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26.07.2006

Douala: Croissance et servitudes - Guy MAINET 

Résumé de présentation

Douala, ville-port en pleine croissance, est plus que millionnaire en habitants. Sa population a doublé depuis 1976. Cette métropole africaine risque de compter 3 ou 4 millions d´habitants en l´An 2000. Son essor démographique témoigne de la vigueur de l´économie camerounaise actuelle. Son port se range après Lagos ou Abidjan.

Un réel processus de métropolisation cristallise autour de la capitale économique principale fonctions (commerces, transport, banques, industries) et marché de l´emploi.

Néanmoins, à Douala, les faits humains sont systématiquement sous-estimés malgré le récent changement d´échelle. Une évidente impuissance administrative ne permet pas d´affronter les problèmes cruciaux des réalités de la grande ville : logement, emploi, transport et approvisionnement quotidiens, scolarisation, santé, etc. Tout de même dans les avancées de la frange urbaine, des citadins apportent des solutions à leur propre sous-intégration à la vie en ville.

Note sur l´auteur

L´auteur possède une large connaissance des pays tropicaux. Diplômé de l´Université de Bordeaux (géographie tropicale), il a résidé au Cameroun (1971-1982) comme enseignant-chercheur à la Faculté des Lettres de Yaoundé. Il a soutenu en octobre 1984 une thèse de Doctorat es Lettre portant sur la grande ville de Douala. Depuis octobre 1985, Guy Mainet séjourne de nouveau en Afrique noire (université de Dakar). Agé de 47 ans, il est marié et père de deux filles.


Préface

de Guy LASSERRE
Professeur de Géographie tropicale à l´Université de Bordeaux III

C´est en février 1972 que Guy Mainet commença à s´intéresser à la ville de Douala comme sujet d´étude géographique en vue du Doctorat ès Lettres. Douze ans d´enseignement supérieur à L´Université de Yaoundé, des recherches multipliées sur tous les thèmes géographiques et dans toutes les régions camerounaises à l´occasion de directions de travaux d´étudiants et de sorties " sur le terrain ", n´ont pas éloigné Guy Mainet de sa ville de Douala ; elles lui ont permis, au contraire, de mieux situer la capitale économique du Cameroun dans son contexte national.

L´étude de Guy Mainet sur
Douala enrichit l´abondante contribution des géographes français à la connaissance du fait urbain en Afrique noire. Mais par sa richesse, par son ampleur, cette contribution prend une dimension particulière. L´ouvrage publié par les Editions de L´Harmattan reprend l´essentiel de la thèse de Doctorat de l´auteur, sans sacrifier aucune idée importante, mais en allégeant certaines descriptions. Le titre de la thèse, " Douala, une grande ville africaine sous l´Equateur. Croissance et mutations de la métropole camerounaise ", mettait l´accent sur les trios aspects fondamentaux de Douala : son africanité, sa situation équatoriale et sa fonction de métropole. Le sous-titre révélait la volonté de l´auteur de privilégier l´étude des mécanismes de la croissance urbaine conduisant à une extension anarchique et démesurée, et, d´autre part, de décrire les mutations accompagnant cette croissance. Le nouveau titre, plus bref, plus percutant, " Douala, croissance et servitudes ", se borne à souligner l´explosion urbaine et l´ampleur des problèmes à résoudre.

Quelques chiffres permettent de mesurer l´importance de ces changements : 100 000habitants en 1950, 300 000 habitants en 1972, plus d´un million d´habitants dix ans plus tard.
Dans le même temps, le tonnage du port passe de 500 000 tonnes (en 1950) à plus de 4 millions de tonnes. La ville s´étale aujourd´hui sur 30 km d´Ouest en Est et sur 10 km du Nord au Sud. 80 % des chefs de famille résidant à Douala en 1980 ne sont pas nés dans cette ville ; le cinquième seulement des logements actuels existaient en 1960; enfin, 80 % des Doualais ont moins de 35 ans et un tiers seulement de la population citadine peut être considérée comme occupée.

Il faut une tranquille audace pour s´attaquer à un sujet de recherche aussi vaste et aussi changeant. Douala est un perpétuel chantier, une ville en constant renouvellement. Guy Mainet nous démontre qu´un homme seul, à la condition d´être le géographe confirmé qu´il est, sachant jouer sur tous les claviers de la recherche géographique, est en mesure de dominer un tel sujet et de donner une image fidèle et dynamique de la grande ville de Douala.

La minutie des enquêtes apparaît dans la richesse des développements consacrés, par exemple, aux divers quartiers de la ville, aux ethnies qui y vivent, aux activités des citadins de ces divers quartiers, aux moyens d´existence de la population doualaise. Autant d´études approfondies, souvent même très fouillées, sur lesquelles s´appuie Guy Mainet pour s´élever vers des pages de synthèse qui éclairent magistralement les grands problèmes posés par une ville africaine millionnaire. Le paysage comme révélateur des structures de la ville, les mécanismes du contrôle incomplet de l´espace urbain, la spécificité de l´action des divers groupes ethniques dans la création urbaine, les formes de combinaison entre l´urbanisation volontaire et le spontanéisme populaire, la présentation du quartier de New Bell, celle de la " zone Nylon ", la dynamique du front d´urbanisation, sont autant de pages d´anthologie à la disposition de ceux qui veulent comprendre les mécanismes de croissance et les problèmes d´une grande ville d´Afrique noire.

Que dire, en quelques pages de préface, qui rende compte de l´originalité de ce livre sans trop en altérer la richesse et en déformer les perspectives ? Le mieux est, peut-être, de souligner en quoi l´approche géographique est originale par ses méthodes de recherches et par les résultats qu´elle obtient.

Guy Mainet a privilégié l´enquête directe, ce qui lui a permis de connaître la ville dans la diversité de ses quartiers et de ses rues. Ce travail de terrain lui a permis de découvrir des aspects non abordés par les enquêtes officielles et absents des statistiques : l´appartenance ethnique des habitants, la distribution des ethnies dans l´espace urbain, les moyens d´existence des Doualais, le rôle des femmes dans l´économie urbaine, les comportements des chefs de famille, etc. Par observation directe, par interviews, par questionnaires, ce géographe, parfois aidé de quelques étudiants ou de quelques enquêteurs, a fait un irremplaçable travail de première main, se faisant Doualais parmi les Doualais, pour mieux les connaître et pour comprendre leurs problèmes.

Deuxième originalité - mais classique chez les géographes -, le recours à l´expression cartographique chaque fois que la chose est possible : 253 cartes et figures accompagnent le texte originel, rehaussé de 80 photographies et de six dessins à la plume. L´ensemble des cartes constitue un véritable atlas urbain, précieux instrument de réflexion etd´action pour les responsables politiques et les aménageurs de la ville.

Cette étude appartient au genre des monographies urbaines. L´époque est bien passée où certains critiquaient l´approche monographique. Toute étude thématique urbaine est obligatoirement partielle, et ne prend pas en compte l´ensemble des faits et des mécanismes qui expliquent la ville.
L´étude globale que nous donne Guy Mainet n´est évidemment pas exhaustive. Chacun des thèmes abordés pourrait être approfondi par l´auteur et faire l´objet d´une publication complémentaire. Mais rien de ce qui concerne
Douala n´est resté en dehors de ses investigations, ce qui lui permet de présenter les authentiques spécificités de la ville. Faire une monographie urbaine ne signifie pas habiller la ville d´un " prêt-à-porter ". Dans sa recherche, Guy Mainet a privilégié les aspects originaux de Douala et a fait du " sur mesure ".

S´il est vrai que les trois objectifs d´une étude urbaine faite par un géographe doivent être, selon Paul Pelissier, le contrôle de l´espace urbain, la détection et la mobilisation des voies africaines de l´urbanisation, et enfin la définition du rôle des grandes villes dans le développement, on s´aperçoit que Guy Mainet a parfaitement su explorer ces trois directions de recherche.

Le contrôle de l´espace urbain, l´étude d´une urbanisation que son élan et sa démesure rendent inhumaine, sont l´un des points forts de cet ouvrage. Cartes et développements s´épaulent mutuellement pour éclairer les réalités de la grande ville africaine. Les quartiers de la ville, les zones d´extension périphérique de Douala, les stratégies foncières du partage du sol, les formes d´habitat, l´ampleur des problèmes à résoudre pour améliorer la vie quotidienne des Doualais, donnent lieu à des pages nourries de connaissance. Cet ouvrage sur
Douala mérite de devenir unclassique sur la méthode d´étude des quartiers d´une ville africaine. La morphologie des quartiers est toujours accompagnée de l´analyse de la société qui y vit et de la présentation des activités de cette population.

Cette trilogie définit le quartier. Guy Mainet distingue à
Douala trois grands espaces urbains divisés en quartiers. Le premier espace est celui de la ville moderne, comprenant les quartiers centraux d´Akwa et de Joss, et les quartiers résidentiels de bon standing (Bali, Nkondo, Bonapriso, etc.).

Puis vient la couronne des "quartiers populaires péricentraux",qui sont eux-mêmes d´une grande diversité : New Bell surtout peuplé de Bamiléké et de Bassa, Akwa où vivent les
Duala, puis des quartiers de lotissement : lotissement autochtone Duala (type Akwa II), lotissements allogènes non bâtis (type New Deido), lotissements administratifs (cité SIC). Enfin voici le troisième espace, celui des zones d´extension périphérique sur lesquelles s´attarde l´auteur parce qu´elles sont révélatrices de la vigueur actuelle de la croissance urbaine et des problèmes que posent ces nouveaux espaces sociaux : occupation sans titre, menaces de déguerpissement assainissement de l´espace en voie de conquête, problèmes de l´eau et du sous-équipement, bref tous les problèmes liés à la survie en ville.

Ces quartiers d´habitat spontané constituent, selon la formule imagée de l´auteur, de véritables " coulées urbaines ". Telles sont la zone Nylon Bamiléké au sud de la ville, les zones Maképé et Bépanda au nord. Si nous nous sommes attardés sur l´étude des quartiers, c´est parce qu´elle est révélatrice des résultats auxquels peut parvenir un géographe menant des enquêtes systématiques et globales, accompagnées de coups de sonde en profondeur sur tel ou tel point caractéristique de la situation, le tout appuyé sur une bonne cartographie.

Nous aurions pu, tout aussi bien, mettre l´accent sur les qualités de l´étude de la mosaïque ethnique doualaise, des structures familiales des migrations externes ou des migrations intra-urbames, autant d´analyses qui sous-tendent d´ailleurs le découpage de l´espace urbain. De longs développements sont aussi consacrés aux revenus des Doualais, a leurs modes et niveaux de vie, aux discordances entre la brutalité de l´accroissement de la population urbaine et les offres d´emploi ou de logements. D´où les stratégies pour résoudre les mille problèmes poses par la vie en ville lorsqu´on est pauvre, et parfois démuni de tout : le logement, le ravitaillement, le transport, la scolarisation des enfants, l´exercice des petits métiers constituent autant de développements sur " l´espace vécu ".

Les qualités essentielles de ce livre résident dans la vente des images qu´il nous fournit, et dans le soin mis par l´auteur à bien souligner les spécifici-tés de sa ville : les rives du Wouri, la chaleur et la moiteur qui régnent sur Douala recevant 4 mètres d´eau par an, le voisinage des marais et des mangro-ves sont bien mis à leur place, au même titre que les groupes ethniques et l´histoire de la ville. La rencontre du fait autochtone Duala-Bassa et de l´immigration massive des Bamiléké riche de conséquences sur l´organisation spatiale et les activités de la ville, est un autre point fort de ce livre. Le processus de métropolisation est également bien étudié. Rares sont les études urbaines où l´analyse de l´influence régionale et nationale d´une grande ville est aussi bien conduite.

Pour conclure, voici une phrase écrite par Guy Mainet dans la conclusion générale de son livre : "
Douala résume toutes les chances et les vicissitudes du pays dans son effort pour s´adapter au rythme du monde moderne. C´est à Douala que se trouve l´origine principale des mutations du Cameroun contemporain. "
 

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