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Tourisme: Chutes d´Ekom....Massif du Mt Manengouba

 
Chargée des limons qui la colorent d`une teinte boueuse, l`eau court et s`emballe. Comme saisie d`une brusque intuition,la riviere rassemble toute son energie vitale. Car c`est un saut gigantesque qui fattend, et peut-etre le sait-elle.


Chargée des limons qui la colorent d´une teinte boueuse, l´eau court et s´emballe. Comme saisie d´une brusque intuition,la riviere rassemble toute son energie vitale. Car c´est un saut gigantesque qui l´attend, et peut-etre le sait-elle. Une chute spectaculaire, presque à angle droit, precipite le flot bouillonnant 80 metres plus bas, le long d´une falaise escarpée. L´esprit de feau se donne en spectacle comme pour mieux faire echo à la nature debridée qui l´environne, une forêt dense et bruissante. Nous sommes aux chutes d´Ekom, au Cameroun, à l´endroit même où fut tourne le film Greystoke. Ce decor de genèse a un pouvoir magique sur l´esprit humain. Il nous aimante jusqu´à nous faire perdre nos repères et nous laver de nos souvenirs. Nous sommes neufs. Notre periple dans fouest du Cameroun, à la rencontre dune terre genereuse et de royaumes ancestraux, peut commencer.
Dès hier soir, à Douala, j´ai renoue avec «ma» piste africaine. Celle, qu´à chaque fois, je parcours avec bonheur. L´humidite ambiante exhale les parfums les plus inconnus. Les rires et les tapes affectueuses entre amis, au milieu des bagages en désordre, me plongent dans cette joie de vivre qui signe le tempérament africain dans ce pays de paix.

Les cadeaux de la terre

Après le pique-nique, Laurent, notre guide, et Rene, le chauffeur, autoproclame «le Prince» à cause de son bonnet à pompon en crochet noir - autrefois reservé aux enfants du roi -, donnent le signal du départ. La vallée étroite, colonisée par une végetation luxuriante, s´élargit peu à peu, laissant respirer des villages aux maisons de planches, coiffées de toits en tôle. Autrefois, ils etaient en chaume... Depuis le matin, le paysage décline ses richesses : plantations de café, de cacao, d´hévéas, de palmiers, de manguiers, de papayers, bananeraies sans fin... Le palmier est beni : ses noix rouges donnent une huile utilisée pour la cuisine, et un vin de palme tres apprecié. Mais ce soir, nous ne demandons plus rien. La foret étrange se referme sur nos rêves, dans nos confortables cases rondes, nos bukaru de la Villa Luciole. La nuit est fraiche : nous sommes à 13350 metres d´altitude.

Du babillage des grenouilles

Tôt levés, tel est notre sort quotidien au Cameroun. Zone equatoriale oblige, le soleil pointe peu apres 6h3o et tire sa reverence douze heures plus tard. La bruyante conversation d´invisibles oiseaux avec d´aimables grenouilles me tire du sommeil. Notre route sera mouvementée : une piste de terre progresse vers le massif du Manengouba, où nichent, au sommet, deux lacs volcaniques, appelés «Mâle» et «Femelle».
Des touristes ont choisi de faire le chemin à pied et de camper sur place. Quelle bonne idée, même si la marche dure plus de cinq heures. On peut aussi louer les petits chevaux des Peuls Bororo qui, depuis cent cinquante ans; ont élu domicile sur ce plateau, renoncant à la vie nomade qui caracterise leur ethnie.

A 2000 metres d´altitude, la vegetation a change. Des pins sylvestres ont ravi la politesse aux especes tropicales. Une lande marecageuse nourrit les troupeaux de zebus. Le vent frais frise la surface des lacs dans leurs orbites profondes. Les montagnes nous ceinturent de toutes parts. Le Manengouba est partie prenante d´un immense tout, le rift - la grande chaine volcanique qui court du golfe de Guinee jusqu´au Tibesti, au Tchad.

Café, piments, musique !

Le visiteur s´etonne de choses qui pour les gens du pays sont des plus ordinaires. Devant nous, une vieille camionnette surchargée cahote d´une roue sur l´autre, la piste est pleine de trous. Comment n´a-t-elle pas encore succombée ? Mystère de l´Afrique... L´usine de café de Melong est quasi déserte, et pourtant, elle produit du «café camerounais» fort agreable à siroter. Nous arrivons à Bafoussam, ville-carrefour vers les chefferies de cette region des Grassland (terre de prairies), ainsi denommée par les colons allemands, puis britanniques. Reconfort apres l´effort : un diner de bar grillé aux petits legumes et piment, sur fond de musique camerounaise.
Rene le Prince est le meilleur des guides musicaux : il connait tous les groupes. Mais sa préférence va au chanteur Petit Pays.


Air France Magazine
Sabine Grandadam
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