana (Okoumé)
Cesalpiniaceae Copaifera religiosa (Anzem) Dialium bipindense Didelotia
unifoliata, Gilletiodendron pierreanum (Mbambandi),
Monopetalanthus letestui, (Andoung) Toubaouate brevipaniculata
( zing), Librevillea klaineana
Ixonanthaceae Octhocosmus calothyrsus ( Moka)
Mimosaceae Calpocalyx heitzii (Minama)
Mimosaceae Oubanguia laurifolia (Meniuminsi)
Sapotaceae Kantou guereensis ( Mbele), Gluema ivorensis ( Djimbo)
Luxembourgiaceae Teshelea gabonensis ( Izombe)
Liste des mammifères rares (R) en disparition (D) endémiques (E) des réserves de Campo/Ma’an (Thomas 1995)

FAMILLE GENRE ESPECE INDICATION
Nycteridae Nycteris intermedia E
Hipposideridae Hipposideros curtus E
Mustelidae Mellivora capensis R
Felidae Felis aurata R
Panthera pardus
Trichechidae Trichechus senegalensis R
Elephantidae Loxodonta africana R
Hippopotamidae Hippopotamus amphibius D
Suidae Hylochoerus meinertzhageni R
Bovinae Syncerus caffer R
Cercopithecidae Cercocebus galeritus R
-//- C. neglectus R
Colobidae Colobus guereza, C. satanus R
Pongidae Pan troglodytes R
Gorilla gorilla R
Reptiles en disparition (D) et rares (R)
Crocodolidae : Crocodilus cataphractus (D)
Osteolaemus tetraspis (R)
Poissons endémiques
Mormyridae Marcusenius conicephalus
Marcusenius ntemensis

CEFDHAC - Processus de Brazzaville
LA GESTION DES ECOSYSTEMES FORESTIERS
DU CAMEROUN A L’AUBE DE L’AN 2000
Volume 2
(Monographies des sites critiques et annexes)
Timothée FOMETE NEMBOT
Zachée TCHANOU
Décembre 1998
IUCN, Yaoundé, Cameroun.



Source: LA GESTION DES ECOSYSTEMES FORESTIERS DU CAMEROUN A L’AUBE DE L’AN 2000
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Inoni Ephraim
He has held several positions of responsibility within the Civil Service including, the Assistant Secretary General at the Presidency of the Republic until his appointment as Prime Minister, Head of Government on 8th December 2004....
Source: spm.gov.cm

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Limbé offre des curiosités variées ainsi que des plages de sable noir qui lui donne un bel aspect sauvage. Dans cette petite ville, renommée pour la gentillesse de ses habitants, on ressent une tranquillité bienfaisante et le calme de la nature....
Source: Wikipedia, Cyberkoki, Le messager


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