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VIP & PORTRAITS |
Leader nationaliste précurseur des indépendances en Afrique francophone, Ruben Um Nyobè avait dès la fin des années 1940, formulé au sein du parti dont il était le fondateur, la mythique «Union des Populations du Cameroun», UPC, une plateforme de revendications fortes parmi lesquelles figuraient l’impératif de l’union nationale, l’indépendance et la déconnexion d’avec le colonialisme français.
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Métier:
Pays D'origine: Cameroun
Pays: Cameroun
Site: http://rubenumnyobe.peuplesawa.com
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Syndicaliste, formé par la CGT française, Ruben Um Nyobé forme le 10 avril 1948, l`UPC, Union des Populations Camerounaises, section camerounaise du RDA, combattue au Nord par des notables attachés aux structures coloniales et dans la région de Yaoundé par l`Église catholique qui recrute au Sud en pays Bassa et Bamiléké, régions les plus scolarisés. L`UPC qui se déclare « communiste » ne suit pas la politique de collaboration avec le colonisateur préconisée par le RDA de Houphouet Boigny.
En 1953, l`UPC constate l`inanité de la lutte sur le plan légal et Um Nyobé prend le maquis. Des émeutes, suivies de répression, éclatent en 1955. L`UPC est interdite le 13 juillet 1955. Les élections camerounaises sont fixées au 23 décembre 1956 de telle façon que l`UPC ne puisse s`y présenter.
La « campagne de pacification » va durer onze mois. Le 3 septembre 1958, Ruben Um Nyobé est tué près de son village natal de Boumnyebel. L`ordre de le liquider aurait, selon Pierre Péan, été donné par Maurice Delauney qui laisse à son départ en décembre 1958 « une situation détendue ».
En 1959, les troubles reprennent en pays bamiléké. De février à octobre 1960 une « campagne de pacification » est faite par l`armée française.
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« Le tribalisme est l’un des champs les plus fertiles des oppositions africaines. Nous ne sommes pas des « détribaliseurs », comme d’aucuns le prétendent. Nous reconnaissons la valeur historique des ethnies de notre peuple. C’est la source même d’où jaillira la modernisation de la culture nationale. Mais nous n’avons pas le droit de nous servir de l’existence des ethnies comme moyens de luttes politiques ou de conflits de personnes.
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