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06.01.2008

Les LIONS dans la peau de l’ORYX en 1965 

Photo: Le "Maréchal" Mbappe Leppe, capitaine de l´Oryx de Douala et des Lions Indomptables de l´époque. Il a en mains le 1er trophée de la coupe d´Afrique des clubs champions

Les Lions dans la peau de l’Oryx (06.02.2008)
Il y a 43 ans, une équipe camerounaise remportait la première Coupe d’Afrique des Clubs champions devant un club ghanéen, en terre ghanéenne. Souvenirs, souvenirs.


L’équipe nationale du Cameroun rencontre demain celle du Ghana, pour la première demi-finale de la Can 2008. Le Ghana part avec un avantage psychologique, du fait que l’équipe sera appuyée par un public acquis à sa cause, officiant comme 12ème joueur. Face à ce public, les supporters camerounais ne feront qu’une poignée. Mais l’issue du match ne saurait tenir compte de ces considérations. Les résultats des matches ne tiennent pas souvent compte des gesticulations des gradins. L’exploit de l’Oryx de Douala est édifiant à ce sujet.

“ Les Ghanéens ont l’esprit sportif. En 1965, alors que nous avions battu Earts of Oak en demi-finale, une équipe locale, le public ghanéen n’a pas hésité à nous supporter. A nous pousser face au Stade Malien ”. Depuis son village Bonendalè, où il coule désormais des jours paisibles, l’ancien international camerounais, un des piliers de l’Oryx club de Douala, n’a rien oublié de la première finale de Coupe d’Afrique des Clubs champions qui s’est disputée à Accra, la capitale ghanéenne.“ Le stade Kwame Nkrumah, à Accra, était un bijoux. Sa pelouse était magnifique. Ça changeait tellement du Stade Akwa et de L’Hippodrome de Yaoundé ”, se souvient-il, avant de conclure : “ A l’époque nous pratiquions du vrai et beau football. Il y avait toujours un bloc emmené par quelques génies créateurs qui pouvaient faire la différence à tout moment. Je souhaite que les Lions Indomptables ramènent le trophée à la maison, afin de pérenniser ce qui nous avions commencé en 1965 ”. Comme Moukoko dit De Confiance, Maurice Epétè alias Chien de chasse et Kotto Colbert surnommé Piantoni, étaient aux aussi de l’expédition belloise d’Accra.

Escale à Lagos

“ On ne peut pas oublier une telle expérience. C’est unique dans la vie d’un être humain. Depuis le départ du Cameroun, jusqu’à l’arrivée à Accra, que de péripéties ! En ce mois de février 1965, le temps était ensoleillé. Nous faisons escale à Lagos pour attendre confirmation du jour et de l’heure du tournoi ”, témoigne Maurice Epétè. Et Kotto Colbert de poursuivre : “ Nous n’avions réservé l’hébergement que pour une nuit à Lagos. La nuit terminée, on nous a mis à la porte comme des malpropres. Nous avons erré dans les rues de Lagos jusqu’à ce que nous ayons confirmation que la finale a lieu dimanche, à la mi-février 1965. Nous sommes arrivés au stade quelques minutes seulement avant le coup d’envoi de la rencontre. D’ailleurs certains parmi nous ne voulaient plus jouer. Finalement, cette situation a créé une émulation supplémentaire. Arrivé à Accra, nous avons eu l’honneur d’être reçu par le président Kwame Nkrumah. Un grand homme ”.

Nos héros de la première Coupe d’Afrique des Clubs champions organisée par la Confédération africaine de football ne se souviennent malheureusement plus de la date exacte de cet évènement. Ils savent seulement que l’Oryx arborait sa couleur jaune habituelle et que le Stade Malien était tout de blanc vêtu. “ Toute la nation camerounaise était préparée pour cette compétition. Des réunions interminables ont eu lieu avec les chefs traditionnels, des hommes politiques et des autorités religieuses ”, ajoutent-ils. L’Oryx Club de Douala va donc remporter le match par deux buts à un, après avoir été mené au score par un à zéro. Le retour au pays est un triomphe. Epée D’or, le célèbre chanteur camerounais de l’époque, peut sortir dans la foulée de l’euphorie de cette victoire “ Munyengè mwa Doo ”. Disque dans lequel il rend un hommage quasi éternel à Mbappè Lépé, Elésa, Priso Koum’s, et tous les autres héros de cette victoire historique à Accra en 1965. Comme un signe, lors de la 26ème Can, 43 ans après ?

Par Jean-Célestin EDJANGUE
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Can 1970 / SOUDAN - Avant première : Coup d’essai. Bons résultats. Regrets.
« La victoire était tout à fait possible »

mercredi, 9 mai 2007 / juyas 

"Beaucoup de joueurs, des jeunes notamment, Léa Eyoum, Jean Paul Akono et autres se battent pour bénéficier des faveurs de l’entraîneur Raymond Fobété qui a choisi néanmoins de faire confiance aux joueurs de la génération de Mbappé Leppé. Aussi les clubs sont de bonne qualité : L’Union en 1969, et le Canon en 1970 remportent certes le championnat mais c’est très souvent à l’arraché."
"Mbappé Léppé, qui sort progressivement de la sélection demande qu’on m’intègre en défense compte tenu de mes performances au cours d’un match auquel il avait assisté au stade mili¬taire. Cette requête est appuyée par le ministre Ibrahim Mbombo Njoya, qui à la veille du départ en stage pour Khartoum demande que je fasse partie de l’équipe, pour rafraîchir la défense. Nous arrivons à Khartoum curieusement peu complexés."

"C’est vrai il y a de grands joueurs ou de grands attaquants qui font peur à toutes les défenses d’Afrique comme Laurent Pokou de la Côte d’Ivoire. La preuve, nous faisons un premier match très engagé offensivement. En prenant des buts, mais avec une victoire contre les Ivoiriens (3-2). Et l’entraîneur Fobété fort de la situation ne change pas ses plans. Seulement, il y a malheureusement quelques frustrations : les joueurs sont par exemple sont assez contrariés par les faveurs faites à Koum, professionnel en France. Il allait et venait entre les matches et le système de jeu oscillait en fonction de cet état de choses. De plus malgré la qualité du groupe, le mental relâchait un peu. Malgré, le travail abattu contre la Côte d’Ivoire, la révélation du tournoi, coachée par notre futur entraîneur Peter Schnittger, et face à l’Ethiopie, le groupe à quelque peu craqué face au Soudan que nous avons pourtant dominé en période. C’était très dur à accepter. Le Cameroun dominait déjà la sous région et commençait à faire du bruit. Pour nous c’était l’occasion d’entrer par la grande porte. Certains ont eu des larmes. Mais le ministre Mbombo Njoya à délivré un message du président Ahidjo très réconfortant pour la suite"

Equipe du Cameroun peu avant la CAN 1970 (1968): 
Tokoto JP (Oryx), Mbappe Lepe (Oryx), Manga Onguene (Canon), Mbette Isaac (Caïman), Epacka (Caïman), Moukoko Confiance (Oryx), Atangana Ottou "Remetter" (Diamant), Bassenguen "Docta" du (Dragon Yaoundé), Owona Norbert (Union), Ndoumbè franzt(Caïman), Oyono ’Cogefar’ (Tonnerre)

Ils ont dit
Léa Eyoum : "Présélectionné en compagnie de quelques autres jeunes joueurs, je n’ai pas eu la chance de figurer sur la liste finale. Seul Nlend Paul, y a été admis. L’entraîneur Fobété était pour cela guidé par une logique simple : faire le maximum pour que la génération des Pascal Owona, Mbappé, Moukoko, Atangana, Norbert Owona, participe pour une fois à la Coupe des nations. Le dosage n’a donc pas eu lieu comme le souhaitaient certains, parce qu’il y avait des joueurs certes talentueux mais qui commen¬çaient à décliner"

Faouzi Mahjoub : "C’est le paradoxe du Cameroun à cette époque. L’un des plus gros potentiels lors de la compétition mais une gestion défectueuse des rencontres. Ils auraient pu comme deux ans après à Yaoundé remporter la Coupe malgré la présence des redoutables ghanéens. Une très grande capacité à concrétiser les occasions de but, à assurer le front d’attaque, mais une frilosité de la défense, talon d’Achille de la sélection. Si la culture tactique était un plus affinée peut être auraient-ils pris moins de buts et espérer se qualifier puisqu’ils ont terminé à égalité avec La Côte d’Ivoire et le Soudan. Je crois qu’après ces expériences, les générations d’après ont tiré une belle leçon : joindre le mental de fer au talent incontestable. N’est-ce pas ce qui fait actuellement et ce depuis une vingtaine d’années la force des Lions Indomptables ?"

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Cette année là :

 Salif Keita est Ballon d’or africain. Suite à un brillant palmarès : Champion de France (1968, 1969, 1970) et vainqueur de la Coupe (1970), avec Saint Etienne.
 Le Canon est pour la première fois champion du Cameroun.
 L’Oryx de Douala en fin de cycle enlève la Coupe du Cameroun.
 Le Soudan est Champion d’Afrique
 Le Brésil de Pelé est Champion du monde.
 L’attaquant Ger Muller est ballon d’or européen

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Résultats

Groupe A à Khartoum
 Cameroun-Côte d’Ivoire : 3-2
 Cameroun-Ethiopie : 3-2
 Soudan-Cameroun : 2-1
Vainqueur : Soudan

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Le ministre : Ibrahim Mbombo Mjoya
Entre trois ans avant au gouvernement (20 mal 1967) aptes quelques années comme Commissaire général à la Jeunesse et aux Sports, là Can 1970 constitue l’un des premiers dossiers à l’échelle du continent dont il a la charge. L’équipe du Cameroun étant jusque là habituée, certes avec brio, et grâce à ses joueurs de renom, aux compétitions sous régionale.

Le coach : Raymond Fobété
Il fait partie de la première génération des sportifs de haut niveau camerounais. Comme de brillants entraîneurs africains de sa génération (Gyamfi, Bibanzoulou), il relèvera le défi de la nationalisation des cadres des directions techniques sur le continent. Bien qu’’ayant constitué un groupe de qualité, ses choix ultra offensifs ne permettront malheureusement pas au Cameroun d’éviter l’élimination au premier tour.

Par Nlend Paul
Relayé de Camfoot.com

 

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