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Gaston DONNAT: MISE AU POINT CONCERNANT LA PÉRIODE HISTORIQUE 1944-1947

 
Bref résumé chronologique concernant les ORIGINES DU PROGRESSISME CAMEROUNAIS, par Gaston Donnat. - Article rélayé de PNPA -


MISE AU POINT DÉFINITIVE
CONCERNANT LA PÉRIODE
HISTORIQUE 1944-1947
DU CAMEROUN
Gaston DONNAT

Compte tenu du très grand nombre d´erreurs et de confusions que j´ai constatées dans quasi toutes les parutions d´auteurs camerounais ou français visant cette période, je juge nécessaire, avant que je ne disparaisse, de faire la présente mise au point.

Ces erreurs et ces confusions proviennent du fait que pratiquement aucun témoin ayant vécu cette époque n´a laissé un récit détaillé et précis des événements survenus.

A mon avis, la meilleure méthode consiste en un bref résumé chronologique me concernant.

1. Arrivé à Douala le 10 avril 1944, j´y rencontre Maurice Soulier et Étienne Lalaurie. Ils me décrivent la situation. Il s´agit d´une période présyndicale car les syndicats véritables sont interdits. Il y a, sur le plan revendicatif (il s´agissait surtout de revendications individuelles) deux associations du type des amicales ayant existé en France.

a) « L´Amicaline des chemins de fer », alors dirigée par Léopold Moumé Étia.

b) « L´Association syndicale des Fonctionnaires et Assimilés du Cameroun » (A.S.F.A.C.), alors dirigée par Maurice Soulier.

La 1re regroupe uniquement des Camerounais des Ponts et chaussées, Travaux Publics, Chemins de fer.

La 2e ne comprend que des Européens.

Les deux sont limitées par les Règlements locaux et contrôlés par l´Administration coloniale alors omniprésente au Cameroun français.

Sur le plan politique, il n´y a quasiment rien.

On peut noter la « Jeucafra » qui, créée par l´Administration coloniale, a débordé de son rôle, [PAGE 21] et tente de devenir un organisme de défense de ceux qu´on appelait les « Évolués ».

2. – Le 15 avril 1944, arrivée à Yaoundé

Rencontre avec Maurice Méric, artiste dramatique possédant une culture marxiste solide.

Je demande des conseils au député communiste Henri Lozeray bloqué à Alger. (Lettre postée le lendemain de mon arrivée).


3. – Mai 1944 à Yaoundé

Avec Méric, nous projetons la création d´un Cercle d´Études et pour cela, j´utiliserai mes relations avec les moniteurs de l´École Régionale de Yaoundé, profitant de ma situation de directeur-adjoint.


4. – Juin 1944 à Yaoundé

Création du « Cercle d´Études marxistes » de Yaoundé (clandestine jusqu´en janvier 1945).

Les réunions ont lieu à mon domicile de N´Kolinguet tous les mardis.

25 Camerounais dont : Ruben Um Nyobé, Charles Awalé, N´Goo, Ebakissé, Sakouma, A. Fouda, Jacques N´Gom.... etc., (j´ai malheureusement oublié les noms des autres).

6 Français : Maurice Méric, Gaston Donnat et son épouse Liberté, Guy Benoît (peu souvent présent), Émilie Jacquot (à partir de décembre 1944), Riout (à partir de juin 1945).

Il n´y a jamais eu d´autres membres français faisant partie de ce Cercle qui fonctionne de juin 1944 jusqu´à mi-septembre 1945.


5. – 28 juillet 1944 à Yaoundé

Réunion avec une délégation venue de Douala comprenant Maurice Soulier, Léopold Moumé Étia, Étienne Lalaurie, Lapeyre, Bonnecaze.

a) On y discute de la future création d´un mouvement syndical au Cameroun. Maurice Soulier se charge des statuts et entrera en communication [PAGE 22] avec la direction de la C.G.T. reconstituée à Paris. Pour démarrer : une Union régionale sera créée à Douala, une autre à Yaoundé. Dès les possibilités légales, les statuts des syndicats créés seront déposés, puis ceux des Unions régionales.

Provisoirement Douala assurera la correspondance avec le gouverneur.

L´objectif à atteindre : création de nombreuses Unions régionales puis « l´Union des Syndicats Confédérés du Cameroun » (U.S.C.C.).

b) On prévoit un « Cercle d´Études marxistes » à Douala en profitant du prochain retour de congé du camarade Guerpillon, compétent en connaissances marxistes.


6. – Fin août 1944 à Douala

Dépôt des statuts d´un « Cercle d´Études Sociales et Syndicales » par Guerpillon revenu de congé.


7. – Fin décembre 1944 à Douala

Dépôts des statuts de plusieurs syndicats et de ceux de « l´Union Régionale des Syndicats du Cameroun » par Maurice Soulier.

C´est le sigle qu´il emploie dans ses lettres qu´il signe : soit : pour le bureau de l´U.R. des S.C., soit : pour le bureau de l´Union régionale (archives personnelles).


8. – Fin décembre 1944 à Yaoundé

Dépôt des statuts du « Cercle d´Études Sociales et Syndicales », lesquels n´étaient qu´un leurre et étaient signés de quelques Européens sympathisants mais sans activité, dont M. Bédu.

Le vrai Cercle continua à fonctionner à mon domicile avec ses effectifs habituels. Le second n´a pratiquement eu aucune activité.

Il s´est trouvé quelques Européens démocrates que nous fréquentions : M. et Mme Arnaud (directeur de l´Enseignement), M. et Mme Perrucca (instituteurs), Mme Sauze (institutrice), M. Flert (professeur), [PAGE 23] M. et Mme Prats (mécanicien-auto), M. et Mme Martel, M. et Mme Bédu (enseignants), M. Daman (petit planteur), M. Lefèbre (architecte).

Les uns ou les autres ont été une fois ou deux invités à une de nos réunions de N´Kolinguett.


9. – 2 janvier 1945 à Yaoundé

Dépôt des statuts de plusieurs syndicats et de ceux de l´Union des Syndicats de Yaoundé.

Siège : 1) à mon domicile de N´Kolinguett; 2) vers avril 1945, au local nous ayant été attribué par l´administrateur chef de Région.


10. – De janvier 1945 à septembre 1945 à Douala et Yaoundé

Travail d´organisation, d´éducation, de propagande.

A Yaoundé, une réunion tous les soirs, au local.

Ébauches d´Unions dans l´intérieur du pays.

– Entrée en relation avec le bureau confédéral de la C.G.T., à Paris et les responsables des fédérations d´industrie (U. Gle des fédér. de fonctionnaires, enseignement, cheminots, etc.). Paris conseille la création d´une Union des Syndicats nationale Camerounaise soutenue par la C.G.T. française.

– Intense travail de propagande depuis Douala et Yaoundé.

– Dès juin 1945, violente campagne colonialiste antisyndicale, à Yaoundé surtout (journal « Le Cameroun libre »).


11. – Début 1945, à Douala

Départ de Guerpillon pour Paris, appelé par le gouverneur Saller pour travailler à ses côtés.

Fin de l´activité du Cercle de Douala.

Nota : à mon arrivée à Douala en avril 1946, je n´ai trouvé aucune trace de l´activité de ce cercle, aucune archive, aucune correspondance avec Paris. Il est vrai que la « Section coloniale » du P.C.F. ne s´est manifestée qu´en début 1946, pour ce qui nous concerne au Cameroun. [PAGE 24]



12. – Le 8 mai 1945 à Yaoundé


Manifestation de rue antiraciste, anticolonialiste à l´occasion de la défaite des nazis, organisée par l´Union des Syndicats.


13. – Vers la mi-mai 1945 à Yaoundé

– Discussion au « Cercle d´Etudes » sur la nécessité de l´existence d´un Mouvement National Camerounais avec comme objectif l´Indépendance.

– Des contacts sont pris avec diverses personnalités dont M. Fouda Ongba, notable Éwondo : sans succès.


14. – Vers la mi-septembre 1945 à Yaoundé

– Grand meeting tenu par l´Union des Syndicats sur le marché de Mokolo débordant d´auditeurs.

Orateurs : Charles Assalé – Gaston Donnat. Protestation contre les menaces colonialistes.

– Durant tout le premier semestre, la nouvelle de nos activités à Douala et Yaoundé s´était répandue dans tout le pays : des syndicats de petits paysans se créaient; Kribi, Édéa, Dschang, etc. commençaient à s´organiser.


15. – Du 25 septembre au 4 ou 5 octobre 1945

Événements de Douala.

Grève sauvage et manifestations violentes des travailleurs et de la population. Quelques Blancs molestés.

Immédiatement : État de siège, armement des Blancs, chasse aux « Nègres » jusque dans leurs quartiers (des dizaines de morts et de blessés).

Arrestation à Douala de Maurice Soulier, Étienne Lalaurie et Léopold Moumé Étia. Les deux premiers avaient été agressés chez Lalaurie par des Blancs furieux, mitraillant leur domicile. Lalaurie, se défendant, avait tué un Blanc, (la seule victime blanche des événements). Putsch des Blancs, maîtres de la ville. Lalaurie et Soulier, enlevés échappent par miracle au lynchage puis sont réemprisonnés. [PAGE 25] A Yaoundé, Gaston Donnat, Emilie Jacquot et Riout sont enlevés, internés à Edéa, à Portée du putsch ultra-colonialiste.

L´arrivée de troupes aéroportée met fin aux incidents.

Le gouverneur Delavignette rétablit l´ordre : esprit pré-néocolonialiste, Moumé Étia et Soulier sont libérés, Donnat est envoyé à Ébolowa.

Événements dus à : denrées alimentaires rares et hors de prix, déceptions des militaires démobilisés à leur retour de la guerre, première prise de conscience de masses pauvres vers un refus de l´acceptation de leur misère, des vexations racistes, de l´oppression, ayant pris ses sources dans le contenu de la propagande syndicale et dans le sens de la défaite des nazis.


15 A la mi-Octobre 1945 à Douala, Yaoundé, Ébolowa

– Gouverneur Delavignette et son équipe : néocolonialisme en marche.

– Soulier et Moumé Étia reprennent leur travail syndical, mais :

1) Pratiquement tous les anciens Européens de l´A.S.F.A.C. refusent d´adhérer aux syndicats à côté des Camerounais.

2) Les événements de Douala ont jeté le trouble dans les populations et Soulier se prépare à partir en congé.

– A Yaoundé, c´est la dispersion complète des éléments progressistes européens. Le Cercle d´Études est dissous.

– A Ébolowa, où l´on m´a envoyé, je suis réduit à peu de choses.


16. – Mi-octobre 1945 à Ébolowa

Je suis convoqué à Éséka pour y rencontre Riv, délégué de la C.G.T. qui m´annonce le départ de Soulier et le désir de la C.G.T. de me voir rejoindre Douala pour m´occuper de l´Union des Syndicats qu´il faut parachever.

Il me fait part du soutien du P.C.F. en France.


17. – Fin octobre 1945 dans tout le Cameroun « Français »


Élections à l´Assemblée constituante française. [PAGE 26]

Notre candidat, Charles Assalé, non celui des Syndicats, mais celui du Cercle. Il fait un score appréciable sans qu´il ait pu mener une campagne électorale sérieuse.

Élus : le prince Manga Douala Bell et le Dr Aujoulat.


18. – Décembre 1945 à Ébolowa

Passage de la mission de la C.G.T. (Deniau, M. Gamonet), accompagnée de Soulier. Je me joins au groupe. Nous visitons Yaoundé, Bafia, Bafoussam, Dschang, N´Kougsamba. Tournée inutile, chapeautée par l´Administration.

Deniau m´a paru peu motivé par les problèmes camerounais, style néocolonialiste. M. Gamonet, léger, sceptique, cynique même : son seul rôle, la défense juridique de l´accusé Étienne Lalaurie.


19. – Avril 1946 à Douala

– Installation à l´École professionnelle au titre de directeur provisoire pour un an : très grosse responsabilité car tout est à y refaire, tâche pénible et préoccupante.

– Mise en marche de l´« Union des Syndicats Confédérés du Cameroun » qui n´est qu´ébauchée.

– L´U.Rle de Douala a pris un bon départ grâce à Soulier et Moumé Étia.

Les statuts avaient été déposés avant mon arrivée et Soulier avait obtenu un local confortable.

Il s´agissait d´organiser les U.Rles de l´intérieur, de faire ensuite fonctionner les instances régulières et d´entretenir des relations avec Paris.

L´U.Rle de Yaoundé est reconstituée avec Um d´abord, puis N´Gom ensuite.

Celle d´Edéa sera bientôt dirigée par Um.

Bientôt 10 U.Rles existeront et l´U.S.C.C. regroupera près de 60 000 adhérents.


20. – Au cours de l´année 1946,
« l´Union des Syndicats Confédérés du Cameroun » se pourvoit d´instances régulières.

1) La commission exécutive à laquelle participent [PAGE 27] les délégués des Unions Régionales, des fédérations syndicales et de certains syndicats non fédérés.

2) Le bureau de l´Union dont j´étais le secrétaire général, Claude Akono le trésorier et Charles Assalé le secrétaire administratif permanent. Une dactylo était rétribuée. (Cf. le P.V. de réunion du bureau du 10/01/1947, archives personnelles).


21. – Le Cercle d´Études de Douala – 1946

A mon arrivée : aucune archive, mais j´ai commencé à recevoir de la correspondance émanant de Raymond Barbé, responsable de la Section Coloniale du P.C.F.

Je n´étais donc qu´un correspondant, ne pouvant me consacrer à la reconstitution du Cercle par manque de temps...

A l´arrivée d´un camarade marxiste venu de France, je lui demandai de prendre la place de Guerpillon. Il accepta. Mais cela ne dura pas plus d´un mois après lequel, ce camarade refusa toute activité au Cameroun, avec des arguments racistes.

Je ne revis donc qu´un simple correspondant et à ce titre, je reçus le géographe Jean Dresch, chez moi, qui m´apportait des informations (mai 1946).


22. – Dès 1946, contacts avec des personnalités

Objectif : la création d´une union des Camerounais contre le colonialisme, visant l´Indépendance.

En l´absence d´un Cercle constitué, je me trouvais seul avec Assalé et ne pouvais communiquer avec Um, à Édéa, que par lettre. Les autres étaient trop dispersés.

Nous avons pensé à un « Rassemblement camerounais ».

Échec de nos contacts, l´affaire est laissée en instance.


23. – 2 juin 1946. Élections à la deuxième Assemblée constituante

Charles Assalé de nouveau candidat, mais avec [PAGE 28] peu de moyens et aucune organisation politique de base. Résultats médiocres pour lui.

Élus les mêmes Douala Bell et Aujoulat.

Nota je n´ai été candidat à aucune élection car ç´aurait été contraire à l´opinion que je me faisais de mon rôle au Cameroun : solidarité temporaire... puis le Cameroun aux Camerounais.


24. – Juillet 1946. Coopérative ouvrière de l´U.S.C.C.

Fonctionnant au rez-de-chaussée du local de l´U.S.C.C.

Gérant : Charles Assalé.

Chargé des relations avec les fournisseurs : un camarade européen.

Nos fournisseurs étaient les adhérents des syndicats de petits paysans de la région de N´Kongsamba.

Les adhérents de l´U.S.C.C. pouvaient acheter les produits vivriers pratiquement introuvables à Douala et hors de prix.

Gros succès :

Mais déception avec l´Européen qui utilise notre coop. pour effectuer un trafic illicite d´alcool frelaté : affaire heureusement réglée sans dégâts.


25. – Date oubliée

Grève très importante dans les scieries, à l´embouchure du Wouri, action syndicale positive.


26. – Fin mars 1947 à Douala

Charles Assalé, de retour d´un voyage à Paris, nous informe des grands succès remportés en Afrique par le « Rassemblement Démocratique Africain » (R.D.A.). Le Cameroun est en retard.

Nous décidons, en accord avec Um Nyobé qui se trouve à Édéa, de créer un mouvement qui adhère au R.D.A.

Après réflexions, nous décidons de l´intituler : « Union des Populations du Cameroun » (U.P.C.). Ce sigle est destiné à marquer la spécificité du pays et son orientation très large. Il sera ouvert à tous [PAGE 29] les Camerounais décidés à faire avancer le pays vers le progrès et l´indépendance.

L´U.P.C. sera indépendante de tous les partis européens seulement alliée avec les autres mouvements démocratiques africains.

Nous étudions les statuts de l´U.P.C.


27. Début avril 1947 – Douala

Mon départ en congé était fixé vers le 10 avril.

Les consignes étaient passées au bureau exécutif de l´U.S.C.C. : Charles Assalé en assurant le secrétariat.

Visite au Cameroun d´André Tollet, secrétaire confédéral de la C.G.T. Logé dans ma chambre à Douala, tout son séjour se déroulera à mes côtés.

Visite à l´Inspection du travail et mise au point du rôle des syndicats.

Tournée dans le pays : nous avons visité Ajaouné, Bafia, Bafoussam, Dschang, N´Kongsamba... partout, nous contactions les responsables syndicaux puis nous les accompagnions, en délégation, auprès des administratifs.

Nous sommes intervenus à la plantation-bagne de la Dizangué (Édéa) en présence de Ruben Um Nyobé, secrétaire de l´U.Rle Sanaga-Maritime.


28. – Le 10 avril 1947 à Douala

Départ pour Dakar où avec Charles Assalé, à la demande d´André Tollet, nous allions représenter le Cameroun à la conférence de la « Fédération syndicale Mondiale » (F.S.M.).

En réalité, le délégué officiel était Charles Assalé (cf. la décision du bureau de l´U.S.C.C. du 10/01/1947.

Ma présence à Dakar était fortuite et ne coïncidait qu´avec mon départ en congé : ce ne fut qu´une escale vers Alger.


29. – Retour au Cameroun en 1948

– Tournée d´information au titre de « conseiller de l´union française ».

– Ruben Um Nyobé se trouvait à Bamako, au [PAGE 30] congrès du R.D.A., Charles Assalé était absent lui aussi.

Je fus reçu par Jacques N´Gom et Bagal, hébergé à New-Bell.

N´Gom était alors le secrétaire administratif permanent de l´U.S.C.C. et Bagal l´un des responsables de l´U.P.C.

On me remit la carte d´adhérent no 1 de l´U.P.C. dont les statuts avaient été déposés par Um en avril 1948. Les cartes étaient en cours d´une distribution qui connaissait un grand succès. Ce que je constatai à Douala, en Pays Bassa, à Yaoundé, en Pays Bamiléké, à N´Kongsamba.

Raymond Barbé me rejoignit à Douala et nous participâmes à une grande manifestation de l´U.P.C. à Dschang et à une réunion publique à Douala : la foule ne put être contenue dans une grande salle, une foule importante dut s´amasser à l´extérieur.

En 1949, je trouvai une section de l´U.P.C. à Fort Foureau, à la frontière du Tchad.

L´U.P.C. en quelques mois était devenu un grand mouvement.

J´atteste sur l´honneur que toutes ces informations sont exactes, que mes camarades français et moi n´avons fait qu´aider nos amis camerounais et qu´à partir d´avril 1947, aussi bien l´« Union des Syndicats Confédérés du Cameroun » que l´« Union des Populations du Cameroun » (U.P.C.) ont été des organisations absolument indépendantes et dirigées uniquement par des Camerounais.


Fait à Manosque, le 20 mars 1987
Gaston DONNAT


Documents personnels sauvés de la destruction en Algérie :

1. Allocution radiodiffusée par Radio Brazzaville au nom de l´Union des Syndicats de Yaoundé, par Gaston Donnat (avril 1945).

2. Lettre de Soulier au gouverneur du Cameroun (5 février 1946). [PAGE 31]

3. Lettre au directeur de l´Enseignement (de Soulier) (5 février 1946).

4. Nomination de G. Donnat à la direction de l´école professionnelle de Douala.

5. Tract distribué à Douala en 1946 au nom du bureau de l´U.S.C.C., quatre pages traçant le rôle et les revendications du mouvement syndical camerounais.

6. Communiqué de l´U.S.C.C. : P.V. de la réunion du bureau du 10/01/1947, signé du secrétaire administratif : Charles Assalé.



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Abraham Fossi Sighoko, fils d’un maquisard, déballe le testament caché de l’UPC. A partir du sommet de la chute de la Metché, les UPCistes étaient projetés au fond des eaux tumultueuse de la Mifi.
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Immortel Um Nyobè, le legs de la refondation, par Dr Simon Nken, historien 13/09/2007
En commémorant l’anniversaire de l’assassinat Um Nyobe, imposant ainsi son œuvre dans l’historiographie du Cameroun indépendant, nous suggérons la mise en œuvre d’une véritable refondation de ce qui devrait être la république du Cameroun....
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13 septembre 1958 - 13 septembre 2007 Ruben Um Nyobé est immortel
Messmer glorifié, Um Nyobé ignoré...
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Ruben Um Nyobè, secrétaire général de l´Union des Populations du Cameroun (1913-1958)
Par Paul Yange
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Le Kamerun : L’indépendance réelle d’abord, mars 2007, 280 pages, Bakang ba Tonjè, Editions Kunde
Dans ce 2ème ouvrage qui apparaît 2 ans après “ Les derniers jours de Ruben Um Nyobé ”, l’auteur revient sur la naissance de l’UPC; explique “ les enjeux réels de la colonisation et la résistance africaine …...
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Eseka: La deuxième vie du Mpodol
La statue de Ruben Um Nyobè trône désormais à quelques mètres de sa tombe....
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Histoire : Mai 1955 : Pourquoi ces massacres ? Par Samuel Mack-Kit *
Comment la France a violemment réprimé le mouvement nationaliste camerounais....
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TRIBALISME ET PROBLÈME NATIONAL EN AFRIQUE NOIRE. par Elenga Mbuyinga
Ce qu`on appelle le " tribalisme " est souvent la forme qu`y revêt la question des nationalités. Le débat politique sur le tribalisme et la question nationale en Afrique noire, et particulièremen Kamerun, est replacé ici dans son contexte historique....
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ANGLOPHONE, FRANCOPHONE : FALSE AND REAL MATTERS ABOUT THE NEED OF DEMOCRACY AND DEVELOPMENT OF KAMERUNIANS [*], by Manfred S. NGU
what is the difference between a Bamenda man and a Bamileke man, a Fontem man and a Dschang man, a Bakweri man and a Douala man, a Bakossi man and a Mboh man ? void of distrust we has to completely eradicate the French and British cultures from our b...
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N´TUMAZA PARLE À NOUVEAU... Mongo Beti et N´Deh N´Tumaza (PN.-PA.)
Pourquoi Paris à cette époque n`a-t-il pas choisi Soppo Priso, au lieu d`Ahidjo, pour en faire le Président du Cameroun ? C`est parce qu`il y a une aspiration nationaliste authentique chez Soppo Priso. Paris a écarté Soppo Priso, parce qu`il a compri...
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AUX ORIGINES DU PROGRESSISME CAMEROUNAIS,Par Gaston Donnat
LA VÉRITÉ SUR LES PREMIERS PAS DU PROGRESSISME CAMEROUNAIS
- Correspondance de Gaston Donnat (auteur) à PN.-PA....
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Dieudonné NLOMNGAN BASSE: Une mise au Point à propos du "Plaidoyer pour le patriote martyr" de Monsieur Wonyu II
Le Journal "Combat Kamerounais" accuse Wonyu II d`avoir reproduit l`article intitulé "L`itinéraire d`un martyr, Ruben Um Nyobé", sans permission...
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UM NYOBE RUBEN EN UN MOT - Synthèse de Rudoph Ahanda Mbock
« il est donc clair que sans l’UPC, notre peuple serait resté dans la complète ignorance de son statut et par cela même de son avenir. Sans l’UPC, le problème camerounais n’aurait jamais été soulevé devant les Nations unies. Sans l’UPC, le peuple cam...
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Assassinat de Lumumba: Un gendarme belge parle - le retour de Gizenga
Comment l`AméricAfric, la Belgique, la FrançAfric et l`ONU furent les fossoyeurs de Lumumba et de la démocratie congolaise naissante...
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PANAFRICANISME OU NEO-COLONIALISME ? Un problème posé et à résoudre Zentho Nationy BADY
PANAFRICANISME OU NEO-COLONIALISME ?
Un problème posé et à résoudre
Zentho Nationy BADY...
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La Vérité sur le Comité Révolutionare (Suite). OU EN EST LA REVOLUTION CAMEROUNAISE? Ndeh Ntumazah et Mongo Beti
OU EN EST LA REVOLUTION CAMEROUNAISE?
Ndeh Ntumazah et Mongo Beti
Interview du camarade Ndeh Ntumazah, l`un des signataires du texte reproduit ci-dessus, recueillie à Londres le 26 octobre 1981...
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La Vérité sur le Comité Révolutionare (Suite). OU EN EST LA REVOLUTION CAMEROUNAISE? Ndeh Ntumazah et Mongo Beti
OU EN EST LA REVOLUTION CAMEROUNAISE?
Ndeh Ntumazah et Mongo Beti
Interview du camarade Ndeh Ntumazah, l`un des signataires du texte reproduit ci-dessus, recueillie à Londres le 26 octobre 1981...
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LA VERITE SUR LE COMITE REVOLUTIONNAIRE (UPC)
LA VERITE SUR LE COMITE REVOLUTIONNAIRE
Abel KINGUE et Ndeh NTUMAZAH (1963)
© Peuples Noirs Peuples Africains no. 25 (1982) 9-47...
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Osende Afana : un intellectuel assassiné dans le maquis
Il y a quarante ans, jour pour jour, le brillant économiste et le plus maoïste des upécistes était abattu dans les maquis du Deuxième front, non loin de la frontière du Cameroun avec le Congo. Par Edmond Kamguia K....
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MOUKOKO PRISO (nom de Maquis: Elenga Mbuyinga)
J`ai connu Elenga Mbuyinga avec ses écrits bien avant de découvrir avec plaisir que derrière ce pseudonyme se cache le grand nationaliste Moukoko Priso. (Dikobe)...
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Les magouilles de l´ONU en Afrique. Par Moukoko Priso
A chaque fois que Um Nyobé se présentait aux Nations unies, la France mettait en avant des délégués camerounais qui tournaient en dérision l’idée d’unification. Il y avait donc de multiples obstacles : l’idée de réunification des Cameroun n’emporta j...
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Histoire Occultée de la Décolonisation Franco-Africaine
La France a lâché les colonies non pour des raisons morales mais économico-racistes....
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La Longue Marche d’un Mouvement révolutionnaire
Nos sommes les fiers descendants de ceux de nos ancêtres qui ont résisté à l’esclavage. Nous servons la mémoire de ceux qui à partir de 1884 résistent à la pénétration allemande. Nous nous reconnaissons dans le combat de Samba Paul Martin et Douala M...
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Coopération, mondialisation, NEPAD pour le développement de l’Afrique ?
l’Histoire humaine ne livre aucun, absolument aucun exemple de pays qui s’est développé grâce à l’aide des pays qui dominaient le monde à la même époque. Prétendre le contraire relève n’est tout simplement pas sérieux.
Par MOUKOKO PRISO...
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A la découverte de Ruben Um Nyobé
Né en 1913 près de Boumyebel, Ruben Um Nyobé est sans aucun l`un des plus grands leaders de la cause indépendantiste et de la luttre contre l`oppression au Cameroun... Par Samuel Nelle
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Ahmadou Babatoura Ahidjo, il y a 17 ans: 30.11.89- 30.11.06 tradition : ostracisme et violence à l’encontre des morts; Achille Mbembe
Jusqu’alors, cette violence avait surtout frappé les vaincus de l’histoire coloniale. Le plus célèbre de ces «héros maudits» de la fut Um Nyobè. Ce fut aussi le cas de Moumié, de Ouandié. Douala Manga Bell et Paul Martin Samba ont fait l’objet d’une...
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EVOCATION - LE 6 NOVEMBRE 1982 DANS NOTRE HISTOIRE
La suite de la contribution de Abel Eyinga....
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RELIGION OU COLONIALISME ? par Ruben UM NYOBE
© Peuples Noirs Peuples Africains no. 10 (1979) 55-65 - La religion doit fixer les premiers regards sur l`administration. C`est surtout par le fait qu`elle impose que peuvent être contenus les esclaves... Nécessaire à tous les hommes elle n`a plus...
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HOMMAGE A LA MEMOIRE DE RUBEN UM NYOBE PÈRE DE LA REVOLUTION KAMERUNAISE
Par Ndjel KUNDE - © Peuples Noirs Peuples Africains no. 9 (1979) 145-154...
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Cinéma : L`histoire du Cameroun ne s`affiche pas
Les documentaires des cinéastes locaux sur ce sujet sont presque inexistants....
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L´homme qui partagea le dernier repas de Moumié.
"Quand les jeunes Africains créaient l`histoire" L`ouvrage de Jean Martin Tchaptchet est aussi une remarquable galerie de portraits de Camerounais de sa génération, saisis tels qu`ils ont été dans leur jeunesse....
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The Passing of Patrice Lumumba; by John Henrik Clarke (1961)
Lumumba was and is still being extolled this "best son of Africa," this "Lincoln of the Congo," this "Black Messiah," whose struggle was made noble by his unswerving demand for centralism against all forms of Balkanization and rendered heroic by his...
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Entretien avec... Marthe Moumié
“ Je n’ai fait que mon travail, celui d’une veuve qui honore son mari ”...
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Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






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