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17.01.2007

La danse camerounaise d’hier à aujourd’hui, par Tony Mefe 































Aujourd’hui, l’évocation de la danse au Cameroun ne renvoie plus systématiquement aux groupes de danses folkloriques comme cela a été le cas pendant des décennies. La naissance de nombreuses troupes et d’un festival de danse, Abokingoma, contribue à une nouvelle effervescence de la danse. La création chorégraphique est désormais un art à part entière pour lequel des artistes, opérateurs culturels et journalistes s’investissent, malgré des moyens dérisoires.

Le pays compte plus de 200 groupes ethnolinguistiques et autant de danses patrimoniales qui portent généralement les noms des rythmes qui les soutiennent. Si la plupart de ces danses ont conservé leur forme originelle et leur place dans les sociétés traditionnelles, d´autres se sont urbanisées, ont fusionné à des danses dites modernes ou inspiré tout simplement de nouvelles expressions chorégraphiques.

Eléments fondamentaux des cérémonies rituelles et traditionnelles, les danses patrimoniales sont devenues, pour plusieurs groupes ethniques camerounais, le seul élément visible d’une tradition qui s’éteint doucement. Mais la disparition progressive des cérémonies traditionnelles dans certaines régions n’emportera pas ces danses. En effet, les plus spectaculaires d’entre elles se sont déjà greffées aux cérémonies officielles et sont omniprésentes dans les gradins lors des grands matchs de football. Quelques-unes se sont même installées dans la chaleur des bar-dancing et des boîtes de nuits.

Arrivée des danses « modernes »

Lieu de brassage par excellence, la ville va favoriser la rencontre entre les danses patrimoniales et les danses dites modernes qui s´installent à Douala et Yaoundé au milieu des années 70 : danse classique, modern jazz et autre rock’n’roll qui auront pour promotrices Evelyne Hajal, Martine Nyongha, Lisa Ngwa et Mme Mekongo, pour ne citer qu´elles. Véritable phénomène de mode, l’arrivée des danses modernes va entraîner de nombreux jeunes à s’intéresser à l’art chorégraphique même si les adeptes ne se recrutent en grande majorité que dans les quartiers résidentiels. Il n’y a pas que le coût de la formation qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, même les lieux de représentations (les Centres culturels français et salles de cérémonies des grands hôtels de la place) sont sélectifs.

De jeunes chorégraphes camerounais formés à l’école occidentale, dont Feux Bebey Black et Lisa Ngwa, vont trouver l’inspiration qui va permettre d’ouvrir la pratique de la danse à un public beaucoup plus large. La maîtrise des techniques de création chorégraphique aidant, ces jeunes chorégraphes vont réussir à créer un genre nouveau en associant la gestuelle et les pas de la danse patrimoniale à ceux des danses classiques. Les chorégraphies qui naîtront de cet alliage seront généralement un patchwork de tableaux illustrant en mouvement les activités quotidiennes des hommes et des femmes de la forêt. Les thèmes majeurs seront notamment les travaux champêtres, la cuisine, la chasse, la cueillette etc. Cette nouvelle tendance va faire des émules au Cameroun et à l’étranger lors des tournées du tout nouveau Ballet national. On est alors au début des années 80.

Partie intégrante de l’Ensemble national qui vient d’être créé, le jeune Ballet national, sous la direction de Lisa Ngwa, va faire de cette nouvelle tendance son cheval de bataille. L’ouverture du Centre culturel camerounais va aussi aider à susciter l’intérêt des jeunes pour cette danse.

Le premier mérite de ces nouvelles expressions chorégraphiques est certainement d’avoir permis aux danses traditionnelles de s’inscrire, elles aussi, dans le registre des expressions artistiques. Jusqu’alors, les danses du pays ne sont dans l’imagerie populaire qu’une simple attraction qui permet de meubler le temps avant les choses sérieuses lors des cérémonies officielles.

Cette nouvelle image de la danse va favoriser la création de nombreuses troupes de danse avec d’un côté des troupes de danse traditionnelle, plus organisées, à l’instar du Ballet Adongoro De Ngoro dirigé par Madame Douala Mouteng, le Ballet Ngono d’Alfred Ngoume et Edouard Etouké, et de l’autre côté, des troupes intégrant un travail plus créatif, s’inspirant des œuvres du Ballet national. Le Ballet Bantou de Moïse Malobo, les Vaudous noirs de Didy Céleste, les Génies noirs de Félix Monthe sont certainement les plus connus dans cette catégorie. Alors que les danses patrimoniales continuent d’animer les cérémonies officielles, cette seconde catégorie va occuper le terrain sur les festivals et divers événements culturels locaux et internationaux. Ce chapitre de la reconnaissance va commencer à se refermer au début des années 1990 avec la crise structurelle qui va plonger l’Ensemble national dans cet état léthargique dans lequel il patauge jusqu’à présent.

Mais les danses patrimoniales ne vont pas seulement évoluer vers la scène. Quelques-unes vont se trouver une place à côté du rock, de la salsa et de la rumba, au cœur de tous les lieux de réjouissance collective. Au milieu des années 60, l’inspiration et le talent de certains grands musiciens camerounais dont Messi Martin, Jean Bikoko Aladin et le regretté Nelle Eyoum vont inviter les rythmes bikutsi de la forêt équatoriale méridionale camerounaise (Centre et Sud), l’assiko et l’essèwè du Littoral dans les bar-dancing et les discothèques. S’urbanisant grâce au génie de ces musiciens, ces rythmes vont entraîner dans leur sillage les danses qu’ils désignent.

Ces danses vont malheureusement être reléguées au second plan par deux véritables phénomènes urbains qui déferlent au Cameroun au début des années 90. Il s’agit respectivement du hip-hop venu des USA et du dombolo congolais. Ils sont jusqu’à présent omniprésents dans les bar-dancing, les discothèques et les bals des jeunes. De nombreux musiciens les ont portés sur la scène pour donner plus de vie et de piment à leur prestation. C’est surtout le cas du dombolo qui désigne aussi la musique qui l’accompagne.

Parlant de la scène, la danse va une fois de plus se faire une véritable place sur la scène à partir de 1993. En grande campagne africaine pour la promotion « d’une danse contemporaine africaine » et de sa technique du « doople » le danseur, chercheur et chorégraphe ivoirien Alphonse Tierou va introduire cette autre danse au Cameroun à coup de conférences et de stages pratiques.

Naissance d’une danse contemporaine camerounaise

Avant Alphonse Tierou, on ne dit pas encore, parlant de la danse : « langage d’expression artistique s’inspirant des formes de danses déjà codifiées (modern jazz, classique, hip-hop etc.) pour traduire par un thème, par la gestuelle corporelle ». Toute cette belle formulation à connotation scientifique se résumait alors à « danse tradi-contemporaine », terme générique qui traduisait dans l’esprit de tous les éléments de base de la création chorégraphique actuelle : mélange de pas de danse traditionnelle et moderne…

C’est en 1993 que la compréhension de l’expression « danse contemporaine africaine » commence à être plus nette chez les danseurs et chorégraphes camerounais. Ils adoptent cette nouvelle approche et se mettent résolument au travail au cours d’un stage de formation dirigé par Alphonse Tierou, dont le livre intitulé Dooplé propose une première notation du vocabulaire et de la gestuelle de la danse traditionnelle africaine.

Très motivées par l’éventualité d’une participation aux premières Rencontres de la création chorégraphique africaine en Angola, les compagnies révisent leurs méthodes et s’appuient sur les techniques acquises lors du stage de Tierou. De cet engouement collectif partagé par la plupart des danseurs et chorégraphes sortiront trois jeunes chorégraphes très ambitieux : Ebale Zam Martino de la compagnie Nyanga Danse, Barthelot Ekeme de Afrik Danse et André Takusa du Baobab. C’est néanmoins André Takusa et sa troupe le Baobab qui iront représenter le Cameroun aux Rencontres chorégraphiques qui se déroulèrent à Luanda du 17 au 20 novembre 1995.

Cette première participation camerounaise à un événement international consacré à la danse contemporaine africaine va davantage doper les troupes locales et faire des Rencontres chorégraphiques de l’Afrique l’objectif majeur de tous. Le Marché des arts du spectacle africain (MASA) va lui aussi devenir un objectif important pour tous les artistes camerounais des arts de la scène, avec le premier passage du comité international de sélection en 1997. Deux compagnies camerounaises seront présentes à cette troisième édition du MASA : la compagnie Afrik Danse de Barthelot Ekeme avec son spectacle Eding dans la sélection officielle et le Nyanga Danse de Martino Ebale Zam sur le « off ».

Le MASA’97 va marquer un virage important pour la compagnie Nyanga Danse qui a véritablement su tirer profit des rencontres avec les professionnels du spectacle, s’enrichir des expériences des autres créateurs et tirer un meilleur parti des contacts que la troupe, gérée par la très dynamique Elise Mballa, a noués tout au long de la manifestation. Le Nyanga Danse va en effet enchaîner des tournées à travers le continent et rafler des distinctions dont les plus importantes sont certainement l’Epi d’or de la danse contemporaine obtenue au FENAC (Festival national des arts et de la culture du Cameroun) en 1998, et le prix spécial du jury aux Rencontres chorégraphiques d’Afrique et de l’Océan indien à Madagascar en 1999.

Il faut dire que le succès du Nyanga Danse tenait en grande partie à une bonne organisation qui reposait sur une judicieuse répartition des rôles et des tâches entre les différents responsables de la compagnie. Ce qui est loin d’être le cas chez la plupart des compagnies chorégraphiques camerounaises.

Nécessité d’une véritable structuration

Au Cameroun, les compagnies chorégraphiques sont en général un regroupement de danseurs ou de potentiels danseurs dirigés par un chorégraphe qui est le grand manitou de « l’organisation ». Tous les projets ou presque émanent de lui et tous les membres de la compagnie comptent sur lui. C’est en effet le chorégraphe qui propose la chorégraphie et dirige son exécution, crée la scénographie et les costumes ainsi que la musique lorsqu’il ne les emprunte pas toute faite à un autre compositeur. Les musiciens qui vont l’exécuter sont bien entendu sous sa direction, comme l’est aussi tout ce qui a trait à l’administration et aux finances de la compagnie. Il faut noter que la relation entre les membres de la compagnie et le chorégraphe va au-delà des liens professionnels. Les compagnies n’ayant pas toujours les moyens de rémunérer ces membres, le chorégraphe est très souvent leur seul recours en cas de problèmes familiaux nécessitant un peu d’argent. Si quelques chorégraphes se plaisent dans ce rôle de petit chef bantou, d’autres y sont contraints par un environnement qui n’offre pas beaucoup de choix.

En intégrant la mouvance de la danse contemporaine, ces danseurs et chorégraphes n’avaient pas perçu tous les obstacles qu’ils auraient à surmonter pour pouvoir exploiter les réseaux de diffusion locaux et internationaux. Les contraintes de la diffusion d’une création chorégraphique africaine sont en effet plutôt nombreuses.

En dehors du talent et de la créativité, nombreux sont les chorégraphes qui souhaiteraient intégrer dans leurs projets des régisseurs de son et lumière, des scénographes et des administrateurs. Malheureusement, les quelques techniciens du spectacle qu’on rencontre ici et là sont employés par les Centres culturels français d’où il est difficile de les sortir à cause de l’intense activité que leur impose la programmation très dense de ces centres. Scénographes et administrateurs sont des métiers encore très peu connus dans le secteur et les quelques personnes ayant des compétences dans ces domaines sont aussi rares que les espaces et les équipements dont ont besoin les artistes pour créer et se produire.

L’un des éléments ayant contribué au succès du Nyanga Danse est certainement d’avoir eu au sein de la compagnie une passionnée, Elise Meka Mballa qui, cinq années durant, va tout sacrifier pour sa compagnie et communiquer son enthousiasme et son dynamisme à toute une équipe. Malheureusement, tous les sacrifices consentis vont être tués par le rêve occidental qui habite encore bien des artistes africains. Après une formidable tournée européenne, danseurs et chorégraphe vont choisir de rester en Europe où ils espéraient tirer un meilleur parti de leur talent. On n’en a plus entendu parler.

Naissance de l’association Meka

Pour Elise Mballa, exit le Nyanga Danse. Mais le virus de la danse est resté tellement ancré qu’elle va employer toute l’énergie qu’elle a déployée pour le Nyanga Danse au service du développement de la danse contemporaine en Afrique Centrale. C’est dans cet élan que l’association Meka voit le jour.
Pour se définir un plan d’action, Elise part du constat que la danse contemporaine et les danses urbaines sont en pleine effervescence en Afrique ces dernières années. Cette danse africaine qui sort du ghetto du folklore, et se hisse sur les scènes internationales grâce au MASA et aux Rencontres chorégraphiques organisées par l’AFAA, mais aussi grâce à des compagnies et des chorégraphes prestigieux, n’est malheureusement pas le reflet de tout ce qui se passe sur l’ensemble du continent. Elise Mballa constate également que le développement de la danse s’est fait de manière très inégale en Afrique. En effet, les pays de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique du sud bénéficient d’une très grande visibilité, qui a malheureusement contribué à marginaliser les autres régions du continent.

L’Afrique centrale parvient à se faire timidement une place au fil des éditions successive du MASA et des Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan indien, par la participation de quelques compagnies dont le Nyanga Dance, Prix Spécial du jury Sanga 1999, le Ballet Tieri, Prix RFI 2000, les Tréteaux du Tchad, prix Spécial du jury Sanga 2001. Plutôt que de se confiner dans une démarche locale, l’association Meka va s’inscrire dans une démarche régionale ayant pour ambition majeure la revalorisation de l’expression chorégraphique de l’Afrique centrale. Les actions envisagées par l’association prennent en compte trois aspects incontournables dans le processus de développement de la danse dans la sous-région : la production de l’information sur la danse, la création d’un centre de ressource et l’organisation d’une manifestation internationale.

Au niveau information, un véritable état des lieux s’imposait. Soutenue par l’AFAA, une mission d’évaluation et d’expertise sur la danse en Afrique centrale menée en 2002 a permis d’identifier les compagnies, les chorégraphes et les danseurs, de repérer les infrastructures d’accueils et de relever les besoins. Le centre de ressources de l’association Meka dispose aujourd’hui d’une bibliothèque spécialisée proposant des guides thématiques (annuaires, magazines spécialisés, rapports d’enquêtes etc.), une vidéothèque, une salle informatisée avec connections internet.

Abokingoma, un festival de danse au Cameroun

Première manifestation internationale consacrée aux percussions et à la danse contemporaine en Afrique centrale, le festival Abokingoma s’est tenu pour sa première édition à Yaoundé en mai 2002, sur l’initiative de l’association Meka. Objectifs majeurs : être une plate-forme de présentation des spectacles de danses et de percussions, des rencontres entre professionnels pour l’élaboration d’un programme de promotion de la danse en Afrique centrale et la création d’un tremplin pour la découverte de jeunes talents. Le premier Abokingoma a réuni une quinzaine de compagnies sur trois scènes dans la ville de Yaoundé. Fait remarquable et contre toute attente, le public fut omniprésent à toutes les représentations. La campagne médiatique et le choix des lieux y aidèrent : outre l’incontournable Centre culturel français, le festival a financé l’aménagement de la scène du centre culturel Le Petit Tam-Tam, jeune espace culturel indépendant plus porté sur la musique. Mais aussi la rue, au « Carrefour de la joie », alors principal lieu de réjouissance des couche-tard de la capitale camerounaise. Entre ses dizaines de bar-dancing et la multitude de petites vendeuses de grillades, les représentations du festival furent certainement les plus populaires et les plus applaudies.

Pendant qu’Elise Meka et son équipe travaillent à la mise en place d’une véritable plate-forme régionale de la danse contemporaine, une initiative de regroupement local initiée par le jeune chorégraphe Yemnde Williams va s’inspirer de ce travail pour une action locale complémentaire. Le MODEPERA (Mobilisation pour le développement de la danse et de la percussion en Afrique) rassemble avec le soutien du CCF des danseurs, chorégraphes et percussionnistes camerounais pour renforcer leurs capacités techniques et artistiques par la tenue régulière d’ateliers et la mise à leur disposition d’un espace de travail. La concrétisation de ces ambitions s’est amorcée autour d’un concept innovateur : Les Nuits de la danse, aboutissement d’un travail collectif de huit chorégraphes, qui rencontrent un franc succès et témoignent des progrès accomplis.
 

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