Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


04.05.2007

Henri DIKONGUÉ - Missodi Africa Tour 2007 






































See events link here.

Henri Dikongué (b. 1967) is a Cameroonian singer and guitarist.

Dikongué was born in Douala to a family of musicians. He attended a school music in Paris, where he attempted unsuccessfully to release a first album. He started a music/acting troupe and worked with actor Martin Yog and musicians Alfred M´Bongo and Manuel Wandji, as well as Maranatha, a South African chorus.

After finally choosing to settle in Paris in 1989, he perfected his skills with classical guitar and collaborated with African musicians such as Manu Dibango and Papa Wemba. In 1995 he released his first album, Wa. His music mixes elements from makossa, bikutsi, reggae and rumba. He sings in his native tongue, Duala.

His second album, C´est la vie, was released in 1997 (in the US under the Tinder Records label) and sold about 10,000 copies. Between 1997 and 1998, he toured Germany and the United States.

His third album, N´oublie jamais, was released in 2000. This album incorporated more musical styles such as reggae and flamenco, but the album wasn´t as successful as his previous works.

Discography

Wa 1995
C´est la vie (This is life) 1997
N´oublie jamais (Never forget) 2000
Biso Nawa 2005

==============================

Lorsque Henri Dikongué apparut sur la scène musicale en 1995, il fut célébré par tous comme un auteur-compositeur d´une rare finesse. Sa voix, ses textes et ses mélodies l´inscrivent dans une tradition folk africaine qui réhabille avec talent les cultures les plus ancestrales (chants de pêcheurs, musiciens-voyageurs).

C´est le 6 décembre 1967 à Douala, au Cameroun, que naît Henri Dikongué. Issu d´une famille de musiciens, il apprend les rudiments avec les membres de sa famille. Avec sa grand-mère, il chante dans une chorale protestante du quartier de "la Briqueterie". Et, avec son oncle, il se forme à la guitare, son instrument de prédilection. Cependant, si la musique est essentielle dans son éducation, ses parents n´envisagent pas du tout que leur fils puisse en faire son métier.

Expériences

Lorsqu´il a 23 ans, ses parents l´envoient étudier le droit en France, à l´université de Besançon. Mais, la musique prend le pas assez vite sur les cours. Il s´inscrit à l´école normale de musique de Paris. Dès cette époque, il tente de sortir un disque, mais sans succès. En revanche, il créé une troupe théâtrale, Masques et Tam-Tam, mêlant musique et théâtre. Pour l´occasion, il rencontre et travaille avec le comédien Martin Yog et les musiciens Alfred M´Bongo de l´ex-Zaïre et le franco-camerounais Manuel Wandji.

D´une troupe à l´autre, Henri Dikongué travaille ensuite avec Banthu Maranatha, chorale sud-africaine.

Henri Dikongué choisit finalement de s´installer définitivement à Paris en 1989, où il se perfectionne en guitare classique. Au cœur de la capitale, il est désormais aux premières loges pour profiter pleinement de l´intense activité musicale africaine et world-music en général, qui s´y est largement développée dans les années 80. Il travaille aux côtés des grands noms tels son compatriote Manu Dibango ou l´ex-Zaïrois Papa Wemba. Outre ces nombreuses expériences accumulées durant ses années parisiennes, Henri Dikongué continue d´écrire en vue de sortir enfin son album. Il s´avoue lui-même assez lent et plutôt minutieux, d´où de longues années avant de sortir son propre travail.

Enfantement

L´attente est longue, mais le résultat concluant. En avril 1995, alors que le chanteur camerounais est depuis quelques mois père d´un petit garçon, paraît "Wa", conçu avec la complicité de son ami Manuel Wandji. Dès sa sortie, l´album est loué par la presse qui découvre en Dikongué un poète à la voix claire, dans la lignée de Lokua Kanza, Ismaël Lô, ou Pierre Akendengué. Sa musique très mélodique, mélange subtilement makossa, bikutsi mais aussi un peu de reggae ou de rumba. Quant aux textes soignés, ils sont entièrement chantés en douala. Cependant, Dikongué avoue posséder trop peu la langue de ses parents pour l´écrire lui-même. Tout est donc à la base écrit en français puis traduit.

Le mois même de la sortie, Henri Dikongué assure pendant quatre soirées la première partie de la chanteuse capverdienne, Césaria Evora, sur la scène parisienne du Bataclan. Sa prestation est applaudie de toutes part et par la suite, les concerts ne vont cesser de se succéder. En mai, il est au Satellite Café, opération renouvelée en juin. Durant l´été, il est présent sur de nombreux festivals, dont le festival Musiques noires pour nuits blanches au Divan du Monde à Paris en septembre. Enfin en octobre, il fait le plein au Hot Brass, excellente salle disparue en 97.

Son deuxième album, "C´est la vie", est une agréable surprise, puisque Henri Dikongué confirme son talent et son style particulier. Enregistré à Besançon, son premier lieu de résidence en France, cet album multiplie les directions musicales. S´il retrouve son compagnon, Manuel Wandji à la co-production, il s´entoure d´une équipe d´amis talentueux : les choristes Cathy Renoir et Valérie Lobe, le pianiste antillais Alain Jean-Marie, le bassiste Armand Sabbal-Lecco ou le violoniste Nasser Beghdad. Un seul titre est en français ("La vie est belle") ; pour les autres Henri reste fidèle au douala.

Fin 1997, Henri Dikongué fait partie des nombreux invités du festival parisien Africolor. Puis le 26 décembre, il joue pour la première fois en Allemagne, à Cologne.

Henri Dikongué traverse l´Atlantique en mars 98 pour une tournée américaine qui se révèle très réussie. Sous licence avec le label américain Tinder Records, il a la chance de voir son album distribué avec succès à travers l´ouest des Etats-Unis. Près de 10.000 exemplaires sont vendus en trois mois ce qui représente un résultat très remarqueble pour un francophone.

En mai 1998, Henri Dikongué retrouve son pays à l´occasion des premières Rencontres Musicales de Yaoundé. Bien qu´il soit basé en France depuis ses débuts, Dikongué est une énorme vedette au Cameroun. C´est dans une atmosphère électrique que le chanteur donne un concert très attendu à Yaoundé. Mais quelques jours plus tard à Douala, ambiance plus chaleureuse pour un concert au public largement féminin…

En septembre 2000 paraît son troisième album "N´oublie jamais" dans lequel il aborde des styles aussi divers que la rumba, le flamenco, le reggae ou le classique. Réalisé par le Camerounais Etienne Mbappé pour le label Buda Musique, Dikongué fait appel à son "grand ancien" Manu Dibango et au pianiste antillais Mario Canonge. Malheureusement cet album ne rencontre pas autant de succès que les précédents, mais Henri Dikongué continue malgré tout à parcourir le monde pour proposer ses élégantes ballades teintées de nostalgie.

Novembre 2002.
 

Source:  | Hits: 30837 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(0)

PLUS DE NOUVELLES


  Sawanité : La rentrée
( | 24.09.2006 | 30374 hits  | 0 R)

  Espoir en l´Afrique !! Par Francis Bebey
( | 19.09.2006 | 36123 hits  | 0 R)

  HOMMAGE AU PROFESSEUR NJOH MOUELLE
( | 19.09.2006 | 34084 hits  | 0 R)

  UPC: Union des Populations du Cameroun
( | 15.09.2006 | 31302 hits  | 0 R)

  UM NYOBE NOUS A APPRIS A REFUSER D’ETRE ESCLAVES
( | 13.09.2006 | 35069 hits  | 0 R)

  La crise du Muntu (Monga-Mbembé-Eboussi Boulaga)
( | 07.09.2006 | 35095 hits  | 0 R)

  UM NYOBE, héros national, Assassiné ce 13 Septembre 1958
( | 06.09.2006 | 49308 hits  | 8 R)

  Me Black Yondo parle
( | 06.09.2006 | 36120 hits  | 0 R)

  Ruben Um Nyobe
( | 06.09.2006 | 36094 hits  | 0 R)

  11 SEPTEMBRE 2001 : CINQ ANS APRES (par Sam Ekoka Ewande)
( | 06.09.2006 | 36017 hits  | 0 R)

  Ruben Um Nyobè, Précurseur des Indépendances Africaines Avait Prévenu !
( | 06.09.2006 | 35452 hits  | 0 R)

  Cameroun : la guerre d’indépendance oubliée
( | 06.09.2006 | 35270 hits  | 0 R)

  Le " NGOSO " : Origines de l´" ESSEWE "
( | 01.09.2006 | 29968 hits  | 0 R)

  Les racines africaines de la musique noire d’aujourd’hui.
( | 30.08.2006 | 43172 hits  | 1 R)

  JO TONGO
( | 29.08.2006 | 42462 hits  | 0 R)

  The Highlife Music, predecessor of modern African Music
( | 29.08.2006 | 46816 hits  | 1 R)

  The story of Highlife
( | 29.08.2006 | 35864 hits  | 0 R)

  The Rebirth of Highlife
( | 29.08.2006 | 24344 hits  | 0 R)

  ETIENNE MBAPPÉ - another great Cameroonian bass player
( | 28.08.2006 | 29256 hits  | 0 R)

  BAKASSI, GUERRE OU PAIX ?
( | 24.08.2006 | 33117 hits  | 0 R)

  BAKASSI: LA FIN DE L’OCCUPATION MILITAIRE (Sam Ekoka Ewande)
( | 23.08.2006 | 30198 hits  | 0 R)

  Hommage: Un film sur la vie de Samuel Eboua
( | 21.08.2006 | 40057 hits  | 0 R)

  KEMIT Conference: SURVIVANCE DE L’EGYPTE PHARAONIQUE DANS LA TRADITION AFRICAINE
( | 20.08.2006 | 35392 hits  | 0 R)

  TRAGEDIE DU LAC NYOS - 20 ANS APRES : NE PAS OUBLIER
( | 20.08.2006 | 34435 hits  | 0 R)

  1986: Hundreds gassed in Cameroon lake disaster
( | 20.08.2006 | 23693 hits  | 0 R)

  Le Nigeria remet officiellement la péninsule de Bakassi au Cameroun
( | 15.08.2006 | 33515 hits  | 1 R)

  Tradition, invention and history The case of the Ngondo (Cameroon)
( | 11.08.2006 | 26768 hits  | 0 R)

  Germany pays for colonial errors in Namibia
( | 10.08.2006 | 32599 hits  | 1 R)

  Le “ Ngondo ” et la “ Civilisation de la croix ”
( | 09.08.2006 | 45676 hits  | 1 R)

  Evocation de la vie et de l´exécution du nationliste camerounais
( | 09.08.2006 | 34838 hits  | 0 R)

  Résistance Sawa : La force du souvenir
( | 08.08.2006 | 35570 hits  | 0 R)

  Georgette L. Kala-Lobè en Solo pour Douala Manga Bell
( | 07.08.2006 | 46968 hits  | 1 R)

  Bialati ba 1500 Mina. Dictionnaire des noms propres Sawa
( | 07.08.2006 | 39206 hits  | 0 R)

  Tet´Ekombo n´est plus
( | 05.08.2006 | 46589 hits  | 2 R)

  Douala: Ville et Histoire - René GOUELLAIN
( | 31.07.2006 | 39438 hits  | 0 R)

  Rudolf Douala Manga Bell, premier opposant à l´Apartheid
( | 31.07.2006 | 38257 hits  | 0 R)

  Rudolf Doualla Manga Bell: propriété familiale?
( | 31.07.2006 | 37332 hits  | 0 R)

  Douala autrefois - Michel Viallet
( | 29.07.2006 | 42966 hits  | 0 R)

  Douala un siècle en images - Jacques SOULILLOU
( | 28.07.2006 | 37769 hits  | 0 R)

  Vivre à Douala L´imaginaire et l´action dans une ville africaine en crise - Gilles SERAPHIN
( | 27.07.2006 | 38417 hits  | 0 R)

  Douala: Croissance et servitudes - Guy MAINET
( | 26.07.2006 | 42151 hits  | 0 R)

  Le procès du Roi Rudolf Duala Manga Bell,martyr de la liberté ...Joël KONDO
( | 25.07.2006 | 51988 hits  | 1 R)

  Ngum’a Jéméa ou foi inébranlable, de David Mbanga Eyombwan
( | 22.07.2006 | 73344 hits  | 0 R)

  Sawanité: l’appel du large ou la rencontre avec nos cousins d’outre Campo
( | 19.07.2006 | 43507 hits  | 1 R)

  Hommage à Rudolf Duala Manga Bell
( | 19.07.2006 | 36342 hits  | 0 R)

  Tet´Ekombo
( | 19.07.2006 | 35616 hits  | 0 R)

  SAWANITE: LA PART DES FEMMES
( | 18.07.2006 | 33784 hits  | 1 R)

  Ce fut le 12 juillet 1884
( | 14.07.2006 | 34099 hits  | 2 R)

  La Renaissance Panafricaine par Thabo Mbeki
( | 14.07.2006 | 36704 hits  | 0 R)

  EXCEL NGOH NI NSONGO 2006: Demande de participation
( | 14.07.2006 | 32126 hits  | 0 R)



   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks