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20.10.2006 - Souvenir. Il ya 27 ans. Assassinat de Simon Mpondo, sa famille, Shannon, Nicolas et Marc-Anthony Mpondo sauvagement massacrés à Bonabéri en 1979

Date: 20.10.2006

Organisateur: 20. Oct. - Assassinats des Mpondo

Pays: Cameroun

Ville:

Responsable:

Programme:

La “ série noire ” des assassinats des Mpondo.
- Simon Mpondo par strangulation (en 1979)
- Robert Mpondo (son cadet), assassiné à Douala en 2002.
- à Paris, Armand Mpondo succombait à la suite d’un accident de la circulation bizarre.
- Christian Mpondo, victime d’une cabale. Militant de la première heure de l´UPC. Menacé de mort.

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BAKELE (WASHINGTON, DC.) 2007-01-18 00:32

JE DIS ICI QUE LE PRESIDENT A ORDONNÉ L´ EXECUTION DE DJOMZEU ET OUMBE DEUX JEUNES KAMERUNAIS INJUSTEMENT ACCUSER D´ AVOIR ASSASSINER SIMON MPONDO, ALORS QU´IL SAVAIT PERTINAMENT QUE C´ EST AHIDJO QUI AVAIT DONNÉ L´ ORDRE A SALATOU ET SA BANDE DE CRIMINEL D´ ALLER TUER NOTRE FRERE MPONDO ET TOUTE SA FAMILLE A BONABERI. .....
EPARGNER NOUS ALORS DES HISTOIRES DU CHRISTIANISME ET SURTOUT CETTE SECTE QUI A SON SIEGE A ROME CAR NOUS CONNAISSONS LE ROLE DEMONIAQUE QUE CETTE ORGANISATION A JOUER CONTRE LE MOUVEMENT NATIONALISTE KAMERUNAIS.

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Christian Mpondo : les misères d’un homme traqué
Ecrit par Felix Pene
Publié dans Le Messager et Douala-net
03-03-2006

Le propriétaire de la pharmacie Le Caducée de Souza, fermée arbitrairement par le Fisc depuis plus de 17 mois, a pris à témoin la presse nationale et internationale sur les dangers qui pèsent sur sa personne. L’homme est visiblement dépassé par les événements.

Christian Mpondo dont le patronyme rappelle à l’opinion bien de drames familiaux demeurés jusqu’à ce jour des mystères, ne cache pas vraiment son désarroi. Et son incompréhension face à ce que d’aucuns pourraient juger de fatalité. Mais que lui se résout à considérer comme de l’acharnement ou du harcèlement. Oui, Christian Mpondo se sent traqué au point qu’il craint pour sa vie. C’est l’une des confidences fortes qu’il a faites à la presse lundi 27 février à Douala. Tout en prenant les hommes de médias à témoin, il a, une à une, développé les raisons qui le fondent à se croire la cible de tireurs embusqués qui lui en veulent personnellement. Ces raisons sont de deux ordres.
La première touche au destin tourmenté de sa famille qui a vécu l’une des histoires les plus sanglantes du pays. La “ série noire ” commence avec l’assassinat de Simon Mpondo (son frère ainé), son épouse américaine et leur enfant par strangulation dans sa demeure à Bonabéri. Ensuite, Robert Mpondo (son cadet), enseignant à l’université de Ngaoundéré est, à son tour, assassiné alors qu’il se trouve en congés à Douala en 2002. Entre les deux drames, un autre se nouait à Paris dans lequel Armand Mpondo succombait à la suite d’un accident de la circulation bizarre.

Toutes choses qui font penser que c’est plus qu’un mauvais vent, un destin cruel qui pèse sur cette famille. La seconde raison qui pousse Christian Mpondo à se croire victime d’une cabale a trait à ses convictions politiques. Militant de la première heure de l’Union des populations du Cameroun (Upc), l’homme a su rester fidèle à ses idéaux malgré l’appel de certaines sirènes l’invitant à renier ses premières amours. “ A plusieurs reprises, on m’a fait clairement comprendre que mes ennuis finiraient si je rejoignais les rangs du parti au pouvoir ”, a avoué Christian Mpondo aux journalistes. L’acharnement du Fisc Les ennuis évoqués concernent la fermeture “ arbitraire ” de son officine de pharmacie à Souza, une banlieue de Douala.

C’est en décembre 2001, soit quelque 5 ans après l’ouverture de la pharmacie Le Caducée que le triste épisode que vit actuellement Christian Mpondo commence. Alors que le propriétaire est absent de la ville, les agents du Fisc scellent l’officine. D’abord pour une durée de “ 4 jours pour être sûr que je vais verser la dîme habituelle, précise le pharmacien. Car malgré le versement des 56 970 Fcfa dus au Centre divisionnaire de Mbanga, deux faux bulletins d’émission m’ont été servis. ” Non content de ce paiement, l’agent du Fisc réclame ouvertement au responsable de la pharmacie un pot-de-vin. “ Frais des scellées retenus pour la pharmacie de Souza : 20 000 Fcfa plus les frais d’amende élastique, écrit l’agent véreux dans une note adressée à Christian Mpondo.

Sinon, je reviendrai sceller cet établissement même après régularisation des droits fiscaux ”, menace-t-il alors en mentionnant au milieu, un numéro de téléphone ( en l’occurrence le 985 86 36) suivi de l’abréviation Cbr Cdi Mbanga qui pourrait correspondre à chef de la brigade de recouvrement du centre divisionnaire des impôts de cette ville. Il ne s’agissait pas, d’évidence, d’une menace en l’air. Face au refus du pharmacien de se plier à cet appel à la corruption, la pharmacie Le Caducée sera maintenue sous scellés malgré l’arrivée de nouveaux responsables à la tête de la structure de l’administration des impôts territorialement compétente.

Il faut dire que ceux-ci aussi vont se heurter à l’intransigeance de Christian Mpondo qui ne cède pas à leur sirène. Arc-boutés sur le pouvoir que leur confère leur fonction, les agents du Fisc véreux ne se rendent même pas compte des conséquences de leur bêtise administrative qui vise selon la victime, à punir un contribuable en règle mais jugé indocile. La pharmacie Le Caducée était la seule ravitaillant l’arrondissement de Dibombari et le district d’Abo, une agglomération d’environ 70 000 âmes. Toutes ces populations doivent aujourd’hui parcourir quelque 60 kilomètres pour s’approvisionner…

L’UPC dit halte ! Sur un plan plus personnel, l’aveuglement du Fisc menace ainsi de ruine outre le financement initial estimé à plusieurs millions Fcfa, mais surtout l’investissement de toute une vie sans compter les dégâts que cette persécution permanente pourrait causer sur le moral de Christian Mpondo. “ Veulent-ils me pousser au suicide qu’ils ne s’y prendraient autrement ”, conclut celui qui dit craindre même pour sa vie.

Dans une déclaration à cet effet, l’Upc, tendance Mack-Kit, a d’ores et déjà pris “ acte des menaces qui pèsent sur la personne du docteur Mpondo ” et dit “ halte à l’acharnement sur la pharmacie Le Caducée. ” Cette mobilisation de sa chapelle politique réussira-t-elle à sauver Christian Mpondo de ses bourreaux ?

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