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Ile de Manoka: Aventures et Plaisirs de la pirogue

 
Découvrez les beautés insoupçonnées des environs de Douala. L`Ile de Manoka se situe au large du petit port de pêche de Youpwé


Île de Manoka
Aventure et Plaisirs de la pirogue
Découvrez les beautés insoupçonnées des environs de Douala.
L´Ile de Manoka se situe au large du petit port de pêche de Youpwé, lui-même à quelques minutes seulement de Douala. Cette excursion sur la rivière puis en mer permet un dépaysement rapide, et garantie quelques frissons !

Programme :

Jour 1
Embarquement dans une pirogue artisanale à moteur [1] Navigation sur le fleuve Wouri, bordé de longs palétuviers aux grandes racines entremêlées qui donnent un décor singulier et forment une mangrove aux frises agréables [2]. Au sortir de Matanda Massadi, c´est l´immensité de la mer qui s´offre à nous [3] ! Visite du village de pêcheurs. Déjeuner composé de spécialités locales. Puis visite des plages sauvages de Manoka et découverte des singes qui peuplent l´île. Ballade vers la pointe de Souelaba. Dîner de poisson frais, veillée puis nuit sous tente.

Jour 2
Détente, baignade puis marche vers le village de Yoyo [4]. Retour en pirogue vers Youpwé.
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BWAPÉ, un îlot de misère: Oubliée par le Renouveau

Le campement est en état de délabrement avancé. comme dans les 46 autres de l’île de Manoka, il n’y a ni eau potable, ni électrification, ni école, ni centre de santé.

1- L’indigente cohabitation
A 35mn de Youpwé, un ramassis de cabanes jonche l’une des bordures de la mangrove littorale sur une distance de près 500m. Ces masures négligemment recouvertes de pailles sont pour la plupart juchées sur les pilotis. Une construction qui permet à ces 250 âmes qui y vivent de se prémunir des inondations en saison pluvieuse.
La zone est marécageuse, recouverte de hautes herbes et même dangereuse. Les habitants n’ont pas opté d’occuper les terres à l’intérieur de ce marais. Cette population est composée de deux nationalités, les Nigérians qui sont majoritaires et les Camerounais dont l’installation est récente. C’est sur cette population que règne Sa Majesté Jean-Paul Ngando. Il a été Intronisé en 2000 à la faveur d’une volonté gouvernementale de reprendre le contrôle des îles camerounaises à la suite du conflit territoriale de la presqu’île de Bakassi.
A Bwapé, ces étrangers qui étaient d’ailleurs très organisés, avec un chef à leur tête, avaient très mal apprécié la reprise en main des commandes par un Camerounais. Il aura fallu des manœuvres dissuasives des forces de maintien de l’ordre pour étouffer quelques velléités contestataires. Eux qui se considéraient en terrain conquis. Depuis lors, cette petite communauté qui ne vit que de la pêche et du fumage du poisson s’est remise tranquillement au travail. Chaque groupuscule “ familial ” a à sa tête un sous-chef. Il y en a ainsi trois. Les Camerounais qui sont originaires de la côte littorale, les Nigérians qui sont composés de deux ethnies : les Edjo et les Ogoni, occupant chacun un flan de ce campement. Trois églises (catholique, adventistes et évangélique) leur permettent d’entretenir leur foi.

2 - Ni d’eau, ni électricité
Seulement, Bwapé comme les 46 autres îlots qui constituent la circonscription administrative de Manoka, Douala VIè est dépourvu d’électricité et d’eau potable. Pour s’éclairer, les habitants de Bwapè utilisent des groupes électrogènes dont l’entretien est onéreux. En ce moment, seul celui d’un Nigérian est encore fonctionnel et n’alimente que sa seule cabane. Celui du chef qui permettait d’alimenter son bar est en panne, et le commerce est fermé. Les populations utilisent les lampes à pétrole. Une situation qui n’épargne pas le centre administratif de cette sous-préfecture. Le groupe électrogène de la mairie qui éclairait le centre administratif de Manoka est en panne.
Pis encore, les populations de Bwapé comme celles de tous ces îlots de Manoka souffrent considérablement du problème d’accès à l’eau potable. Elles sont obligées de se rendre à Youpwé pour se ravitailler à l’aide des fûts en plastique de 250 litres, qui reviennent à 3500 Fcfa le transport y compris. Soit 1000 Fcfa de transport et 10 Fcfa le litre à la fontaine. Enorme ! De l’eau qui sert prioritairement à la consommation. Pour le bain et la lessive, ils utilisent l’eau sale, salée et souvent boueuse de la mer.

3 - Pêche et activités connexes
Les habitants de Bwapé vivent essentiellement de la pêche. Une activité tenue par la communauté nigériane. En revanche, les Camerounais sont des revendeurs, souvent propriétaires des pirogues qu’ils sous-louent aux Nigérians contre la garantie de l’achat de toute la cargaison de la pêche. Une relation qui ne va pas sans entraîner les conflits. Puisque les Camerounais se plaignent régulièrement des comportements de leurs partenaires nigérians. Certains pêcheurs véreux de cette communauté, s’enfuient souvent avec les pirogues qui ne les appartiennent pas. Par ailleurs, les Nigérians déplorent eux aussi les tracasseries des autorités policières, administratives et traditionnelles. Les femmes, qui sont pour la plupart les épouses ou les compagnes des pêcheurs font dans le fumage du poisson. Une activité qui occupe tous les ménages, et qui est à l’origine de la création de ce campement.

4 - Ni écoles, ni centre de santé
Ici, on y observe des mioches qui déambulent à longueur de journée. Accompagnant leurs parents dans leurs activités quotidiennes. C’est que ces enfants ne vont pas à l’école. Aucune école n’existe à Bwapé. Celle qui a fonctionné jusqu’à la fin de l’année scolaire dernière n’avait que la Sil, le Cp, et Ce1. Les trois classes regroupées dans une même salle.
Aujourd’hui, elle sert d’office religieux à l’église adventiste. Et pour cause, le rapatriement volontaire des Nigérians l’année dernière a réduit la population de moitié. Les parents plus consciencieux sont obligés d’envoyer leurs enfants à Douala ou dans les campements voisins, chez des amis ou parents pour rattraper leur scolarité.
Le reste des habitants de cette île et les visiteurs n’ont pas droit aux soins de santé en cas de besoin. Même pas aux premiers soins. Aucune structure n’existant à cet effet. Dans les cas critiques, on met les voiles et transporte le malade en direction de Douala.

Par Mathieu Nathanaël Njog
Le Messager
Le 17-01-2007


Source:
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