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06.09.2006

11 SEPTEMBRE 2001 : CINQ ANS APRES (par Sam Ekoka Ewande) 

Hérodote, le vieil Hérodote, le très fameux historien des guerres médiques, enseignait, cinq cents ans av. JC que ‘’l’histoire, c’est la propagande des vainqueurs.’’ Porteurs, à bon droit, des valeurs universelles de la démocratie et des droits de l’homme, mais aussi, hyper-puissance triomphante et arrogante, les Etats-Unis ne pensent qu’unilatéralisme et hégémonie, là où l’air du temps a conduit les peuples les plus querelleurs et les plus prompts à régler leurs différends par les armes, à l’établissement d’une coexistence pacifique bénéfique pour tout le monde, fondée sur le respect mutuel, la négociation comme moyen de règlement des conflits et la concertation comme moyen d’action. Comme jadis, dans la Grèce antique, l’Assemblée amphictyonique. Comme aussi, le Ngondo, Cour d’équité chez les peuples douala. Comme, encore, la Société des Nations, créée au lendemain de la première guerre mondiale à l’initiative du président Woodrow Wilson. Comme, enfin, l’Organisation des Nations unies, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais il y eut Philippe de Macédoine pour faire voler en éclats le rêve des amphictyonies. Il y eut la colonisation pour attiser la zizanie au sein du Ngondo et même pour l’interdire, le condamnant à une éclipse de trois décennies. Il y eut, aussi, Hitler et sa ravageuse volonté de puissance pour anéantir la SDN. Hyper-puissance politique, militaire et économique, mais surtout, hyper-puissance boursière dans un monde où tout semble, désormais, appelé à faire l’objet d’une cotation au marché des valeurs, les Etats-Unis appliquent aux relations internationales la technique des raids boursiers hostiles : voe victis ! (malheur aux vaincus !) c’est-à-dire, aux moins nantis, aux petits porteurs ; les gros étant toujours assurés de se refaire une bonne santé financière. Oublieux des campagnes de terreur menées par les sionistes, au lendemain de la Déclaration Balfour lors des troubles de Jérusalem, Haïfa et Jafa en 1928, 1929, 1933, 1936, 1939, puis, après la publication par les Britanniques du “ Livre blanc ” imposant des restrictions à l’immigration et à l’acquisition de terres par les juifs en Palestine, les terribles atteintes à la sécurité publique perpétrées par les terroristes israéliens de 1939 à 1948, les Etats-Unis, ne voyant qu’une croisade en faveur de la démocratie, des libertés et du développement dans leur ingérence et leur intrusion dans les affaires intérieures d’autres peuples, accablent les résistants de l’anathème de terroristes. “ L’histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré… Il fait rêver, il enivre les peuples, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution, et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines ” (Paul Valéry).

Cinq ans après le 11 septembre 2001, les Etats-Unis qui pensaient avoir sanctuarisé le territoire de la plus impérieuse hyper-puissance mondiale de l’histoire n’ont toujours pas tiré les leçons de leur sanglant revers. - Plus de 3000 morts. Toujours incapables d’apporter une réponse pertinente à ceux qui ont inauguré une nouvelle ère de violence avec le siècle vagissant en projetant des salves d’apocalypse sur les tours jumelles du World Trade Center, ils s’obstinent dans la poursuite d’objectifs illusoires, onéreux et dangereux. Préférant instrumentaliser l’horreur du monde médusé contre des croisés d’un nouveau genre, ils ne savent pas qu’enflammés par une irrésistible furie contestatoire, c’est animés d’un véritable esprit messianique et convaincus de répondre à un appel d’Allah, qu’ils se délectent des messages galvanisants d’Abdel Wahab proclamant ‘’O frère, les injustes ont dépassé les bornes. Le Djihad et le sacrifice constituent donc un devoir ! ” Pensent jouer impunément aux apprentis sorciers, ils ont bandé leurs muscles, multiplié les rodomontades, proféré des condamnations sans appel, annoncé l’anéantissement imminent de celui qui a osé les défier et les nargue épisodiquement par des messages diffusés depuis sa clandestinité. Houssama Ben Laden reste introuvable mais omniprésent ; toujours plus actif, toujours plus audacieux ; pas un jour ne se passe sans qu’il ne fasse de nouveaux adeptes, sans qu’il ne suscite de nouvelles émules. Directement ou par partisans interposés, on lui attribue toutes les violences islamistes, et toutes les menaces de même obédience. Amalgame.

L’après 11 septembre 2001, c’est tout d’abord une série de violences endémiques. Attentats meurtriers et spectaculaires destinés à frapper l’imagination et à répandre la terreur. Il s’en produit dans le monde entier : en Amérique, en Europe, en Afrique et, bien sûr, en Asie. L’Egypte, le Yémen, l’Arabie Saoudite, l’Iran, la Jordanie et Israël, cœur de cible dans une région en effervescence islamiste, payent de bien lourds tributs. Mais l’Europe occidentale, la Russie, l’Ossétie du Nord, le Canada ne sont pas épargnés. Ni l’Afrique, théâtre d’attentats meurtriers à Djerba (Tunisie), le 11 septembre 2002, à Casablanca (Maroc), le 19 mai 2003 et à Mombassa (Kenya), le 21 novembre 2002. Mais, surtout, l’après 11 septembre 2001, c’est aussi une multitude de complots déjoués qui entretiennent une véritable psychose de l’attentat. C’est Richard Reid, tentant, le 22 décembre 2001, de faire exploser le vol Paris-Miami à l’aide d’explosifs dissimulés dans ses chaussures. C’est, en 2002, une série d’attentats éventés visant, les uns, les deux plus hautes tours de Los Angelès, les autres, des bâtiments de guerre américains croisant dans le Golfe persique. C’est encore, en 2003, une série d’attaques kamikaze déjouées sur la Côte Est des Etats-Unis, un complot visant des Occidentaux à Karachi ( Pakistan) et un attentat manqué contre l’aéroport londonien de Heathrow. La même année, au printemps, tandis que plusieurs complots ourdis contre des discothèques à Londres sont enrayés, Al Qaeda menace d’attentats kamikaze le centre d’affaires londonien de Carny Wharf. L’Australie, en novembre 2005, connaît l’amère expérience des raids anti-terroristes ; quelques mois plus tard, en juin 2006, la police canadienne interpelle 17 musulmans canadiens (parmi lesquels 5 mineurs) soupçonnés de préparer des attentats à Toronto et à Ottawa. Peu après, en juillet 2006, le FBI annonce avoir déjoué des attentats visant des compagnies de la navigation aérienne opérant à New York. Signe tangible de la paranoïa qui habite, désormais, les forces de sécurité ; le meurtre, pour délit de faciès, d’un Sud Américain basané dans le métro de Londres.

Tombant en cascades sur un monde médusé et transi de peur, toutes ces violences, même lorsqu’elles expriment le même ras-le bol du monde tel qu’il va, n’ont pas la même origine. Al Qaeda relève de l’Oumma, qui signifie ‘’communauté des croyants’’. Il s’agit d’une mouvance radicale mondialisée dont les membres se recrutent, non dans la rue arabe ou islamique, mais parmi les jeunes gens - issus des meilleures universités américaines ou européennes - en rupture de ban avec le modèle social occidental. L’hostilité au monde, tel qu’il fonctionne, est le ferment de leur action qui, loin de s’inscrire dans une perspective révolutionnaire, s’intègre, résolument, dans une logique de contestation. C’est une nébuleuse, un réseau tentaculaire au-dessous duquel plane l’aura d’Houssama Ben Laden, Zorro, Robin des bois ou Che Guévara qui jamais ne brandit l’autorité de la Charia, se garde de toute déclaration sur la condition féminine ou sur l’économie islamique, appelant au sacrifice sur martyr et sacrifice suprême - la mort étant le repos des bons et la terreur des méchants - enfin, ne recommandant pour cibles privilégiées que les transports de masse : le métro, lorsque les moyens sont dérisoires ; les avions lorsqu’ils existent. Le choc des civilisations est l’affaire de l’autre face de l’islamisme militant : l’islamisme politique. Sa rhétorique est limpide. Son message : ‘’nous répondons par la terreur aux guerres que vous nous infligez chez nous ; vous êtes des impérialistes oppresseurs et nous vous convions au tribunal de l’histoire pour débattre sur les ravages de la colonisation’’. Proclamant la suprématie absolue du spirituel sur le temporel et des thématiques nouvelles dans son discours (démocratie, libertés, pauvreté …), il prône une identité musulmane où se reconnaît l’électorat croyant et pieux du Proche et du Moyen Orient, s’exprime armé d’un coran et son langage est plus porteur que celui de George W. Bush ou celui de n’importe quel musulman laïc aux évocations humanistes issues du siècle des lumières. Leurs discours n’ont aucune pertinence pour des croyants qui savent qu’il n’ont rien de plus central qu’Allah et que Mahomet est son prophète. D’où les percées fulgurantes de l’islamisme politique qui a su tirer les leçons des tribulations de son précurseur des années 1980 - 1990 : en Iran, avec Muhamed Ahmadéjine, en Irak avec une Assemblée législative comprenant 203 islamistes sur 275 députés, en Palestine avec le Hamas sunnite en janvier 2006, en Egypte où, laissés libres de se présenter sous étiquette indépendante, les Frères musulmans ont enlevé 68 sièges sur 444 en ne présentant que 150 candidats. Même évolution en Syrie où l’islamisme politique, apparenté aux Frères musulmans, vient de signer avec l’opposition la ‘’Déclaration de Damas’’ qui est une véritable profession de foi démocratique, et au Maroc où le Parti de la justice et du développement s’attend à faire un bon score au scrutin de 2007.

Récemment découvert à Londres, le complot déjoué par les services de sécurité britanniques est un nouveau pied de nez de Al Qaeda à l’apparente sérénité américaine. Visant à faire exploser en plein vol une dizaine d’appareils, le coup du 10 août 2006 n’était en réalité qu’un remake. Déjà, le coup d’éclat du 11 novembre 2001 n’était qu’une version amendée d’un projet avorté. Un premier plan de destruction en série d’aéronefs en vol au-dessus des Etats-Unis, datait de 1995. Il s’agissait d’attentats contre des appareils en provenance du Sud-Est asiatique devant exploser à raison de trois par heure. Réédition du carnage du 11 septembre 2001, le complot du 10 août devait atteindre, avec des moyens plus rudimentaires, plusieurs degrés au-dessus dans l’échelle de l’horreur. Composée selon le modèle de référence déjà monté trouvé, chez un des protagonistes, la bombe, de type inédit, était le résultat d’un mélange de peroxyde d’hydrogène (de l’eau oxygénée) et d’autres substances aussi banales ; la mise à feu pouvant s’effectuer à l’aide d’une simple pile d’appareil photo. Conséquence : désormais, dans les grands aéroports du monde - et pas seulement, partout où se poseront des avions américains et européens - il faudra s’habituer à des mesures de sécurité tatillonnes participant de la paranoïa générale : omniprésence d’hommes en armes, saisie de tous les produits liquides des passagers ou obligation d’y goûter sous contrôle policier, interdiction d’emmener avec soi sa trousse de toilette ou son ordinateur portable ; bref, contrôles renforcés pour que nul ne puisse, en cabine, disposer en quantité suffisante, de l’une des 300 molécules dangereuses susceptibles d’entrer dans la composition d’une bombe artisanale. Les Etats-Unis ne semblent avoir rien compris de la professionnalisation du terrorisme par l’adaptation aux nouvelles évolutions technologiques impulsées par Al Qaeda. Ni de l’incompressible élan contestataire de l’islamisme politique qui n’accepte plus, résigné, la cauchemardesque domination de l’Occident qui accorde l’indépendance à tout le monde, à commencer par ceux qui n’en veulent point, pour être sûr que personne n’en usera pour s’émanciper et émanciper les populations prostrées, de longues dates, dans l’abjection et l’avilissement de l’esclavage, de la colonisation et de la domination. ‘’Dieu réclame à quelques-uns, choisis je ne sais pourquoi, l’angoisse et la terreur ; il les traîne devant lui ; il leur brûle les lèvres une seule fois, comme au prophète, avec un charbon ardent. Et ils en portent à jamais la cicatrice. Ils sont marqués par sa colère qui n’est autre que son amour’’ ( André Thérive)

Sam Ekoka Ewande
La Nouvelle Expression
Publié le 05-09-2006
 

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