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Moutomè Me Douala


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Maître Douala Moutome est né le 28 décembre 1943 à Yabassi. Après des études primaires à Sa´a, Obala et Douala, il va effectuer ses études secondaires dans les lycées Leclerc (Yaoundé), Joss (Douala) et St-Exupéry (France) où il obtient le baccalauréat en 1963.

 Métier:    Avocat
 Pays D'origine:    Cameroun
 Pays:    Cameroun


 METIER
Il s´inscrit alors en faculté de droit et poursuit à l´Institut d´Etudes Judiciaires de Paris.
Ce parcours terminé, il travaille quelques temps en France. Rentré au Cameroun en 1971, Me Douala Moutomè s’inscrit au barreau du Cameroun le 15 octobre 1977. Il collabore à l´étude de Me Matip,


 CURRICULUM
Regard : Me Douala Moutomè s’attaque à l’ordre des avocats
Par Mohamadou HOUMFA - 12/01/2009
Il considère que l’Ordre est un corps d’élite qui se délite et perd de sa crédibilité

En sa qualité d’avocat et d’ancien ministre de la justice, Maître Douala Moutomè est un fin connaisseur des milieux de la justice camerounaise. A ce propos, ses déclarations ont un certain poids et son franc-parler en font un interlocuteur crédible. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune du Vendredi 09 Janvier 2009, il dresse un réquisitoire violent contre l’ordre des avocats à propos de ses méthodes et son fonctionnement. Il considère que la fonction d’avocat est en train de perdre sa dignité en raison du fait que, « pour des raisons que seuls certains connaissent, le corps des avocats est devenu une sorte de hall de gare où tout le monde peut entrer ». Regrettant l’abandon des méthodes de suivi des jeunes avocats qui étaient les siennes à l’époque où il était responsable de la formation des avocats, Me Douala Moutomè se dit déçu qu’aujourd’hui, « on peine à entendre la voix du barreau sur les grands débats éthiques, qui animent la société, et déontologiques, qui concernent l’ordre ». Pour lui, « la formation fondamentale de l’avocat stagiaire ne semble pas faire l’objet de toutes les attentions de toutes les attentions depuis bientôt vingt ans ». Une problématique de l’encadrement des jeunes qu’il explique en ces termes : « Le bâtonnier et ses conseils de l’ordre sont généralement à Yaoundé ou à Douala et peuvent à peine encadrer ceux des avocats de ces deux villes. Comment vont-ils faire pour suivre ceux des autres localités ? » Par rapport à la nouvelle équipe qui a été désignée pour remplacer Maître Tchoungang, il marque clairement sa désapprobation en déclarant que « le barreau du Cameroun du Cameroun avait besoin d’un autre conseil en 2008 que celui qui a été mis en place ». Un cinglant désaveu vis-à-vis du conseil de l’ordre élu lors de l’assemblée générale du 8 au 10 Novembre 2008 et conduit par Me Tiakouang Meli.

Le principal constat qu’il tire de cette élection est que « désormais, on va à une élection au conseil de l’ordre comme à une élection politique, les débats d’éthique et de déontologie sont absents ». En ce qui concerne les relations entre les magistrats et les avocats, il considère qu’elles sont devenues « amicales et non plus professionnelles ». Des relations qui d’après lui déteignent sur l’image de la profession. « Malheureusement, de plus en plus de justiciables, informés des rapports équivoques qui existeraient entre avocats et magistrats, ne font plus confiance à l’avocat et cherchent ainsi des voies détournées pour obtenir le résultat qui passait par la qualité des plaidoiries ». Face à ce constat, il se demande si les avocats vivent aujourd’hui de leurs vrais honoraires. Pour ce qui est des magistrats, il s’interroge sur les jugements qu’ils rendent. « Parfois, les motivations d’une décision amènent à se poser des questions sur le sérieux qui a été mis dans sa préparation ». Il dénonce aussi le fait que les avocats les plus anciens aillent rarement au palais. N’épargnant pas le ministère de la justice, il constate que les magistrats ne sentent plus peser au-dessus d’eux, le contrôle hiérarchique. Se rappelant à ses bons souvenirs, il indique que lorsqu’il était ministre de la justice, il lui arrivait de s’asseoir au fond des salles d’audience. « Le temps que le magistrat se rende compte de ma présence, son mode de fonctionnement changeait ».


C’est en somme un constat au vitriol qu’il effectue de la situation de la justice camerounaise.

Maître Douala Moutome est né le 28 décembre 1943 à Yabassi. Après des études primaires à Sa´a, Obala et Douala, il va effectuer ses études secondaires dans les lycées Leclerc (Yaoundé), Joss (Douala) et St-Exupéry (France) où il obtient le baccalauréat en 1963.

Il s´inscrit alors en faculté de droit et poursuit à l´Institut d´Etudes Judiciaires de Paris.
Ce parcours terminé, il travaille quelques temps en France. Rentré au Cameroun en 1971, Me Douala Moutomè s’inscrit au barreau du Cameroun le 15 octobre 1977. Il collabore à l´étude de Me Matip, puis à celle de Viazzi-Aubriet, pour enfin s´associer à M. Wolber. Le 26 avril 1991, il est nommé Ministre de la Justice Garde des Sceaux. Amoureux de football et ouvert à toutes les musiques, il est un procédurier reconnu et respecté par ses pairs. Son franc parler et sa vivacité d’esprit ne lui attire pas que des amis. Mais la sincérité de ses avis est une constante. Entré au gouvernement de la République le 26 Avril 1991, il apparaît comme un ministre d’ouverture. Il sera en première ligne pour défendre le gouvernement à la suite de l’élection tumultueuse de 1992. Me Moutomè restera dans l’histoire comme celui qui a introduit la requête du Cameroun dans l’affaire Bakassi. Un contexte difficile qui ne se prêtait pas à l’optimisme. La suite est connue. Enfin, le juriste est resté très proche de ses racines : Il est le chef traditionnel de Bonangang, à Douala.

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