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Jardin secret: Dina Bell, chanteur

 
Toujours aussi placide et débonnaire, l’homme au béret s’est ouvert.


Jardin secret: Dina Bell, chanteur


Yaounde, le 23 Janvier 2004
© Josy MAUGER, Cameroon Tribune
Toujours aussi placide et débonnaire, l’homme au béret s’est ouvert
Vous étiez en pleine répétition il y a quelques jours. Vous prépariez un spectacle ?

J’avais deux soirées ici à Douala dans un cabaret. J’étais en train de répéter avec l’orchestre de ce music-hall. Ces spectacles se sont très bien passés, j’ai dernièrement aussi joué dans un autre cabaret Jason City.

Beaucoup de chanteurs de renom se confinent un peu trop depuis quelques temps dans des cabarets…

Mais, ce n’est qu’une bonne chose si les cabarets reviennent, maintenant que tous les artistes font le "live". D’ailleurs, moi je le préfère au play-back. Quand je chante en "live", je sens que je suis en train de faire quelque chose d’autre que quand je suis en play-back.

Dans les années 80, vous avez été l’une des figures marquantes du makossa pur. Quels souvenirs gardez-vous de cette glorieuse époque ?

J’ai de très bons souvenirs de cette époque-là, pas par rapport à moi seul, mais aussi par rapport aux autres collègues musiciens. Je veux parler de Toto Guillaume, de Ngallé Jojo, de Joe Mboulè, de Ben Decca. Bref, je veux parler de tous ceux qui ont évolué pendant cette période-là par rapport à ce que la musique est devenue aujourd’hui.

Et qu’est-ce qu’elle est devenue?

Vous savez, le monde de la musique c’est comme la voie publique, tout le monde a le droit de marcher sur la chaussée. Mais il faut éviter d’avoir des accidents, la musique appartient à ceux qui ont de l’inspiration. Mais je constate qu’il y a un laisser-aller dans le makossa. Je voudrais également parler de ces jeunes qui aujourd’hui ne prennent pas trop de temps pour les textes. C’est plutôt devenu des textes pornographiques et non ceux qui portent des conseils. Moi, je crois que les textes forts m’ont distingué et ont également distingué les chanteurs de l’époque.

Où sont-ils passés ? Est-ce l’inspiration qui fait défaut?

Mais non, ils sont toujours dans la musique, Toto Guillaume par exemple, depuis son dernier album il y a dix ans, n’en a plus sorti. Mais, il travaille toujours en studio, c’est lui notamment qui arrange les disques de Grâce Decca, des jumeaux Epée et Koum et bien d’autres. Quant à moi, je suis toujours présent, il est vrai qu’il y a un petit découragement qui s’installe. Je viens de sortir un album, il y a un an, donc cela ne veut pas dire que j’ai disparu du monde de la musique. Je n’ai pas donné beaucoup de concerts au Cameroun
, ces derniers temps, mais je les donne ailleurs. J’ai été choqué, il y a quelques mois, après la sortie de mon nouvel album. Trois mois après la production du produit, je l’ai trouvé piraté. J’étais vraiment découragé moralement. Cela veut dire que j’ai fait ce travail pour ces pirates-là.

Les artistes Epée et Koum sont vos neveux, c’est bien ça ?

Oui, ce sont mes neveux. Je suis le cousin de leur père. Ils se sont intéressés à la musique que je faisais. Et comme j’ai vu qu’ils avaient du talent, je les ai présentés à mon ami Alhadji Touré qui a sorti leur premier album. Là, je crois que ça va pour eux.

Vous vivez entre le Cameroun et la France, comment vous organisez-vous ?

Je vis au Cameroun deux mois dans l’année, le reste en France. Mais, avec le studio d’enregistrement que je suis en train de mettre sur pied pour la jeune génération, je serai obligé d’être là. Je vais partir pour des concerts, cela est certain, mais je passerai plus de temps à Douala
.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à monter ce studio d’enregistrement?

C’est pour donner un coup de main aux jeunes artistes. C’est aussi par amour pour la musique et puis le temps passe vite, il faut commencer à préparer sa retraite. S’il faut que je meure un jour, je devrais laisser un studio d’enregistrement.

Chanteur romantique, votre légendaire béret vous a collé une étiquette de séducteur, l’êtes-vous réellement ?


(Rires) Mais ce n’est pas moi à le dire. Si les gens le pensent, cela ne peut que m’enchanter.

Qui est Dina Bell ?

Je m’appelle Dina Ebongue Charles. Je suis né en mai 1953 ici à Douala. Mon père était d’Akwa et ma mère est de la famille Bell. Toute mon enfance, je l’ai passée ici à Douala. Je suis deuxième d’une famille de sept enfants. J’ai un frère aîné, quatre jeunes sœurs et un petit frère. Ils vivent entre le Cameroun
et l’étranger.

On vous dit timide, est-ce vrai ?

Non, pas du tout. Je suis plutôt calme. Il y a une grande différence entre les deux. Je ne me laisse pas marcher dessus. Il est vrai qu’à mes débuts, je passais un peu inaperçu sur la scène mais je crois qu´en ce moment j’ai travaillé ma scène. Depuis 25 ans que je chante, ce n’est plus le Dina Bell de 1981 qu’on retrouve sur scène.

Vous ne faites pas votre âge…

(Rires) Oh oui, il paraît que je suis bien conservé, que je fais jeune, cela ne dépend pas de moi, mais de mon corps.

Toujours pas marié ?

Non pas encore, je n’ai pas encore trouvé l’âme sœur. J’ai essayé une fois, j’étais fiancé, je suis même allé au niveau de la dot, mais ça s’est arrêté là. Il y avait incompatibilité d’humeur avec mon ex-fiancée. Mais cela ne veut pas dire que le mariage ne m’intéresse pas, le jour où je trouverai l’oiseau rare, je me marierai.

Avez-vous des enfants ?

Oui, j’en ai quatre. L’aîné a 20 ans et le dernier 8 ans. Trois filles et un garçon. Alexandra, Muriel, Leslie et Bobby, le garçon.

Avec la même mère ?

Non, je les ai eus avec trois mères différentes. Ils vivent tous chez leurs mères respectives. Les trois filles sont en France
, le garçon vit à Yaoundé.

Quelle éducation aimeriez-vous qu’ils aient ?

Je crois que l’éducation des enfants, c’est la mère et le père qui la leur donnent. Quand l’un d’eux n’est pas présent, l’autre doit leur inculquer une bonne éducation. Je crois que mes enfants reçoivent une bonne éducation à partir du moment où ce sont des enfants bien élevés.

Quel genre de papa êtes-vous ?

Je suis beaucoup mes enfants. Je suis un papa très cool, le papa qui, au contraire, empêche la maman de taper, de crier. Je suis le papa qui parle plutôt à ses enfants, c’est-à-dire qui privilégie le dialogue.

Etes-vous un homme heureux ?

Par rapport à mon boulot, je peux dire que ça va. Je ne me plains pas, il est vrai que les pirates ne nous laissent pas travailler comme il faut. Côté familial aussi, je crois que ça va, même comme je suis vieux garçon, je ne m’ennuie pas. Je crois que tout va bien.

Avez-vous des biens? La musique a-t-elle fait de vous un homme riche ?

Je ne suis pas un homme riche mais je ne me plains pas et à partir du moment où je peux m’offrir ce dont j’ai besoin, cela me suffit. Il est vrai que je n’ai pas touché mes droits d’auteur depuis longtemps, mais ça va.

Le succès de l’époque a-t-il attiré vers vous les femmes ?


(Rires) Si je rencontre une femme qui me plaît, je la drague, cela ne veut absolument pas dire que c’est elle qui doit venir vers moi. Il faut qu’elle ait quelque chose dans la tête, je ne voudrais pas qu’elle soit exceptionnellement un canon ou un top model. Je voudrais plutôt avoir une femme qui aime ma famille, mes amis et qui aimerait mes enfants comme je l’aimerais. Bref, une femme qui a des choses dans la tête.

Quel est votre plat préféré?

J’aime bien le ndolè, le achu, le mbongo tchobi.

Quel est votre pire souvenir?

Mon pire souvenir, c’est la sortie de mon premier album " Yoma Yoma ".

Comment ça ?

Ce n’est pas parce que " Yoma Yoma " a fait boum, ce n’est pas parce qu’il a été le disque de l’année. Les mélomanes ne le savent peut-être pas, mais ça été aussi mon pire souvenir. Parce que ce disque, j’étais en train de le travailler en France avec quelqu’un, mais alors, mon co-producteur l’a sorti au Cameroun sans que je ne sois au courant.




Source: Cameroon Tribune
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