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08.01.2010

Peuplesawa rencontre Cyrille Ekwalla 

Peuplesawa: Journaliste, Chroniqueur, par contre assez mal connu des Sawanautes
Quel Portrait Cyrille Ekwalla dresse t´il de lui même ?

Cyrille Ekwalla: Vous me demandez là quelque chose de difficile, de dresser un portrait de moi-même… Je suis Ngand’Epée Ekwalla de Bonagando et mulalo à Bon’Ekelamo à Bonatéki d’où était issue ma mère. Mon nom judéo-chrétien, civil et usuel est Cyrille Ekwalla.
Humainement, permettez- moi de laisser les autres dire comment ils me perçoivent.
Sur le plan professionnel, puisque la question semble porter sur cet aspect de ma personne, je vous dirai tout simplement que je suis quelqu’un de curieux, passionné et rigoureux. Je suis exigeant avec moi-même, donc sûrement avec les autres. C’est du moins ce qui ressort des propos de celles et ceux qui ont travaillé ou travaillent avec moi. Je suis quelqu’un qui s’interroge perpétuellement sur le pourquoi et le comment des choses. Mais surtout le plus important et essentiel à mes yeux est, et je le dis en duala, qui est ma langue, « to lambo di si ma kaka mba ».

Peuplesawa: On vous sait très actif sur la toile (le web) et notamment sur CIN RADIO où vous présentez « NJANGUI PRESS », une émission qui réunit des professionnels de médias de la diaspora pour discuter et analyser l’actualité. Qu´est-ce qui vous a inspirez à faire une telle émission ?

Cyrille Ekwalla: L’émission « Njangui Press » sur Cameroon-info.net (Radio) n’est que le prolongement de « CyberPress » que je présentais déjà sur Cameroonvoice. L’idée de concevoir une telle émission est née de mon souhait de rassembler des femmes et hommes de média camerounais qui sont en diaspora pour commenter l’actualité camerounaise en particulier,  et du reste du monde en général. Vous le savez comme moi, de nombreux camerounais journalistes, animateurs exercent dans les médias à l’étranger et,  toutes et tous, ont au moins une chose en commun : ils restent très attachés au pays. Alors, pourquoi ne pas réunir tout ce monde dans la même émission et les entendre ? Voilà, en gros comment m’est venue l’idée et elle a séduit tout de suite les compatriotes journalistes, blogueurs ou chroniqueurs.
 
Peuplesawa: Quels objectifs voulez-vous  atteindre au travers de cette émission?

Cyrille Ekwalla: Si je veux faire preuve de prétention, je vous dirai d’emblée que l’un des objectifs de cette émission est de réduire le fossé entre les camerounais de l’étranger et ceux du Triangle national… quand il fautt discuter et débattre de choses qui concernent notre pays. Non, plus sérieusement, l’objectif, si objectif il y a, est de faire une émission dans laquelle des camerounais et des camerounaises – observateurs plus avertis que la moyenne, parce que journalistes, parce que acteurs politiques ou sociaux, parce que universitaires… parlent de leur pays. Un pays qu’ils connaissent bien. Mieux que quiconque. Qu’ils vivent à l’étranger ou pas. Et d’ailleurs, j’ai pour coutume de dire, même si cela ne plaît pas à certaines personnes, que certains camerounais en diaspora sont souvent plus et mieux informés, sur certains sujets, que ceux qui vivent au pays. Donc peu importe le lieu de résidence. Je vous ajouterai aussi, que l’une des motivations qui m’anime à travers cette émission est de nous réapproprier « nos » affaires… Pourquoi continuer à penser que l’analyse de tel journaliste ou média étranger est plus crédible que celle de Jean-Jacques Dikongué dans « Njangui Press » par exemple ? Pourquoi continuer à penser que le commentaire de Fadimatou Mohamed, Modeste Mba Tala ou Aimé Richard Lekoa dans « Njangui Press » vaut moins que celui de Tartampion d’un média français ou américain ? C’est aussi ça « Njangui Press »

Peuplesawa: Lors de votre premier « NJANGUI PRESS » vous vous êtes étendu sur Haiti….Ne pensez-vous pas justement que des vitrines comme peuplesawa.com contribue d´une manière ou d´une autre à créer ce rapprochement entre l´Afrique et la “Diaspora”. Quelle appréciation portez-vous sur cette plate forme virtuelle ?

Cyrille Ekwalla: Pour moi, Peuplesawa.com a été précurseur et révolutionnaire dans son domaine. Créer une plate forme comme celle-là au moment où affirmer sa tribalité « Je suis Sawa » paraissait suspect, il fallait le faire.  Vous n’avez suivi que votre instinct…Regardez les « petits » qui sont nés à la suite de votre plate-forme, seulement au sein du Cameroun. Au moment où vous m’avez contacté pour cette interview, je discutais avec un ami et on a fait le parallèle entre peuplesawa.com et les réseaux sociaux comme Trombinoscope, Hi5 ou Facebook… On applaudit les autres et on ignore les nôtres. La comparaison avec les haïtiens à laquelle vous faites allusion lors de l’émission n’est valable que si peuplesawa.com se donne pour ambition plus affirmée d’être le lieu de reconnaissance de tous les sawas ; et puisque c’est le cas, je vous dirai que cette plate-forme « peuplesawa.com » a sa place et est reconnue comme telle. Un seul mot : Paï o madiba !

Peuplesawa: Que ce soit à travers vos écrits ou avec le micro, le moins que l´on puisse dire est que vous participez au débat politique. On serait très vite tenté de vous coller une étiquette de Journaliste-Opposant ou encore de Journaliste sous la coupe d´un certain parti politique surtout que l´élection présidentielle pointe à l´horizon. Quel est votre sentiment par rapport à cela?

Cyrille Ekwalla: Monsieur Ngome Kangue, vous n’êtes pas sérieux là ? Heureusement que vous avez précisé « …on serait tenté… ». Je peux vous rassurer en vous disant que je ne suis que journaliste, mais ni partisan, ni opposant, et je ne milite dans aucun parti politique. Il est évident que comme citoyen, j’ai des choses auxquelles je crois, certaines autres qui ne me plaisent pas. Maintenant, il faut peut-être faire la différence entre le chroniqueur et l’animateur de débat. En tant que chroniqueur, j’essaye de soulever des problématiques, poser des questions, susciter le débat et parfois mettre en avant ce qui paraît être à mes yeux, des pistes de solutions. Cela ne fait pas de moi « un opposant » ou « un journaliste sous la coupe d’un certain parti politique ». Mais tout simplement un journalite, avec tout ce que cela signifie. Je ne sais pas d’où vient cette perception qui veut que chez nous, la politique soit « noire » ou « blanche »…il existe aussi des zones « grises ».

Peuplesawa: Quel regard posez-vous sur le paysage socio-politique camerounais en général ?

Cyrille Ekwalla: C’est un paysage riche de talents à l’image de ce qu’est le Cameroun d’aujourd’hui. Maintenant, il est en proie à des soubresauts parce que le Cameroun est dans une phase de transition culturelle et générationnelle. Voyez-vous, de nombreux exemples dans L’Histoire nous ont appris que lorsque les sociétés traversent ces périodes, ce n’est pas toujours évident. Devant le changement ou plus exactement la volonté de changement, il y a inlassablement la peur et aussi des excès. Cela fait partie de l’évolution normale des choses. Et le paysage socio-politique camerounais n’y échappe pas.
 
Peuplesawa: Quelle est votre émission préférée?

Cyrille Ekwalla: Très difficile de répondre à votre question. Comme je vous ai dit plutôt, je suis curieux et je vous avouerai que j’aime plusieurs émissions de radio ou de télé, dès lors qu’elles traitent de sujets qui m’intéressent.

Peuplesawa: Quel est votre journaliste préféré?

Cyrille Ekwalla: Je ne sais pas si “préféré” est l’épithète approprié, je dirai plutôt que le journaliste que j’ai admiré le plus était M. Henri Bandolo. Outre le fait que mon père et lui étaient amis, il est, et demeure pour moi, le plus grand des journalistes camerounais jusqu’à lors.
Pourtant, ce n’est pas lui qui m’a donné l’envie de faire ce métier, et particulièrement la radio… C’est un trio que les plus jeunes des sawanautes n’ont peut-être pas connu : Jean-Claude Ottou, Joseph Marcel Ndi et Gerba Malam. Tous les trois présentaient une émission tous les dimanches midi au poste national et c’était un régal.

Peuplesawa: Quel a été l´apport du journalisme dans cette Afrique cinquantenaire?

Cyrille Ekwalla: Entendons-nous d’abord sur le fait que par « Afrique cinquantenaire », vous voulez parler prncipalement des pays d’Afrique noire francophone. Alors, dans ce cas, je vous dirai que le journalime y a évolué comme différentes autres activités qui participent à l’épanouissement des peuples : d’abord muselée, la parole journalistique s’est peu à peu libérée du carcan, s’autorisant dans certaines contrées quelques libertés, au oint d’aller plus vite que le « censeur-Etat ». Mais, sans parler du journalisme dans son entièreté, je dirai plutôt que certaines individualités africaines ont su lui donner ses lettres de noblesse, tout en ouvrant des brèches qui ont forcé les gouvernements à lacher du lest au niveau de la liberté de presse. Cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a encore beaucoup à faire, mais on ne peut dénier aux journalistes africains leur rôle dans l’émancipation de certains peuples africains durant les cinquante dernières années.

Peuplesawa: Que vous inspire l´actualité, notamment dans la chefferie de Bojongo ?

Cyrille Ekwalla: M. Ngome, je vous ai dit à un moment de notre entretien qu’un des modestes objectifs que j’avais était de « nous réapproprier nos affaires ». Je ne parlerai pas exclusivement de la chefferie Bojongo pour deux raisons. Premièrement, je n’ai pas tous les éléments au sujet de la transmission cheffale au sein de ce lignage sawa et je ne veux pas dire n’importe quoi; deuxièmement, ce qui se passe au sein de la chefferie Bojongo est symptomatique de ce qui se passe dans la plupart des chefferies sawa depuis que « nous, les sawa » avons permis à un autre pouvoir, un pouvoir étranger, fut-il l’Etat, d’être celui qui légitimait les chefs. Et j’irai plus loin, M. Ngome, depuis que votre chef, le mien ou les autres chefs sawa sont passés sous la coupe de l’Etat, ne soyez pas étonnés du devenir des chefferies sawa.

Peuplesawa: Les rives du fleuve St Laurent de Montréal ont remplacé le Wouri le temps du Ngondo o Canada 2009. Vous avez été très impliqué au niveau de l´organisation de cet évènement. Quel bilan pouvez-vous tirer à la suite de cette manifestation?

Cyrille Ekwalla: J’en tire un bilan globalement positif. Sur un plan strictement personnel, mais aussi et surtout pour la communauté sawa du Canada. Et pour moi, c’est ce qui est le plus important. Vous savez, il existe beaucoup de préjugés sur la capacité des sawas à œuvrer ensemble au service d’une cause, d’un projet ou de toute autre activité commune. Le succès non démenti du Ngondo ô Canada 2009 a été l’occasion pour les ressortissants sawa résidant au Canada de montrer, de dire et de prouver aux autres sawas en diaspora en premier et à ceux qui sont au mboa ba Tete, que lorsqu’on fait appel à eux, ils répondent présents, et de quelle manière. Vous-même en avez eu les échos. On ne peut nier que les égarements de quelques brebis galeuses ont failli jeter le discrédit  sur cette communauté, mais heureusement, grâce à  la volonté et aux intelligences des uns et des autres, la communauté sawa du Canada, réunie sous la dénomination Ngond’a Sawa ô Canada est lus forte que jamais. Au service des Sawas du Canada et de la Sawanité toute entière.
 
Peuplesawa: N´y a t´il pas risque de dénaturalisation de cette fête sawa-sacré lorsqu´elle est fêtée ainsi, loin de ses rives nourricières maternelles?

Cyrille Ekwalla: Non, il n’y a aucun risque de dénaturalisation ou plus exactement de désacralisation puisque aucun rite sacré, ou tout ce qui fait partie du ndimsi, ne se fait hors du Wouri. Sans être un initié, il est évident qu’à partir du moment où le Soyambe (masoso ma nyambe) ne peut être déplacé de son emplacement actuel, toutes les manifestations qui se font en dehors de ce lieu ne peuvent revêtir un quelconque caractère sacré. Les célébrations futures du Ngondo qui se feront hors de Douala, comme celle que nous avons vécu à Montréal en août 2009, serviront surtout, à mon avis, à maintenir le cordon ombilical noué entre les sawa de la diaspora et leur terre-mère ou les rives nourricières, comme vous dites.

Peuplesawa: Que représente finalement le Ngondo aujourd´hui ?

Cyrille Ekwalla: Le Ngondo représente et représentera toujours ce que les sawa voudront qu’il soit. En ce qui me concerne, pour le sawa que je suis, le Ngondo est, et demeure, le socle et le ferment culturel des peuples sawa. Et j’insiste bien sur la qualificatif « culturel » et non pas « folklorique » dans lequel, beaucoup voudraient le cantonner et le réduire. Il représente, pour moi, ce qu’il a toujours représenté, aujourd’hui comme hier, et j’espère demain, le « dénominateur identitaire commun » de tous les sawa, quelque soit l’endroit où ils se trouvent sur la planète.

Peuplesawa: Quel message adressez-vous à la communauté ?

Cyrille Ekwalla: Puisque nous avons évoqué nos frères haïtiens tantôt, j’emprunterai leur devise et ce sera mon humble message à la communauté : A bona sawa ! l’Union fait la force. Rien d’autre à ajouter.

 

Source: Dikalo la Mboa Sawa | Hits: 46000 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(1)

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