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01.09.2006

Le " NGOSO " : Origines de l´" ESSEWE " 

Ils sont encore quelques uns en vie, des gens d´un âge certain, qui ont baigné dans le creuset de nos valeurs traditionnelles, tout en prenant l´inévitable wagon de la culture occidentale. Ce qui n´est pas le cas des jeunes personnes de ma génération.
Comment quelqu´un n´ayant pas vécu cette culture – qui, par conséquent a tout perdu de son identité – peut-il logiquement parler du « Ngoso » ? Cette évidente ignorance en la matière m´a amené à aller chercher quelques crédits auprès d´un dépositaire d´un pan de notre culture. C´est ainsi M. Mbondo Mbondo Alfred de Bonabéri, m´a donné une foule d´éléments de cet article. Souffrez que je vous parle du Ngoso, quand bien même, quelque part, mon récit perdra un peu du « feeling » que j´ai trouvé chez mon conteur.



Les Ngoso

Les circonstances déterminent le genre du « Ngoso », tant il est vrai que ses expressions sont plurielles. Notre consultant est catégorique sur ce chapitre, si j´ose dire, à raison. Nous allons le voir par la suite. Mais qu´est ce que le « Ngoso » ?
En fait il n´existe qu´un mot le « Ngoso », pour dire le chant chez les Sawa. Cependant, pour le distingo des genres, on a fini par lui adjoindre des qualificatifs. Lesqueles ont essayé de tracer des catégories au Ngoso. C´est ainsi que celui chanté par les hommes – nous verrons pourquoi – a pris la désignation de « Ngos´ényengè », alors que le type adapté à la personnalité et au comportement des femmes a pris pour nom de baptême « Ngos´éssewé »

Ngos´ényengé ou chant de joie

Des noms immortels émergent parmi les meilleurs chanteurs du Ngos´ényengè : feu Olo de Mbella Jedu et Sampa de Bonabéri. C´est grâce au génie créateur et à l´expression lyrique de ces artistes de grand talent qu´on a fini par donner une couleur (ényengè) au mot ngoso.

Les foules venaient nombreuses écouter ces « bêtes de scène », et aussi les chœurs (Mbapé) qui leur donnaient la replique et apportaient le soutien de leurs voix. Alors que la chanson a déjà déchiré l´air et avant même que le conteur-chanteur ne se soit octroyé un soupir, le soutien de (Mbapé) suivait dans la foulée.
Notre artiste rapportait, d´une chanson à l´autre, une information, un évènement (exploit de lutte, de course de pirogues, d´un clan), un fait divers vécu à chaud ou passé, dans le village ou ailleurs. Délivrant des informations, rapportant des épopées, remuant le passé et les faits récents – accusateur public, journaliste et historien –, il était la conscience et la mémoire des jeunes générations. Et à l´intérieur du spectacle, ils parvenaient à expliquer tous les cheminements de leurs inspirations, comme pour susciter l´émulation en transmettant leurs connaisances.

Le Ngoso, de par sa vocation, produisait de milliers de chansons à succès d´une variété de styles, du chant pur à l´épopée, en passant par le récital, dont il n´était en fin de compte que le support. Ainsi, dans ce de genre traditionnnel, il était inimaginable, voire pratiquement inpensable, même dans une épopée telle « JEK » (Jeki la Njambe Inono), que le chant n´apporte pas ce soutien. Ce qui, dans l´esprit de ce genre de produit, donnait des fragmentations, par chant interposé. Et le Ngoso tonifiait la pièce, au-delà du fond.

Le Ngos´ényengè se caractérisait aussi par diverses approches : choisir de dire quelque chose avec un rien de provocation ou de moquerie, tout en symboles et finesse de langage. Plus concrètement : si le chanteur, ce jour, dénoncait un voleur, il s´y prenait par métaphores. A telle enseigne que la personne visée pouvaiet ne pas comprendre que le recit de la chanson s´adressait à elle, personnellement. On n´était pas plus surpris que le morveux y aille de sa propre voix, avec beaucoup d´entrain, naivement, à reprendre une chanson qui le mettait à nu.
Oui, les métaphores étaient tout indiquées pour accuser un individu. Non seulement sans avoir l´air d´y toucher, mais aussi en sauvant les apparences. Sinon, qu´est-ce qu´il en serait, si la vérité était servie crûment ! La moquerie au premier dégré ne touchait personne en particulier. Elle n´était percue qu´à partir du moment où on faisait une extrapolation. Et encore ! c´était l´apanage des initiés et des personnes averties.

Prenons un exemple :

Regardez cette sauterelle aux longues ailes qui traverse la route: elle va au champ manger le manioc du père.

Même attentif au spectacle, vous seriez à cent lieues d´imginer que le conteur attaquait un domestique. Cet homme de main attaché à la famille, profitant du fait que son maître, les frères de celui-ci et les fils de la maison aient tourné le dos, pour devenir l´amant des femmes de son polygame patron. Lui, l´homme de petite condition ou de rien, corvéable et taillable ! Lui, le rélégué au fond de la concession dans une hutte de fortune, malgré ses vêtements douteux offerts afin préserver la décence, devenait l´instant de l´ivresse des sens, le maîtres des cénas. Pendant ce temps, les vrais propriétaires – cocus jusqu´aux yeux – cinglaient en pirogue en direction de l´ouest, bravaient les intempéries, s´échinaient sous le poids d´un lourd filet…

Soir au village

Il n´était pas rare de voir le suborneur démasqué mais ignorant aller féliciter son accusateur même, lui demander en aparté de lui chanter ce morceau qu´il a apprecié…à son niveau, quelque temps au paravant.

Pendant le ngos´ényengè, l´assistance prenait place à même le sol ou sur les bancs, dans la grande place du village ou dans une concession, selon l´importance du spectacle et ses commanditaires. Les spectateurs prenaient une participation active, soit dans les reprises en chœur, à la commande, soit encore en accompagnant le chant à l´aide de deux bouts de roseau sec appelés « mbaka ». Seuls les vedettes et ses « Mbapè » se tenaient sur leurs jambes, virevoltaient sur la scène, sur des pas de danse à la convenance et au talent de chacun d´eux. Cette danse elle-même, sans nom, était essentiellement basée sur l´inspiration de l´auteur et les variétés de rythmes dans cet exercice de permanente improvisation. Ces pas de danse, ces roulis de bassin, ces mouvements d´épaules et de bras – et donc de l´ensemble du corps – ne correspondaient à aucune identification chorégraphique comme c´est le cas du Makossa, de l´Ambassy bay, etc… A l´extême limite, c´était du ….NGOSO.
Le ngoso était un grand moment de lyrisme et de génie culturel nègre, qui accaparait, captait, captivait l´attention de tous les membres de la communauté villageoise. Ce spectacle se déroulait tous les soirs, au clair de lune dans chaque village Sawa, sans faute. Et, si d´aventure on avancait sa programmation à la fin de l´après-midi, cette entorse renforcait le caractère exceptionnel du spectacle proposé. Surtout que « JEK », par exemple coule comme un fleuve sans fin !

Ngos´essewè, histoire des femmes

Ce genre correspond à la personnalité de la femme Sawa, partant du fait que la lamentation chez elle est une seconde nature. A l´occasion d´un deuil, d´une neuvaine, elles chantent le ngoso, en hommage au défunts.
Dans le Ngos´essewè, le rythme est invariable, quelque soit le groupe tribal Sawa. Seule la langue change, d´une appartenance clanique à l´autre. Comme nous serons amenés à faire le constat, l´essèwè est très riche en variétés. C´est donc le caractère occasionnel de ce genre qui a donné la dénomination « essèwè » à ce qui n´est autre qu´une forme de ngoso. Exceptionnellement, les femmes le chantaient pour rendre hommage au Chef, dans sa concession, quand celui-ci avait posé un acte susceptible d´éloges, qu´il soit personnel ou au bénéfice de l´ensemble de la communauté : une manière d´exprimer leur adhésion à cette joie collective, qui ne devait pas être uniquement une affaire d´hommes.
Hormis le côté lamentation – base de l´essèwè – l´expression de la joie chez la femme se traduisait par le chant : c´était le cas après une belle victoire de leurs couleurs lors des courses de pirogues. Les paroles imprimées n´exprimaient plus à ce moment-là de la peine, mais la joie des vainqueurs, joie spontannée : il suffisait qu´une femme dans la foule donne le « la », et les autres s´en mêlaient spontanément. Elles transportaient ce message d´exploit du lieu de sa réalisation jusqu´au village. Et si l´une ou l´autre avait pris le soin de s´armer de son
Mkeng ou Muken (sorte de gong en forme de cône) ou encore le « mbaka », l´accompagnement se mettait au service de l´essèwè.
Pareillemment, un tournoi de lutte ne pouvait prendre fin sans le ngos´essèwè. Un groupe de femmes déclanchaient le chant afin d´encourager le champion. Si celui-ci était en facheuse posture, elles poussaient le lutteur à comprendre qu´il avait tout le village (derrière lui) contre un étranger.

Par exemple :

NJAN ééé - NJAN ééé
NJAN NA MUN´EKOMBO ééé
ALEA ! ALEA !


Traduisez: L´étranger défie
Le fils du pays
Ne faiblis pas ! Tiens ferme ! (face à un homme venu d´ailleurs)

Instantanément, tout le cercle se mettait à chanter en rythmant des deux mains. Si le lutteur n´arrivait pas à se dégager d´une prise, un autre chant venait tout de suite à son secour lui rappeler une technique à sa disposition.

A mulimè !
A mulimè !
A mulimè ! – ndèndèlè !
A mulimè ! – ndèndèlè !


Mulimè ou silure, est un poisson à la peau extrêmement glissante. Le lutteur se devait, sur cette indication, de s´employer à s´échapper des mains ou de l´étreinte de son adversaire, à l´instar de la silure.
Du côté cour au côté jadin, la circonstance – toujours ! – détermine le genre : lorsqu´une jeune fille partait en mariage, la séparation d´avec les parents était dure à avaler. Souvent la mère ne pensait qu´ à la peine de son mari, que l´enfant aimée, choyée allait bientôt quitter. Et lle entonnait :

ENGOME ! ENGOME !
Parce ce que tu vas en mariage
Tu abandonnes ton père.


Ce ngos´essèwè qui venait à peine d´éclater du fond des tripes rencontrait un écho immédiatement parmi les autres femmes qui s´affairaient au préparatifs du mariage. Leur soutien vocal ponctuait le chant de la mère éplorée :

ENGOME ! ENGOME !

Et, aussi soudaimenet que le ngoso avait jailli, un « nkamba » de trépignements, en guise de danse, embrasait l´endroit de circonstance.

Circonstance encore de l´éssèwè qui fait la part belle à la moquerie :

NJANGOLO ééé ! - NJANGOLO ééé !
NJANGOLO est tombée enceinte dans sa veillesse grâce à ses nombreux amants et compagnie.


Les personnes, que la conteuse invitait à faire le chœur, se devaient d´avoir une grande capacité de replique, pour le thème soulevé, tout en suivant au plus près le rythme imrovisé par l´une d´elles. Les onomatopées foisonnaient aussi, telle dans ce ngoso « banjinjija » (traduisez , et compagnie, etc…). Une facon dédaigneuse de mettre en boîte la pauvre NJangolo qui avait fait le tour avec de nombreux hommes et autres amants parmi lesquels la conteuse avait du mal à désigner « l´ensemenceur ».

Toutefois, il arrive aussi que les hommes chantent l´essèwè, dans des circonstances bien particulières et avec des paroles non moins circonstanciées. C´est le cas d´un équipage du « Bolo ba pen » (pirogue de course) par exemple, qui, pour se transcender, au moment de se rendre sur la ligne de départ, chante au rythme de leurs coups de pagaie. Ce chant de guerre, non seulement les galvanisait, mais aussi suscitait une vive émotion parmi les spectateurs restés sur la rive…

Telle était la base de notre culture orale, l´ âme même de notre peuple. Malheureusement le ngoso est tombé en désuétude, au moment où nous revendiquons nos diverses identités tribales, que nous parlions de nos valeur culturelles à revaloriser !
Pourtant le ngoso qui est un art lyrique a sa place dans la grande famille des spectacles artistiques, au même titre que l´opérette, l´opéra ou les récits épiques très prisés encore en occident. Ce genre – le nôtre – demande une prompte réhabilitation, car il ne s´agit pas d´un art mineur. Il serait beinvenu d´intéresser les jeunes d´aujourd´hui à y faire franchement carrière. Cela demande évidemment beaucoup de volonté politique de nos décideurs, afin de dégager les moyens financiers et matériels à son service.
De même, il faudrait que les les dépositaires de cet art créent des œuvres susceptibles d´intéresser le grand public. A ce moment de la reflexion, nous faisons un clin d´œil à « Jeki La Njambe Inono » ; cette célébre épopée a été mise en scène par M. Tik´à Kule, sous les cameras de la télévision nationale, avec un talent indéniable. Ce n´est pas une affaire de Sawa exclusivement, puisqu´on l´a vu, la barrière linguistique se contourne assez facilement comme dans l´œuvre de Tik´à Kul´à Penda.
Au reste, quelques maîtres de chorales chrétiennes ne cachent pas qu´ils puisent certains éléments de leurs cantiques dans le ngoso.

Que dire de plus ? Le ngoso attend qu´on lui redonne sa noblesse d´antan.

Manu Djemba
Avec la collaboration de Mbondo Mbondo Alferd
 

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