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25.11.2005

Abel MBENGUE : une interview du plus celèbre journaliste sportif du Cameroun moderne. 

La formule est toujours belle, même si on sent parfois une hésitation ou une prudence quand il faut aborder certains sujets délicats, attitude que pourrait justifier la longue expérience de la proximité avec les hauts lieux
de décision.

Cet homme qui a fêté publiquement son demi-siècle il y a déjà quelques années est donc toujours intéressant à écouter. Car on le lit, comme en l´écoutant.

Pour vous, la politique c´est quoi ?

La politique peut revêtir plusieurs formes, au-delà de la signification éthymologique du terme. On pourrait néanmoins, à mon avis, assimiler la politique ou le politique, à une alliance triptyque : société, gestion et équilibre. C´est volontiers que j´omets de citer le mot ´´vertu´´, car faire de la politique ou être politique découle aussi d´une grande complexité.

A votre avis, peut-on faire de la politique avec les mains propres?

A fortiori, oui! A moins de privilégier l´indifférence dans la conduite des problèmes et la recherche des solutions viables.

Dès qu´on gère des hommes, on fait de la politique. Etes-vous de cet avis?
D´abord, faire de la politique ne se situe pas dans l´absolu. Quelles qualités faut-il posséder? Eh bien, le courage, une certaine honnêteté à résoudre les problèmes, une vision globale des défis de la charge. Bien entendu, quand on fait de la politique comme occupation régulière, on devrait être en permanence à la quête de la morale, qui est, il est vrai, difficilement conciliable avec cette complexité à laquelle je faisais allusion au début de notre entretien.

A force d´insister sur la complexité, vous finirez par faire croire que la politique a quelque chose de mystique ou de divin. Pourtant elle est faite par des hommes ordinaires, même au plus haut niveau de l´Etat...

Je ne crois pas que la politique soit faite par des hommes ordinaires. A ce sujet, sachons faire la différence entre un homme politique et un homme de l´Etat. L´homme politique a une dimension multiforme, ce qui suppose un côté divin...

La désignation d´un chef dans certaines traditions me conforte dans cette conviction. Sinon comment interpréter les rituels qui accompagnent le choix et l´initiation d´un chef traditionnel chez nous?

Quelles qualités faut-il posséder pour réussir une bonne carrière en politique?

Si votre question exclut des sous-entendus, disons qu´elle ne conforte pas toutes les attentes. Et n´isolons pas, comme on a tendance à le faire naïvement ou avec démagogie, les insuffisances du gouvernement de ce constat qui devrait être plutôt global. C´est-à-dire qui doit interpeller l´ensemble des composantes de la société politique, civile et même religieuse de notre beau et cher pays. A l´incompétence des uns viennent se greffer opportunément l´activisme et la fourberie des autres. Un exemple frappant: le silence incompréhensible ou cruel de certains défenseurs religieux des droits de l´homme face au revers de la médaille, avec des crimes odieux du grand banditisme aujourd´hui. De même que certains responsables politiques et tous ceux qui se refugient derrière la société civile, très à l´aise pour diaboliser Paul Biya et son gouvernement, en étouffant les actes d´incivisme fiscal et de corruption au nom d´une certaine solidarité régionale ou d´affaires.

Loin de moi toute idée de faire croire que la situation politique du Cameroun est réconfortante. Mais cessons d´attribuer les situations de désespoir à la seule gestion du président de la République et de son gouvernement.

Les acteurs de notre économie, qui repose essentiellement sur l´import-export, ou le petit commerce de quartier, sont-ils aussi innocents devant la situation très préoccupante d´une économie qui doit aller au-delà de l´épicerie? C´est l´occasion peut-être de relever, avec une certaine satisfaction, le rôle de deux ou trois Camerounais qui tentent de faire concurrence dans le domaine brassicole, dans la savonnerie, le sucre ou la distribution des produits pétroliers.

La crise de leadership refait surface au sein du Sdf, la principale formation de l´opposition. Quelle lecture en faites-vous?

Il faut remonter aux origines du Social Democratic Front pour essayer d´élucider votre constat de crise de leadership au sein de ce parti. Il y a eu, au moment de la démission soudaine du président Ahidjo, un mouvement primaire du mot ´´changement´´, très vite récupéré par un populisme rampant. Les reniements et les trahisons ont suivi, ouvrant des opportunités à certains. Car comment comprendre autrement le charisme ou le ´´destin´´ également soudain d´une opposition, aussi légitime soit-elle, longtemps active et même ambitieuse au sein du seul parti de l´époque?

Les situations malheureuses aidant, les rancoeurs parfois non fondées se sont cristallisées, fécondant les convoitises. Beaucoup de mouvements de rupture sont nées de cette confusion, sans véritable feuille de route. Le pouvoir étant difficilement une émanation de la rue, Paul Biya, en bon gestionnaire du temps, n´a jamais perdu l´initiative. Progressivement donc, les rassemblements autour du simple slogan du changement ne peuvent que s´émietter car, les oppositions au pouvoir doivent toujours avoir à l´esprit que la vérité est plus difficile à faire surgir que le mensonge à inventer. Bref, ici comme ailleurs, la politique a horreur des extravagances.

Au sein du parti majoritaire, le Rdpc, le flou persiste. On ne connaît ni la date du congrès, ni le timing des activités. Tel qu´il fonctionne, le Rdpc est-il un parti politique ou un regroupement de carriéristes administratifs et d´affairistes?

Je ne suivrai pas la ponctuation sous-entendue de votre question. Pour la simple raison qu´un parti suppose une organisation hiérarchisée. Et dans le cas du Rdpc, il y a un chef. On peut discuter de sa double fonctionnalité, encore que le parti majoritaire, comme vous l´appelez, n´a pas l´exclusivité de cette option verticale. On peut en revanche lui reprocher un laxisme apparent et surtout des querelles de positionnement en son sein, parfois indécentes et publiques entre ses deux têtes administratives, avec des conséquences de polémique. Mais avec cette différence, au contraire de quelques autres partis, que ces agitations n´ont jamais lézardé l´autorité du président.

Un regroupement de carriéristes administratifs? Savez-vous que durant les années de braise, certains, se refugiant dans l´opposition, nourrissaient leur dessein diabolique d´adopter aussitôt une loi sur la réforme foncière à Douala en cas de victoire de l´opposition? Alors, à chaque parti ses affidés, ce que vous appelez carriéristes.

Sur le plan administratif, le Cameroun compte près de 200 partis politiques. Est-ce logique? Qu´est-ce qui peut expliquer cette surabondance?

Le village électoral, comme l´avait opportunément relevé notre regretté professeur Roger-Gabriel Nlep !

Peut-on faire de la politique en dehors des partis politiques?

Non !

Sur un plan personnel, êtes-vous un militant politique? Avez-vous jamais sollicité les suffrages des électeurs?
Tout citoyen doit être engagé et militer pour une meilleure organisation de la société. On peut le faire sans adhérer à un parti politique. Personnellement, je m´emploie, avec quelques autres frères, à la réalisation de certaines structures à Bwapaki... sans l´appui d´aucun parti politique.

Comment analysez-vous vos rapports avec la politique, dans les années 60-70, dans les années 80 et depuis les années 90?

La réponse se trouve dans votre précédente question.

Et la transition du 6 novembre 1982, comment l´avez-vous vécue?

D´abord avec appréhension, avec la démission du président Ahidjo le 4 novembre 1982. Puis, par la suite, avec lucidité.

Quelles relations entreteniez-vous avec le premier président de la République du Cameroun? Et avec son successeur?

Avec le président Ahidjo, disons qu´elles étaient affectives pour des raisons de compétence comme reporter sportif. Avec son successeur, le président Biya, il n´y a pas eu de rupture. En 1984, alors que le ministre de l´Information de l´époque s´oppose à ce que je couvre la Coupe d´Afrique des nations en Côte d´Ivoire, le président de la République décide souverainement du contraire. C´est encore l´entourage de proximité du président Biya qui annulera une interpellation policière ordonnée par le ministre des Sports en 1990, à quelques mois de la Coupe du monde en Italie.

Bref, j´ai toujours été un priviligié du pouvoir durant toute ma vie professionnelle au sein de l´audiovisuel public.
Votre commentaire sur les personnalités suivantes:

Paul Biya...

Pour reprendre Talleyrand, on demande à ceux qui gouvernent les hommes autre chose, ou mieux encore que l´intelligence. Objectivement, personne ne saurait biaiser sur la formation élitiste du président Biya. Il a incarné une sorte de printemps humain... lorsqu´il a succédé à son prédécesseur. Je ne souscrit pas entièrement à la comparaison des écoles. En revanche, et pour répondre à votre question, c´est un chef qui donne l´impression de se réfugier derrière le portrait d´un président dans un régime parlementaire. Plus de présence, plus d´implication, constituerait un réconfort chez ses partisans. Puisque ses collaborateurs pêchent cruellement dans leur manque de courage à le contrarier... Où sont donc les barons nécessaires, voire indispensables aujourd´hui et dont l´absence privilégie hélas, les pesanteurs d´une certaine périphérie.

Fru Ndi

Beaucoup plus un leader de groupe à qui il a manqué ce signe du destin national. Avec lui, il y a longtemps que les Camerounais se sont détournés des vérités qui paraissaient aller de soi. Frustré pour avoir perdu une élection locale du Rdpc, il s´est englué dans les compromissions qu´exigeaient les composantes opportunistes de la direction de son parti. Grotesque et sublime fatalité!

Ndam Njoya

Un ministre intègre. Un homme ouvert aux valeurs d´éthique. Malheureusement, un militant du progrés qui a fragilisé ses bases originelles. Car encourageant légitimement le changement, Ndam Njoya n´a pas su barrer la voie aux dérives des années de braise qui ont singulièrement meutri le Noun dans la province de l´Ouest. Si tu brises tes chaînes, tu te libères. Mais si tu coupes tes racines, tu meurs.

Jean Jacques Ekindi

Bon Dieu! Pourquoi Jean Jacques n´a-t-il pas vu loin tout en parlant franc! Pour avoir sauté d´un train toujours en marche, n´a-t-il pas laissé l´impétuosité prendre le dessus sur la lucidité? Peut-être que s´il avait réussi à endurer les épreuves, il ne connaitrait pas la solitude indigne qu´il subit aujourd´hui. Et pourtant, Jean Jacques avait été averti et conseillé. C´est révoltant pour les siens. Dialectiquement ou patriotiquement. Mais qui a donc poussé le chasseur de Lion à la faute?

Bello Bouba

Les conséquences de la politique ne peuvent s´apprécier qu´à long terme. Je ne sais pas si Maïgari a eu raison dans sa démarche de consolider les consciences autour d´un idéal au lendemain du changement intervenu à la tête de l´Etat avec les conséquences du regard de la Méduse. Quoiqu´il en soit, Bello Bouba ne peut être assimilé à un intégriste religieux. J´ai connu l´homme, je connais l´homme, je l´ai cotoyé avant l´annonce historique du 4 novembre 1982. Rien dans ses relations et ses actes n´étaient ceux d´un tribaliste primaire.

Joseph Owona

Un personnage entier. Un bulldozer lorsqu´il s´agit des privilèges de village. Massa Yo, comme on l’appelle, un vindicatif sans être ombrageux. Un grand commis de l´Etat qui aime exercer le pouvoir, sans crainte du risque dans ses initiatives. Il sait être fidèle en fonction des intérêts tout comme il excelle dans un esprit frondeur... A ceux qui le présentent comme un tribaliste radical, je nuancerai en rappelant qu´il est à l´origine de certaines fortunes non Beti.

Parlez-nous de l´évolution de la fonction de ministre des Sports au Cameroun...

On avait pourtant convenu qu´on ne parlerait pas de sport ni de journalisme dans cet entretien...

La charge de ministre est une fonction politique!

Puisque vous insistez, je dirais que celle de ministre des Sports est une fonction ingrate au Cameroun. Elle a souvent exposé ses titulaires aux convictions rageuses mais pas toujours fondées de l´opinion publique. Parfois, le stoïcisme ne suffit pas !

Quel est le patron de ce département ministériel qui vous a le plus marqué?

Décidément, vous ne désarmez pas. J´ai collaboré avec 10 ministres chargés des Sports. J´insiste sur le mot collaboration, car je relevais administrativement et disciplinairement des ministres de l´Information et plus tard des ministres de la Communication. De par leur longévité à la fonction et les actes qu´ils ont posés, deux m´ont particulièrement marqué: Ibrahim Mbombo Njoya et Félix
Tonyé Mbog.

Le premier pour son audace et son tact dans la gestion des hommes. Les Camerounais lui doivent les deux stades omnisports de Douala et de Yaoundé. Sans qu´il ait eu le consentement de la haute hiérarchie. C´est aussi avec lui que le Cameroun gagnera sa première coupe d´Afrique des Nations en 1984. Félix Tonyé Mbog a, quant à lui, jeté les bases d´un véritable renouveau structurel du sport camerounais dans son ensemble. Avec Félix, l´avènement d´une politique de discipline sportive d´élite en dehors du football. Avec lui également, l´organisation et la réorganisation de toutes les composantes de l´équipe nationale de football. Comme Mbombo Njoya, Tonyé Mbog avait aussi l´art de s´entourer de collaborateurs compétents, sans esprit de laquais, ni mercantile.

Que pensez-vous du gouvernement actuel ?

Une équipe qui ressemble plutôt à une foule, compte tenu de son caractère trop élargi qui n´est pas sans annihiler certaines intelligences et individualités qui en font partie. D´où les cloisonnements et les querelles de clans qui étouffent la solidarité impérative. Chacun donne l´impression de jouer sa partition sans tenir compte de l´harmoie du son. Ajoutons ces petits détails anodins, mais plein de signification : des fonctionnaires promus ailleurs sans l´élégance d´une consultation de leur tutelle, des déclarations sous cape qui n´obéissent plus à la sacro sainte règle de retenue qu´exige pourtant la noble et haute fonction ministérielle, des remplacements ethno-géographiques qui ne tiennent pas compte du charisme et de la compétence des partants, un gouvernement formé sur la base de diverses complicités en fonction de la préséance aux côtés du chef, bref, devrait-on donner raison à ce ministre, loin d´être ordinaire, qui a laissé entendre récemment que “le lion ne mord plus”?

Au niveau international, la Guerre froide est un lointain souvenir désormais. Y´a-t-il encore un intérêt à suivre la politique internationale?
Le monde est de plus en plus un grand village, grâce au développement exceptionnel des technologies de l´information et de la communication. Conséquence, l´isolement n´est plus possible, quelle que soit la dimension du pays.

L´Onu a-t-elle plus de moyens de jouer son rôle depuis la chute du mur de Berlin?

Sincèrement, l´Onu n´a pas l´initiative d´un nouveau Yalta. Elle demeure toutefois incontournable pour atténuer les ardeurs et les égoïsmes excessifs.

Le futur Conseil de sécurité, qu´en pensez-vous? La revendication africaine de deux sièges permanents est-elle légitime? A quoi va tenir l´équilibre international dans les années à venir?

L´idéal rend optimiste, mais sachons nous garder aussi des illusions.

Dans l´histoire du monde contemporain, y´a-t-il un personnage politique qui a forcé ou qui force encore votre admiration?

Quand la paix mondiale aura-t-elle un géniteur?




L´arrestation de Hissène Habré...

Son extradition en Belgique serait une honte pour l´Afrique. A moins que la Rdc exige aussi aujourd´hui, l´extradition à Kinshasa du successeur du roi Baudouin ou du chef du gouvernement belge, pour l´assassinat puis la dilution du corps de Patrice Lumumba dans l´acide.

Entretien avec Emmanuel G. Samnick
 

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