Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      
Mr
Georges Ngango


  Actualité(4)
  Profil complêt
  Rubriques(0)
  Downloads(3)
  Galeries d' images(0)
  Audios(0)
  Vidéos(0)



15.07.2008

Une action de pérennisation de la civilisation Bakoko 

Samedi 1er septembre, la chefferie Bakoko a connu une ambiance toute particulière, venant ainsi rompre le calme austère qui règne au quotidien sur les hauteurs de la Dibamba où est perché le palais de construction coloniale. Austérité que seul le trafic ferroviaire marchandise de la société Camrail perturbe avec la ligne de chemin de fer qui traverse l’arrière-cour du palais. A l’occasion, une somptueuse cérémonie solennelle de la 2e édition des vacances culturelles organisé par la chefferie Bakoko, à l’intention des enfants de 3 à 9 ans. Une cérémonie très courue par un public nombreux et très sélect à l’instar des autorités traditionnelles amies, leurs majestés William Ndong, chef supérieur Addiè, Sollè chef supérieur de Yingui, Ngom Priso de Abo’o Sud. Mais aussi des élites telles que Moukouri Manga Bell, ancien vice-président de la Fécafoot, Bibehe Ngallé, Dg Socatur et Samuel Ngondi Eboua, Directeur de la communication d’Orange Cameroun. Mais aussi les chefs des sept villages composant le canton Bakoko.

Des bambins éblouissants

Tout ce beau monde a passé un après-midi illuminé en clichés sonores et artistiques de la richesse culturelle du canton Bakoko. Des spectacles présentés par des mioches de 3 à 9 ans qui restituaient ainsi un mois de retraite passé à la chefferie Bakoko dans un programme dénommé vacances culturelles. Le public a été gratifié des prestations diverses et nostalgiques qui replongeaient plusieurs dans les profondeurs de la civilisation dont ils sont déconnectés depuis belle lurette ou qu’ils ils n’ont pas connue. Ils sont ainsi tombés en admiration de ces bambins qui ont chanté en ouverture l’hymne Bakoko avec une cadence et une modulation de voix remarquables qui a enlevé les ovations du public. Des ovations qui menaçaient de faire rompre l’applaudimètre à chacune de leurs prestations. Seuls les intermèdes auront permis aux mains du public d’avoir un peu de répit.
Comment rester indifférents devant les pièces comiques présentées par ces mioches et qui avaient tous trait à l’initiation de la civilisation du Canton Bakoko. Ainsi on n’a pu apprendre la signification des objets que porte le chef, où tomber d’admiration devant la maîtrise de la confection des “ miondos ” par des fillettes, ainsi que de la dextérité avec laquelle ces enfants manient la langue Bakoko, utilisant à bon escient les expressions idiomatiques. Pendant ce mois de retraite, la cinquantaine d’enfants ainsi regroupés ont pu éprouver d’autres talents artistiques. C’est le cas de l’atelier de formation suivi pendant cette retraite, où des techniques de lutte traditionnelle qu’ils ont apprises et démontrées à travers des combats livrés à l’occasion. De même que les danses traditionnelles locales (Eséwé et Sékélé).

Recherche des partenaires

Justifiant cette initiation aux activités villageoises et aux us et coutumes Bakoko, le président de la commission culturelle, dira qu’il s’agit pour le chef Bakoko, maître d’œuvre de ce programme “ d’œuvrer à la pérennisation de la culture Bakoko dans le but d’éviter aux générations futures qu’incarnent ces bambins qui sont l’espoir du village de demain de perdre tous les repères culturels. Identités de chaque contrée. ” Le chef supérieur du canton Bakoko, S.M. Salomon Madiba Songue en a profité pour interpeller les chefs des sept villages de son canton à contribuer au succès des prochaines éditions par la mobilisation des enfants et un apport financier de leur comité de développement. Mais aussi le soutien des bonnes volontés, car, un tel projet à un coût financier, nécessaire pour assurer le minimum vital des enfants et encadreurs. Le budget de cette édition a atteint un peu plus de 4 millions Fcfa. En attendant d’aller à la recherche des sociétés partenaires, la Fed, une Ong oeuvrant dans la scolarisation dans l’éducation de base des enfants issus des familles des couches défavorisées s’est spontanément manifestée en offrant des lots de cahiers à tous les enfants ayant participé à cette 2e édition.

Par Mathieu Nathanaël NJOG
Le 05-09-2007
 

Source:  | Hits: 36575 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(0)

PLUS DE NOUVELLES


  Malimba: L´administration néocoloniale fait le hold-up sur les chefferies traditionnelles Sawa. Par Moukoudi César
( | 15.05.2011 | 49038 hits  | 0 R)

  L’ORIGINE DU NOM TOTÉMIQUE DU PEUPLE BASSA/BASSOO
( | 19.07.2008 | 71467 hits  | 0 R)

  Entretien avec Marcien Towa
( | 11.11.2007 | 28683 hits  | 0 R)






Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks