Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      
Mr
André Nganguè


  Actualité(13)
  Profil complêt
  Rubriques(5)
  Downloads(3)
  Galeries d' images(0)
  Audios(0)
  Vidéos(0)



09.09.2008

André Ngangué est mort ! 

C’est un baobab du journalisme qui s’en est allé. Celui qu’on présentait comme l’un des pionniers de cette profession au Cameroun, s’est éteint ce week-end à son domicile à Douala à l’âge de 89 ans.

Journaliste « jusqu’au bout des ongles », André Ngangué, était d’abord ce virtuose du plus beau métier du monde qui a écrit les plus belles pages de la radio camerounaise. Il était également un historien, notamment du peuple Sawa, auquel il appartenait, et dont il était l’un des patriarches.

Il s’en va ainsi, en ayant tout donné à la Communauté SAWA , et au peuple camerounais à qui il aura donné tout un Ministre de la Communication : Son fils Henri Bandolo, de regretté mémoire.

Isabelle ESSONO, Rédacteur (CRTV)

----------------------------------------

Le patriarche Akwa range son micro


Le tout premier journaliste camerounais formé dans une école spécialisée est décédé dimanche dernier, à l’âge de 88 ans. La famille d’André Nganguè pleure son « patriarche » décédé avant-hier, à 88 ans. « Notre père est décédé le 7 septembre 2008 à 17 heures à l’hôpital général de Douala des suites d’une longue maladie.

Il a été malade pendant une période d’à peu près cinq mois au cours de laquelle son état de santé s’est dégradé », raconte Serge Paul Kwa Nganguè, l’un des neuf enfants du défunt. Fils de Jean Elamè Nganguè et de Jeanne Kwa Mbanguè, André Nganguè aura exercé son métier jusqu’au soir de sa vie, malgré le poids de l’âge. Diplômé de l’Ecole de journalisme de Paris, promotion 1953, il continuait à intervenir sur certaines antennes de la capitale économique, animant ici et là, de sa voix de stentor, des émissions religieuses ou sportives. Homme affable à la mémoire prodigieuse, il avait failli devenir prêtre. Recruté à la Radiodiffusion du Cameroun, il est envoyé se perfectionner en France à l’aube des années 50. Il devient alors le tout premier journaliste camerounais sorti d’une école spécialisée. Le père de l’ancien ministre et journaliste Henri Bandolo se distingue par quelques faits d’armes, à l’instar de la couverture de la passation de service entre les présidents français René Coty et Charles De Gaulle, en 1959. Il est le seul Africain accrédité au Palais de l’Elysée à ce sujet.

Jacques Doo Bell, secrétaire général des rédactions du quotidien Le Messager se souvient de lui : « J’avoue que si des gens comme nous nous sommes retrouvés dans cette profession, c’est grâce à ces aînés-là. J’étais encore collégien lorsque j’écoutais ses reportages des matches de football, lorsque je suivais ses émissions telles que « Le concert des auditeurs » ou l’émission de disques demandés. Il les animait avec tellement de professionnalisme, tellement d’allant que pour nous qui avions une certaine attirance pour les lettres, nous avions à choisir entre devenir avocat ou journaliste. Et moi j’ai choisi le journalisme parce qu’il y avait devant nous des gens comme André Nganguè, Abodel Karimou. Lorsque je suis entré dans le métier en 1970, et que je me suis retrouvé en train de travailler à côté de lui - je n’étais pas à la radio mais à l’Agence camerounaise de presse, mais nos bureaux étaient voisins -, c’était pour moi tout un plaisir. C’est quelqu’un qui était très rigoureux. Il nous en demandait à telle enseigne que certains le prenaient pour un homme méchant. C’est avec le temps que nous avons compris qu’il ne voulait que de notre bien. Il voulait faire de nous un peu de ce que lui-même était. Je ne peux pas dire que beaucoup d’entre nous ont pu atteindre ce niveau-là. Mais, nous avons pu quand même approcher son niveau, de telle manière que ceux qui travaillent avec nous ou ceux qui sont autour de nous reconnaissent que nous avons quelque chose que beaucoup n’ont pas ». En 1980, il prend sa retraite. Il avait coutume de dire de ses jeunes confrères : « Ils sont trop attirés par le gain au détriment de la déontologie ; ils ont un style tintamarresque ». En 2004, le vieux journaliste révélait au magazine « In’ Mag » qu’il n’avait de considération que pour Henri Bandolo et Charles Ndongo.

Arnaud Ntchapda, Le Jour
 

Source:  | Hits: 30994 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(0)

PLUS DE NOUVELLES


  Hommage au Père Eric de Rosny
( | 05.03.2012 | 45251 hits  | 0 R)

  André Ngangué : Le patriarche a définitivement rangé son micro
( | 10.09.2008 | 31310 hits  | 0 R)

  EPEE MOUDIO - né le 25 avril 1934, décédé le 17 Mai 2006
( | 07.03.2008 | 44643 hits  | 0 R)

  Henri Bandolo : Hommage manqué à un virtuose de la plume
( | 27.08.2007 | 43555 hits  | 0 R)

  Combat: La singulière chronique d’Eyoum’a Ntoh
( | 15.06.2007 | 29002 hits  | 0 R)

  Douala : Un patrimoine culturel riche, ville d´art et d´histoire
( | 05.05.2007 | 36791 hits  | 0 R)

  SAMUEL EBANDA II - Le muezzin de la culture camerounaise gravement malade
( | 29.10.2006 | 36759 hits  | 0 R)

  ENCORE ET TOUJOURS LE HAPPENING; par Sam Ekoka Ewande
( | 04.10.2006 | 29385 hits  | 0 R)

  Où apprendre le Duala
( | 23.11.2005 | 38136 hits  | 0 R)

  Apprendre le Duala
( | 23.10.2005 | 111827 hits  | 3 R)

  Masosomanambè” : Le calendrier qui déterre l’histoire des Sawa
( | 10.07.2005 | 44180 hits  | 4 R)

  André Nganguè : Un patriarche à l’antenne
( | 18.01.2005 | 35915 hits  | 0 R)






Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks