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Fête Internationale de la Musique: Douala force le patrimoine

 
Les musiciens camerounais se sont donnés à cœur joie le 21 juin pour magnifier leur art. Dans le cadre de la 23ème fête internationale de la musique. Oubliant un tant soi peu les misères que leur cause la piraterie de leurs œuvres. Flash back sur la


Les musiciens camerounais se sont donnés à cœur joie le 21 juin pour magnifier leur art. Dans le cadre de la 23ème fête internationale de la musique. Oubliant un tant soi peu les misères que leur cause la piraterie de leurs œuvres. Flash back sur la célébration à Douala, Yaoundé et Bafoussam.


Boulevard de la Liberté, à Douala. L’une des voies est barrée par un énorme podium émettant des sons stridents, devant le Centre culturel français. Ce 21 juin 2004, environ 3000 personnes sont rassemblées devant l’institution culturelle française, pour célébrer les musiques et rythmes du patrimoine camerounais. Soirée originale pour musiques originelles, dans un environnement ravagé par les rythmes hybrides.
La première originalité de la soirée se trouve en le présentateur. L’homme littéraire et chercheur en histoire, Valère Epée, dévoile ses talents de magicien des mots et des images, sa capacité à gérer un public, en majorité jeune, généralement nourri à la sauce des R &B, raggae et autre ndombolo dont on leur dit qu’ils représentent l’ouverture du Cameroun au monde. A la fois conteur et impresario, habillé de pagne et chasse-mouche en main, Valère Epée introduit chaque groupe par une histoire sur le rythme qu’il joue.
Avant Jean Bikoko Aladin, la super vedette de la soirée, entré en scène vers 23 heures, le public a commencé par se nettoyer l’ouïe et la vue avec les prestations des groupes venus du peuple sawa : les éléphanteaux du Mungo, le Masoso ma Nyambé, et le Djaï li Mbog, un groupe de jeunes qui jouent admirablement le Makunè du pays bassa. Plus d’une heure de coups de reins esthétiques, de danse des épaules et des reins ; de kabas et pagnes virevoltants sous les vibrations des tam-tam et des tambours.

Le Faadah Kawtal ou l’émeute
La chaleur monte de plusieurs degrés, lorsque apparaît sous les projecteurs, le personnage pittoresque de Saint-Bruno. Mais déjà la technique commence à faire des grimaces. Après avoir stoppé les lourds nuages qui menaçaient de déverser des tonnes d’eaux sur le Boulevard de la Liberté, les esprits du terroir sont impuissants devant les difficultés techniques qui se multiplient. Plus de dix minutes pour mettre en marche l’une des sanza du père de « 3 500 ». Lorsque tout est arrangé, le public explose pour ne plus s’arrêter. Saint-Bruno expose son génie de conteur-griot bamiléké, à l’humour increvable. Il passe sa chaleur à Isnébo et le Faadah Kawtal qui manquent de provoquer une émeute. Le public oblige Valère Epée à changer de conducteur : ou les Kawtal jouent les prolongations ou il n’y a plus spectacle !
Le public est roi. Il admire un autre roi, l’un des plus sérieux que le Makossa ait connu. François Missé Ngoh démontre finalement que le rythme de Nelle Eyoum et Epée Mbende n’est pas mort pour ceux qui savent le pratiquer. Toujours aussi élégant et jovial, le père de Charlotte Amélie fait trémousser et couler quelques larmes. Le son continue de se dégrader, mais il ne ternit en rien le génie du monstre de la guitare basse qu’est Atebass. Le son vient désormais quand il veut, mais le public réclame « Essingan » qui fait lever tout le monde. On surprend même la très sage Danielle Nomba dans un mouvement qui ne s’arrêtera plus, car Sallé John débarque, avec ses danseurs. Lorsque Jean Bikoko reçoit des membres de Sandja (l’association qui a organisé ce spectacle sur les rythmes du patrimoine), un cadeau symbolique pour célébrer ses 51 ans de musique, le public oublie les misères du son, et surtout, ne sait pas que Nadia Derrar, la directrice du Ccf qui leur dit merci et au revoir, vient de perdre, depuis la fin d’après-midi, l’omniprésent Maurice, le chauffeur qui a accompagné artistes et matériels du Ccf dans chaque événement, avec la modestie des gens qui côtoient les stars. Paix à son âme et que la musique – celle du patrimoine culturel de nos peuples – règne.
 


Par Venant MBOUA
Le 23-06-2004



Source: Le Messager
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