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BUEA: Tourisme
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A votre prochain passage a Buéa ne manquer pas de visiter les endroits suivants....
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Comment se rendre à BUEA ?
Depuis Douala, prendre la direction de l´ouest par la N5, par Bonabéri, puis la direction de Limbe au carrefour N3/N5. A 18 km de Limbe, prendre à droite la direction de Buea.
Une fois sur place vous pourrez visiter:
· Le Palais du Gouverneur.
· Une belle route bitumée traversant les plantation de la Cameroon Development Corporation (CDC) relie Buéa à Douala sur une distance de moins de 70 km. Visite de plantations de Thé Tole Tea.
· Départ pour le Mont Cameroun (3 à 4 jours à pied d´ascension) avec un dénivelé de 3000 mètres (le sommêt étant situé à 4000 mètres). A lieu une « course de l´espoir » au mois de février chaque année qui attire de nombreuses personnes.
· Jardin botanique
· Zoo des primates
Source:ambafrance-cm.org
Le Mont Cameroun
On a beaucoup écrit sur le Mont Cameroun depuis 25 siècles. Les théories des classiques sur les voyages d´Hannon, et sa relation du « Char des dieux » et du pays couvert de feux qui semblaient atteindre les étoiles, la nuit, en sont la preuve. Le premier récit de l´Ascension par un Européen remonte à 1862. Il fut rédigé par un explorateur anglais, consul britannique en Afrique de l´Ouest, Richard E. Burton
Le Mont Cameroun a toujours frappé les imaginaires.
Situé au fond du golf de Guinée, le Mont Cameroun, qui s´élève à plus de 4.000 mètres, appartient à une longue chaîne de massifs volcaniques, nommée « ligne du Cameroun », allongée sur plus de 1.700km, à la fois sur terre et sous la mer. Le Mont Cameroun se trouve sur la faille géologique sur laquelle les continents d´Amérique du sud et d´Afrique se sont séparés il y a des millions d´années. La partie océanique compte 5 grands volcans qui ont donné naissance notamment aux îles atlantiques de Annobon, São Tomé & Príncipe et Bioko. La partie continentale compte 7 principaux massifs, le Mont Cameroun, le Manengouba, les Bamboutos, Bamenda, Gotel, Shebshi et Mandara. On y ajoute parfois, selon les auteurs, les Monts Rumpi, les massifs de l´Adamaoua et même ceux de Biu.
De nombreux séismes ont été enregistrés, notamment depuis le début du 20e siècle, entre autres au Gabon (1974), en Angola (1976) et en Guinée, dans les secteurs de Comerhy (1939, 1969). Le Mont Cameroun est actuellement au Cameroun le seul volcan actif de la ligne.
Les éruptions volcaniques ont été fréquentes au cours des siècles, mêmes si l´on manque de données pour le vérifier. La constance des éruptions au XIXe et XXe siècle donne sans doute une idée de la valeur de cette fréquence et permet de dire que le volcan reste très actif, sans doute depuis longtemps, d´un bout à l´autre du massif lui-même sur une distance de près de 50km.
Quand on observe les photographies aériennes actuelles du Mont Cameroun, on voit un paysage quasiment lunaire, criblé de centaines de cratères, aux formes et dimensions variées. On distingue des coulées volcaniques, caractérisées par leur couleur, qui varie du noir au gris clair, en passant par des gris plus ou moins foncés. Cette variation est pour l´essentiel fonction de l´âge de la coulée, mais aussi de la pente, de l´altitude, de son épaisseur ainsi que de sa nature lisse ou chaotique. Une seule et même coulée peut ainsi changer de teintes, tout au long de son parcours.
Les éruptions
Les éruptions antérieures au XIXe siècle ne sont pour ainsi dire pas répertoriées. Le seul témoignage est celui de l´explorateur carthaginois, Hannon.
Les éruptions du XIXe siècle
B. Geze, citant des témoins directs ou indirects mentionne 8 manifestations éruptives qui se seraient produites entre 1800 et 1868.
Il est difficile de les identifier toutes sur le terrain sinon peut être celle de 1852, décrite par Dalziel (en 1930) et Geze, qui correspondrait à un immense fleuve de lave qui prend sa source aux abords du sommet, avant de dévaler les pentes jusqu´à 800m d´altitude
Les éruptions du XXe siècle
Ce n´est qu´au XXe siècle que l´activité de la montagne est relativement bien suivie, grâce notamment à la présence quasi permanente des colons et missionnaires européens.
· 1909 : très grande éruption. La coulée atteint 800 à 1000 mètres de large. Beze note une effusion de 5 millions de mètres cubes de lave et une vitesse d´écoulement de 4 à 5 mètres par minute.
· 1954 : des secousses sismiques sont ressenties à Buéa. Il n´y a pas de coulée de lave mais des pluies de cendres.
· 1959 : la lave s´est écoulée de deux cratères au dessus d´Ekona à 1500m d´altitude.
· 1982 : l´éruption se produit sur le flanc ouest de la montagne à 3000m d´altitude. Elle n´a pas duré plus de 15 jours.
· 1999 : le Mont Cameroun entre à nouveau en éruption en avril 1999. coulée lente qui s´arrête à 200m de l´Océan Atlantique.
· 2000 : dernière coulée en date sur le flanc ouest du Mont Cameroun, à 5 heures de marche de Buéa.
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