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28.05.2006
Hommage à Francis BEBEY
Nous nous sentons aussi bien en deuil et voulons convoyer notre respect, amour, gratitude pour toute l’œuvre que notre magnanime frère nous laisse.
Pour comprendre l’importance du rôle de Francis Bebey dans l’ histoire Africaine, il faudrait élargir l’horizon de nos vies d’hommes de ce début du 3e Millénaire vers le passé lointain de l’ Afrique.
Lorsque Francis Bebey parle de l’influence musicale du docteur indigène Eya Mouéssé, lui-même relayant les inspirations ancestrales; de l’ influence des musiques Pygmées, non seulement les premiers habitants du continent, mais aussi les plus sédentaires, nous pouvons affirmer que Francis Bebey nous livre aujourd’hui les trésors culturels d’une Afrique des genèses, pouvant remonter au 9e siècle, pourquoi pas.
Nous avons la conviction que les œuvres de Francis Bebey, quelles soient musicales, littéraires, ses contes, puisent leurs sources dans le berceau de l’ Afrique ce qui nous remet en symbiose avec nos ancêtres.
Pendant que beaucoup de nos frères renient, ou refusent de s’identifier avec le continent noir, Francis Bebey y est resté fidèle, en a toujours fait des louanges, nous enseigne que l’ Afrique est aussi un objet honneur et non de désapprobation.
Cher Francis Bebey, nous te rendons hommage; du fond du cœur, nous te disons que nous sommes ton public, nous avons compris ton message (cf. ta dernière production Dibiye), et nous poursuivrons ta pensée, malgré les difficultés que la nature, mais aussi les Hommes engendrent sur nous. Ceux qui ont compris ne sont très nombreux, mais la minorité que nous sommes est par contre plus inébranlable.
C’est dans cet esprit que nous chantons le refrain funèbre «A dikom di mala o jedu....»
Metusala DIKOBE
Eulogie envoyée par l´auteur, à la Famille de Francis Bebey et publiée sur Bebey.com en Mai 2001.
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