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17.01.2007

Jean Dikoto Mandengué : auteur compositeur et bassiste Camerounais. 

A la guitare basse africaine, il a donné ses lettres de noblesse. Au cœur d´Osibisa, il a marqué de ses empreintes les débuts de la world music. Son nom est attaché au makossa de la double décennie 70-80. De Claude François, Mike Brant, Nino Ferrer à Manu Dibango via Eboa Lottin et Francis Bebey, il était l´indispensable bassplayer.

Le papa du Soul Makossa Gang sait qu’il est un bassiste respecté. Dans sa période américaine, il se frotte au P. Funkadelic de Georges Clinton et de Ramon Tiki Fulwood le batteur. Jean Dikoto Mandengué, alias Jeannot-Karl le lion, est le devancier, voire l´inspirateur, des bassistes camerounais les plus en vue aujourd´hui : Richard Bona, Etienne Mbappé, Armand Sabbal Lecco, Hilaire Penda, Alhadji Touré, Raymond Doumbè… Nous l’avons rencontré à Douala, dans sa boite de nuit “ O Pédalé ”. Dans un franc-parler déconcertant, il revient sans langue de bois sur sa longue et riche carrière. Et n’hésite pas à risquer une opinion critique sur la manière dont se gère la musique au Cameroun.


M. Jean Dikoto Mandengué, s’il fallait parler de vous-même que diriez-Vous ?
En tant que musicien, je suis une personne qui a vécu dans un environnement qui me prédisposait et me destinait à la musique. J´ai toujours aimé la musique. Et c´est au contact de mon père qui était troubadour que m´est venu le désir de me lancer dans l´activité musicale telle quelle. Malheureusement, Je n´ai pas pu profiter pleinement de sa présence. J´estime qu´il m´aurait beaucoup appris s´il n´était pas mort dans les années avant l´indépendance. Il avait une guitare. Il fut mon model, c´est en me calquant sur lui que m´est venu l´idée de jouer. C´est au cours moyen deuxième année que je me rappelle avoir commencé à fredonner quelques airs. Ecolier, je ne m´adonnais qu´à cela, j´avais l´impression d´avoir trouvé ce qui devait être l´essence de ma vie.

N´ayant pas pu voir mon père jouer à la guitare, je me suis avant tout emparé de sa guitare et j´ai essayé de m´initier à cet instrument en écoutant les musiques d´ailleurs où l´usage de la guitare était flagrante. Je pense à ces musiques congolaises, ivoiriennes, nigérianes. C´est au contact de ces musiques que ma carrière de musicien a été bercée.
Ce qui a donné un plus a mon élan, c´est le fait d´avoir tenté et réussi l´aventure. J´ai voyagé clandestinement pour me rendre en Europe. Parce que je ne pouvais pas me payer un billet d´avion, du Cameroun jusqu´en France, j´ai fait tout le trajet à pieds. J´ai eu beaucoup de problèmes en cours de route, malgré tout je ne me suis pas découragé, j´ai finalement atteint mon but. Et c´est à ce moment-là que j´ai commencé à émerger et où j´ai eu la possibilité de faire beaucoup de choses et surtout de rencontrer beaucoup de personnes.

L´on vous a connu à travers la guitare basse. Comment êtes-vous devenu bassiste ?
J´ai énormément travaillé lors de mon parcours lors de mes voyages en Afrique. J´ai écouté entre temps beaucoup de bassistes pendant mon aventure, notamment en Afrique de l´Ouest. J´ai découvert la basse dans le groupe de Manu à travers le Soul Makossa Gang. J´étais guitariste pendant les répétitions. A un moment donné, Manu m´a dit : "Ecoute Jeannot, quand tu joues à la guitare on entend aussi la basse, est-ce que tu ne peux pas essayer cet instrument ? ” Au départ je n´étais pas tout à fait d´accord, mais j´ai dit que je pouvais essayer. Et quand j´ai essayé, les choses se sont si bien passées que Manu m´a demandé de rester derrière la basse. C´était là mon nouveau poste et mon refuge. C´est de cette manière que je reste à la basse jusqu´à notre première tournée.

Chaque artiste à un support sur lequel il se fonde. Qu´est-ce qui le plus influencé votre carrière ?
J´ai toujours été fanatique des musiciens du blues américain. Ce genre musical était le lieu où je me sentais à l´aise. A travers la musique française et américaine que j´avais l´habitude d´écouter, il m´est venu l´idée d´en faire de même. Pour ce qui concerne la musique locale, il faut que je vous avoue que je ne m’y suis pas trop intéressé. J´ai voulu être moi-même en faisant ce qui colle à ma personne.

Vous avez fait plusieurs spectacles et tournées. Y en a-t-il une qui vous a particulièrement marquée et dont le souvenir vous est impérissable ?
Je dois signaler que j´ai eu à faire beaucoup de tournée en Afrique de l´ouest d´abord mais aussi dans le monde au point où il est difficile pour moi de me situer. Celle qui me marque, mais que je ne place pas en premier, est celle avec Manu Dibango en 1965 en Espagne, un an après mon arrivée en France et c´était spécifiquement une musique instrumentale de Jazz. La tournée s´est déroulée en un mois. Mais le cumul c´était à mon retour à paris où j´ai fait mes preuves et c´est là que j´ai acheté ma première guitare basse. C´était aussi une tournée de Jazz et cela a fait partie de mes meilleures tournées. J´ai voulu en même temps poursuivre avec mes cours de mécanographie. Je le faisais en cours du soir. Malheureusement, j´ai fini par laisser tomber car je ne pouvais plus assumer ces occupations. Cela est intervenu quand Claude François m´a découvert et m´a fait signer un contrat avec lui.

Parlez-nous de vos débuts de carrière en solo ?
C´est le succès d´Eboa Lotin qui m´a motivé après son passage. J´ai voulu, comme lui, faire quelque chose qui soit uniquement de moi. J´ai produit deux 45 tours, c´est le langage de notre époque, durant les trois années qu´a duré mon contrat. Mais en 1973 j´ai arrêté pour retravailler comme avant et là je crois qu´il y a eu un autre déploiement.

J´étais le seul Noir dans le groupe de Claude François par qui j´ai eu faire un plus dans ma carrière. Après lui, je suis rentré dans le jazz lorsque je me suis rendu en Angleterre. Mais en Angleterre, la plupart des instrumentalistes étaient des Noirs, contrairement à ce que j´ai vécu dans le groupe de Claude François. Les choses n´ont pas été faciles, mais la liberté de créer qu´on trouve chez les Anglais m´a fourni un cadre agréable pour faire du bon travail.

J´ai travaillé avec des musiciens de première classe qui étaient très motivés par ce qu´ils faisaient. Les groupes de Noirs avec lesquels j´ai travaillé m´ont donné une impression de famille. Bien que les rythmes pour ceux qui se retrouvaient dans notre groupe étaient compliqué pour eux, l´ambiance était bonne. Nous avons gardé de bons contacts entre nous, de liens forts existent toujours. Ils sont pour les uns tous en Angleterre. Ils viennent de temps en temps me rendre visite comme moi je le fais aussi. Les anciens du groupe sont donc bien là ; la seule différence est que plusieurs évoluent en solo.

Avez-vous l’impression que votre musique et votre carrière ont un écho au Cameroun ?
J´ai du mal à placer mes disques au Cameroun. Les Camerounais ne sont pas de grands explorateurs en matière musicale. Ils ont de la peine à s’ouvrir aux nouveaux rythmes. Ils ne prennent pas le temps de se mettre au contact d´autres musiques, pour découvrir leur richesse. Vendre ici n´est pas évident. Moi particulièrement, j´ai du mal à vendre les disques au Cameroun. Il n´est pas facile de trouver un distributeur. J’ai déjà fait plusieurs albums mais comme je ne vis pas ici en permanence, je ne peux pas vous dire avec exactitude l’accueil qui est réservé à mes chansons. Le seul feed-back que j’en ai est le montant de droits d’auteurs qui m’est de temps à autres attribué. Simplement ridicule.

Où classez-vous votre musique ?
Je m´inscris dans la World music. Une musique qui englobe tous les rythmes. Je ne joue que mes morceaux et je n´interprète pas les autres artistes. Je veux être original. J´ai joué avec les grands créateurs du blues et j´en suis très heureux. J´ai gagné des prix à Hollywood. Ma musique me satisfait.

La difficulté de votre musique à s´intégrer au Cameroun ne vient-elle pas du caractère world music de vos albums ?
Les Camerounais ont aussi changé de rythme. C´est normal, puisque la musique change avec le temps. Mais ce qui est marrant, c´est le fait de vouloir se limiter à quelques choses et de ne pas vouloir autres choses. La musique camerounaise a changé certes, mais garde le même fond. Ce qui prouve que les Camerounais aiment ce qui est ancien, ce qui est universel. Mais ils ne prennent pas suffisamment le temps pour écouter. Pour que les Camerounais soient au courant des productions des autres Camerounais, il nous faut des distributeurs pour la promotion.

Comment expliquer que la musique d´ailleurs trouve une grande place dans le quotidien des Camerounais ?
On n’est jamais prophète chez soi. Ce n´est que quelque camerounais qui ont choisi de se tourner vers des étrangers. Je n´ai rien contre, mais il faut bien que nous valorisions notre propre musique.

Quel est votre sur regard de la musique camerounaise actuelle ?
Il faut laisser le temps faire les choses. Les Camerounais évoluent avec le temps. Et ils évoluent bien. Je leur suis reconnaissant de parler de moi, j´ai entendu souvent les gens se référer à mon expérience ou fonder leur musique sur ce que je fais. Les Camerounais ont un mot à dire sur la scène internationale. Au début j´ai trouvé que c´est toujours la même chose. La musique faite ici ne me semble pas très enrichissante, en matière de qualité. Les artistes donnent l’impression de se copier les uns les autres. Il y a comme un manque d’originalité. Je ne parlerais pas de l’offensive des rythmes congolais ou ivoiriens. Il faut bien que nous valorisions notre propre musique.
Mais je ne peux m’empêcher de dire que je suis triste, franchement. Quand j´entends parler de la Cmc, je suis triste et cela me brise le cœur. Au Cameroun on exploite les artistes. J´ai perdu mes droits sur mes tubes. Je réclamerais toujours des droits tant que je ne les obtiendrais pas. Sam Mbendé fait un bon travail. Ce qui m´inquiète c’est qu´on voit un grand nombre de musiciens qui passent leur temps dans les bureaux de la Cmc. Les artistes veulent tous devenir des gestionnaires.
C’est dangereux pour la musique, pour l’art.

Comment voyez-vous la production musicale au Cameroun ?
Elle est embryonnaire. La production est tout une machine, un réseau qui englobe plusieurs métiers. Ici, j’ai remarqué que les chanteurs, après avoir composé leurs morceaux doivent encore se battre pour trouver un producteur. Un petit chanteur tout seul ici n’arriverait jamais à mettre toute cette machine en branle. Tant qu’il n’y a pas de structures, d’organisation et d’idées que nous devons créer nous-mêmes, à travers la Cmc par exemple, on continuera dans la débrouille. Je le dis ce d’autant plus qu’il y a beaucoup d’argent à la Cmc qui ne sont pas redistribués aux artistes. Si cela pouvait au moins contribuer à organiser la production ce serait déjà pas mal.

Vous avez opté de vivre en Hollande. Pourquoi ce choix ?
C’est un choix personnel. Je me suis habitué à vivre en Europe. Ici il y a beaucoup d’insécurité. J’ai même peur de marcher dans la rue ici à Douala. Je suis constamment escorté. Alors que quand je suis en Hollande je peux sortir si je veux, je peux jouer jusqu’à n’importe quelle heure. Alors qu’ici j’apprends tous les jours qu’il y a des agressions un peu partout. Et puis j’ai ma famille, mes enfants. Je ne voudrais pas qu’ils se fassent agresser. Mais j’ai déjà prouvé que j’aime le Cameroun. C’est pourquoi je viens ici tous les ans pour rester avec les Camerounais et pas seulement ma famille.

Comment vivez-vous votre vie de famille ?
Je suis marié et j’ai six enfants. Les aînés sont à Paris et les plus jeunes sont avec moi en Hollande. Ceux qui sont en France viennent souvent me voir en Hollande et moi je vais aussi Paris de temps en temps et je passe les voir. La mère de mes enfants s’appelle Maya. Elle est Hollandaise, elle enseigne l’Histoire dans un collège pendant que moi je fais ma musique.

Quelles sont vos relations avec Manu Dibango aujourd’hui ?
Manu c’est quelqu’un avec qui j’ai fait mes premiers pas dans la musique. Notamment mes premières notes de basse, mes premiers concerts, mes premières grandes tournées musicales. Je ne peux pas dénier tout d’un coup ce qu’il a fait pour moi. Même si je ne partage pas toujours la vision qu’il a eue pour la Cameroon Music Corporation. Je lui ai souvent demandé d’ailleurs de venir s’expliquer devant les Camerounais au lieu de se murer dans un silence méprisant comme c’est le cas. Mais il n’a jamais voulu le faire. Je le comprends et c’est son choix. Certains sont allés lui dire que j’ai dit du mal de lui. C’est normal. Le regard que je jette sur sa gestion de la Cmc est une analyse froide. Cela peut fâcher mais je suis comme ça.

Et si vous étiez à la tête de la Cmc, que feriez-vous pour la dynamiser ?
Je m´arrangerais à ce qu´il y ait une bonne production musicale, j´organiserais des festivals de musique, je mettrais en place des structures de distribution dans le monde. Je mettrais sur pied une structure pour prendre soins des artistes qui ont rehaussé l´image du Cameroun afin qu´ils ne soient pas délaissés comme c´est le cas actuellement où on voit des grands noms de notre musique errer ici ou là. Je créerais des écoles de musique, vous voyez que les chantiers sont énormes.

Par Entretien avec Yves Djambong
Le 06-02-2007
Le Messager

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JEAN DIKOTO MANDENGUE: “JE SUIS MULTI-INSTRUMENTISTE AVANT TOUT” 


En vacances au Cameroun, l’artiste s’est ouvert à La Nouvelle Expression.

Qu’est ce que cela vous fait de vous retrouver dans votre village ?

Du bien. J’aime me retrouver chez moi. C’est d’ailleurs pour cette raison que, j’ai intitulé mon avant dernier album les retrouvailles. Il traduit mon envie de retrouver les gens que j’ai laissés depuis mon petit âge. J’ai envie de partager beaucoup de choses avec eux. Même les repas africains, l’inspiration musicale. C’est comme une voiture sans essence qu’on vient approvisionner.

A quel niveau se situe votre carrière musicale aujourd’hui ?

Elle est pleine. Pour ceux qui connaissent ma trajectoire, depuis la France, l’Angleterre, avec Ossibissa. Je continue en soliste. Je suis toujours bassiste du groupe Ossibissa. Ma carrière est une continuation, elle est sans fin. Je ne peux pas trop me plaindre. Je continue à composer, puisque je suis auteur compositeur, multi instrumentiste. Je tiens d’ailleurs à le préciser puisque les gens me considèrent généralement comme Bassiste. Je pense même que j’ai encore beaucoup à faire. On apprend à tout âge.

Vous avez passé plus de 30 ans hors du Cameroun, précisément en France, en Angleterre, en Allemagne, en Hollande. Quel est la place de la musique camerounaise dans tous ces pays ?

Je pense que les Camerounais vont très bien, à l’image du grand Manu Dibango qui a ouvert la voie à pas mal de jeunes. Je commencerai par moi-même. Après moi, il y a eu d’autres musiciens, notamment des bassistes, à l’instar d’Etienne Mbappè, Vicky Edimo et, actuellement, Richard Bona qui arrivent, qui font de très bonnes choses dans le monde. En fait, le Makossa n’émerge pas bien puisqu’on est à l’heure de la musique du monde. D’ailleurs, nous sommes les piliers de la world music. C’est mon orchestre et moi qui avons commencé cette tendance musicale en Angleterre depuis 1973. Nous l’appelions l’Afro rock. Je peux dire néanmoins que la musique camerounaise est suffisamment représentée dans le monde. Ceux qui sont surtout des instrumentistes comptent beaucoup. Pour ce qui concerne les compositeurs, je ne peux pas répondre, car les musiciens camerounais sont éparpillés. On ne peut pas les suivre tous. Mais j’attire ici leur attention sur le fait que l’union fait la force. Le fait que nous soyons éparpillés et qu’on pratique du chacun pour soi ne nous donne pas beaucoup de possibilité de solliciter l’aide de notre gouvernement. Ne perdons pas de vue que la musique fait partie du patrimoine national. Je pense que avec l’union des artistes et l’assistance, nous ferons des choses meilleures.

A 61 ans, Ne pensez vous pas encore au retour au pays ?

Pas du tout. Parce que je n’ai pas besoin d’un retour définitif pour exister. Que ce soit en Europe ou au pays, partout, c’est l’âme, c’est un état d’esprit. Si je pense aux gens d’ici, pour moi, c’est ce qui compte. C’est vous qui parlez de 61 ans, je ne connais même pas mon âge moi-même. Tout ce que je sais c’est que je suis plein d’énergie, étant donné que j’évite les excès. Si vous me regardez, physiquement, je ne ressemble pas à un homme de 61 ans. Je suis encore très jeune. Je n’ai pas envie de venir rester définitivement ici. Parce que ma famille est en Europe. Je pense qu’un musicien ne peut pas se fatiguer d’être musicien, sauf s’il est tombé malade. Je touche du bois, je suis en santé.

Peut-on avoir une idée de la composition de votre famille?

J’ai de grands enfants qui sont à l’université, deux petits enfants de 8 ans.

Comment passez-vous votre journée d’artiste ?

Comme tout parent, j’accompagne mes enfants à l’école. Après, j’ai le temps de faire ma musique, de composer. La musique c’est ma vie. Je crois que je ne vis que pour elle.

Un album en préparation ou un concert en vue avant votre retour ?

Je suis un peu mécontent des Camerounais. Parce que la plupart de temps, quand je viens ici, j’ai toujours essayé de faire distribuer un disque par un distributeur camerounais, partant de l’idée qu’on est mieux chez soi. Partant également du fait que je veux absolument travailler avec les Camerounais. Mais c’est toujours la déception. J’ai là, avec moi, deux albums, l’avant dernier “Les retrouvailles” qui s’entend comme tel, et le dernier “Back to the roots” qui signifie retour aux sources. J’ai envie de faire les choses au pays avec les gens du pays. C’est un peu cela mon projet immédiat. J’ai envie d’organiser si possible des concerts à Douala, et même partout au Cameroun. Je voudrais aussi monter une structure de distribution ici au Cameroun.

Entretien réalisé par Louis Blaise Ongolo.
La Nouvelle Expression
 

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