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LIVRE D' OR |
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Liliane Eboumbou (12.07.2005 à 12h27)
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Salut, felicitations aux fondateurs de ce site, vaiment bravo, pendant un insyant je me suis sentie transportée dans cet univers sawa qui me manquait tant.
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Ngome Kangue (09.07.2005 à 09h00)
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Alors votre contribution, se traduisant esentiellement par une collecte de documents et/ou informations relatifs au peuple et à la culture SAWA, est attendue......... Mr ETONDE
Vous adorez peuplesawa.com, alors faites le vivre!!!!!!
Merci d´avance
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ETONDE (09.07.2005 à 01h37)
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Toutes mes félicitations à ceux qui auront eu la génialissime idée de présenter enfin, aux yeux du monde entier, les merveilles d`un peuple qui jusque là ne demandaient qu`à être montrées.
Longue vie au peuple et à la culture sawa.
J.ETONDE
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ebenye modi din (06.07.2005 à 12h33)
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bravo et vive le peuple sawa
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Le webmaster (05.07.2005 à 22h06)
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Cher Titi Munsango,
le nombre des editeurs de ce site est nettement superieur au notre. Les gens qui peuvent contribuer dans ce site tardent de le faire. Voila pourquoi nous en sommes encore la. Presque une seule personne pour mettre les infos à jour. En plus, le site n`a que quelques semaines de vie. Tu connais les Sawa-Duala, ....
Nous avons perdus cette année Léopold Moume Etia, son frère Abel ainsi que Eyobo
Essawe et bien d`autres.
Peuplesawa.com veut que désormais les patriarches Sawa laissent leurs pensées pour l`avenir, dans ce site.
Contribuons donc Que ceux qui peuvent contribuer s`annoncent; cette vitrine est ouverte à tous, nous ne cessons de le repeter.
Nandolo
Le Webmaster
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Moundi Essombe (05.07.2005 à 04h13)
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Somptueux...
Continuez.
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Tiki Musango (04.07.2005 à 14h28)
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N` e muñèngè o langwea biño na, bonatétè basu ba bakwedi ba pongi "site" po ba ma bélèno na BAKWERIRAMA, e doli jita, nde ba si ma langwa myango ma manè matumba ma sawa o ten jita, ka nèni bato bô ba yokino tokisanè, sépon kè e mombwa bonañango ba ndolo, lo bino.
Biño pèpèlè ni "site" Bakwerirama. Biño embise ba bonasango basu.
Nyambé e na muna Sawa tè, nate o bwindea.
Biño lata ngiñ` añu ñèsè o walanè mboa sawa o boso
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MBOUNJA (03.07.2005 à 21h29)
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A Sawa-Douala
Je tiens à féliciter tout ceux et celles qui ont eu l`idée de créer ce site. Encore BRAVO!!!
J`informe tous les resortissants de l`ile de Djeballe (qui se trouve dans le fleuve du wouri, à environs 5 minutes de Bonassama-Bonaberi; Douala) qu`une association existe depuis bientot 12 ans. Cette association a pour but "d`aider au dévéloppement de notre ile". Joignez vous à nous afin de sortir ce petit paradis de son ombre.
Pour renseignement
merçi de laisser votre message
mbounja@wanadoo.fr
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Tiki Musango (02.07.2005 à 18h01)
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J`ai l`extrême douleur de vous annoncer le décès de Monsieur François Xavier VERSCHAVE, à 59 ans, survenu le 29 juin 2005 à Villeurbanne, il était né le 28 octobre 1945 à Lille, fervent défenseur de la dignité humaine et adversaire de la françafrique, cette politique d` anéantissement du peuple noir. Il avait crée l` association SURVIE ,pour répondre aux falsificateurs de l` histoire africaine comme stephen smith, pétré-grenouilleau et sa bande, il a publié en avril 2005 le livre « Négrophobie ». Paix à son âme .
BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE
DE FRANÇOIS-XAVIER VERSCHAVE
François-Xavier Verschave, né à Lille le 28 octobre 1945 est décédé à Villeurbanne le 29 juin 2005.
Economiste de formation, il était depuis 1983 le responsable des questions d’économie, d’emploi et d’innovation sociale à la Mairie de Saint-Fons, une commune de la banlieue lyonnaise. Il était marié et père de trois enfants.
François-Xavier Verschave était membre fondateur de l’association Survie, qu’il présidait depuis 1995. Il était également directeur de publication de la lettre mensuelle de l’association : Billets d`Afrique et d`ailleurs…
Spécialiste des relations franco-africaines, François-Xavier Verschave a notamment forgé et décrit le concept de « Françafrique », ce volet occulte de la politique de la France en Afrique. Ses deux principaux ouvrages sur la question, La Françafrique (Stock, 1999) et Noir silence (Les Arènes, 2000), sont devenus des références. Ce dernier lui a valu un procès pour offense à chefs d’Etat étrangers qui a finalement légitimé son travail puisque François-Xavier Verschave a été déclaré non coupable, compte tenu du « sérieux des investigations effectuées ».
Il a également fourni un important travail de recherche sur le concept de Biens Publics à l’Echelle Mondiale et les théories économiques de Fernand Braudel.
François-Xavier Verschave était l’auteur ou le co-auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont :
Nord-Sud : de l’aide au contrat. Pour un développement équitable, 1991, Syros, 1991, 243p.
L’aide publique au développement, avec Anne-Sophie BOISGALLAIS, 1994, Syros, 150 p.
Libres leçons de Braudel. Passerelles pour une société non excluante, 1994, Syros, 221 p.
Complicité de génocide ? La politique de la France au Rwanda, 1994, La Découverte, 178 p.
La Françafrique : Le plus long scandale de la République, 1999, Stock, 380 p.
Noir silence, 2000, Les Arènes, 595 p.
Noir procès : offense à chefs d`Etat, 2001, Les Arènes, 382 p.
Noir Chirac, 2002, Les Arènes, 310 p.
De la Françafrique à la Mafiafrique, 2004, Tribord, 70 p.
Au mépris des peuples : Le néocolonialisme franco-africain, entretien avec Philippe Hauser, 2004, La Fabrique, 120 p.
L’envers des la dette. Criminalité politique et économique au Congo-Brazza et en Angola, Dossier noir de la politique africaine de la France n° 16, 2001, Agone, 225 p.
Les Pillards de la forêt. Exploitations criminelles en Afrique, Dossier noir de la politique africaine de la France n° 17, avec Arnaud Labrousse, 2002, Agone, 192 p.
La santé mondiale entre racket et bien public, collectif, 2004, éditions Charles Léopold Meyer, 346 p.
L`horreur qui nous prend au visage : L`Etat français et le génocide, Rapport de la Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, avec Laure Coret, 2005, Karthala, 586 p.
Négrophobie, avec Odile BIYIDI TOBNER et Boubacar Boris DIOP, 2005, Les Arènes, 200 p.
Il coordonnait également la rédaction des Dossiers Noirs de la politique africaine de la France, publiés par Survie et Agir ici, aux éditions L’Harmattan puis Agone.
SURVIE est une association de citoyens qui milite publiquement depuis 20 ans pour que :
- l`argent de l`aide publique au développement serve réellement à lutter contre la pauvreté,
- soit mis un terme aux dérives souterraines et déshonorantes de la politique franco-africaine,
- soient mis en place des mécanismes de prévention et de répression des crimes contre l’humanité et de génocide.
Elle compte 1700 adhérents et une vingtaine de groupes locaux en France.
Survie de 1981 à aujourd`hui :
1981 53 Prix Nobel lancent un manifeste-appel demandant que des actions politiques soient menées par les citoyens pour lutter contre l`extermination par la faim.
1984 Création de Survie-France.
1985 8 500 maires lancent un appel contre la faim et pour le développement, 200 d`entre eux participent à une marche vers Paris.
1989 Proposition de loi pour une meilleure utilisation de l`Aide Publique au développement (APD), souscrite progressivement par 72 % des députés.
1993 Publication du mensuel Billets d`Afrique et d`ailleurs. Survie dénonce la dérive génocidaire au Rwanda.
1994 Création de l`Observatoire permanent de la Coopération française (OPCF).
Organisation à Biarritz d`un contre-sommet à l`occasion du XVIIIe sommet franco-africain.
1995 Élections présidentielles françaises : Survie et Agir ici publient six Dossiers noirs de la politique africaine de la France.
Rédaction d`une nouvelle charte de Survie, incluant la lutte contre la banalisation du génocide.
1996 Participation au contre-G7. Organisation d`un colloque dénonçant le mépris dans lequel sont tenus la créativité politique, culturelle et l`esprit d`initiative des Africains.
1997 Survie et Agir ici présentent une série de propositions pour refonder la crédibilité des relations franco-africaines.
1998 Survie organise une manifestation au Trocadéro pour réclamer la constitution d`une vraie commission d`enquête sur le rôle de la France au Rwanda.
Survie lance une campagne de cartes pour une Cour pénale internationale indépendante et efficace.
Survie et Agir ici mènent une campagne Sécurité au Sommet, insécurité à la base…, à l`occasion du XXème sommet franco-africain.
1999 Survie lance la campagne « La France ne peut parrainer l`impunité des crimes de guerre » contre le recours par la France à un article dérogatoire de la Cour pénale internationale (art. 124).
Survie soutient le mouvement des grévistes de la faim de Djibouti.
A l`appel de Survie et d`autres associations (Frère des Hommes, la Cimade, Agir ici), des citoyens marchent tous les jours sur l`esplanade des Invalides pour protester contre la politique de la France dans la guerre civile du Congo-Brazzaville.
2000 Devant l`imminence de la ratification du traité de la Cour pénale internationale, Survie interpelle les élus au sujet de l`article 124.
Lancement des campagnes " Mercenaires : Halte là ! ", puis " Bolloré : monopoles services compris ".
Création de l`association " Biens publics à l`échelle mondiale ".
2001 Procès les 28 février, 6 et 7 mars à la 17ème Chambre correctionnelle du TGI de Paris : Omar Bongo, Idriss Déby et Denis Sassou Nguesso poursuivent François-Xavier Verschave et Laurent Beccaria (son éditeur) pour "offense à chef d`Etat étranger" à propos de passages de Noir Silence.
Lancement des campagnes " Tchad, non à l`aide au développement d`élections truquées " et " l`envers de la Dette "
2002 Campagne d`information et de vigilance pour favoriser le processus électoral démocratique à Madagascar.
Juillet : la Cour d`Appel de Paris déclare FX. Verschave et L. Beccaria non coupables du délit d`offense à chefs d`Etat. Extraits de l`arrêt : "Les documents versés et les témoignages recueillis au cours de la procédure établissent non seulement l`importance et l`actualité des sujets évoqués, mais aussi le sérieux des investigations effectuées. Malgré la vigueur des attaques, il n`appartient pas que la démarche de François-Xavier Verschave soit critiquable."
L`appel "Côte d`Ivoire prévenir le pire" lancé par Survie rassemble un large panel d`associations ou de représentants de la société civile.
2003 Février : Pendant le sommet officiel des chefs d`Etat et de gouvernement français et africains à Paris, Survie organise avec Agir Ici "Un autre Sommet pour l`Afrique", lieu d`expertise citoyenne, de témoignages et de propositions pour des relations franco-africaines renouvelées.
2004 En mars 2004, Survie organise avec les associations Aircrige, l`Obsarm et la Cimade, une Commission d`enquête citoyenne (CEC) sur le rôle de la France dans le génocide. Compte tenu des faits avérés de complicité multiforme de certains responsables politiques et militaires français dans le génocide, la CEC décide de devenir permanente afin de poursuivre le travail de vérité et de justice.
2004-2005 Au printemps 2004, Survie lance une campagne contre le soutien de la France aux dictatures en Afrique, intitulée "Les dictateurs amis de la France ! ?". Survie interpelle les débutés en faveur d`un meilleur contrôle démocratique de cette politique, monopolisée dans les faits par l`Elysée.
Dans le cadre de la campagne "2005 Plus d`excuses", Survie participe à la plateforme contre les paradis fiscaux et judiciaires.
La lutte contre la Françafrique :
une histoire personnelle et collective, racontée par François-Xavier Verschave
Extrait de « La Françafrique, le plus long scandale de la République »
Stock 1999, p 36-55 chapitre 3
« Objections à l`inhumanité »
C`est une histoire à la fois personnelle et collective qui m`a conduit à entreprendre ce livre, comme on ouvre un chantier. J`y suis témoin et rouage, artisan et outil . Retracer brièvement cette histoire m`a paru indispensable, comme voie d`accès et mode d`emploi : allumer la lumière est un faire plutôt qu`un résultat, cet ouvrage n`est pas l`interrupteur qui déclenche l`éclairage électrique.
J`en reviens au génocide. Difficile d`y échapper, en ce XXème siècle. Ce n`est pas la découverte de la Shoah qui m`a le plus bouleversé. C`est de n`avoir connu son existence qu`à vingt ans, trois ans après le baccalauréat, et presque par hasard. Je lisais beaucoup, j`aimais l`histoire, j`entamais ma quatrième année d`études supérieures, et pourtant personne ne m`avai
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Tiki Musango (01.07.2005 à 21h54)
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Réponse à wole:
Je suis de votre avis, il faut que les Africains fassent un effort pour sortir du tunnel dans lequels nous a plongé le commerce des Noirs, l`esclavage, la colonisation et le néocolonialisme .
Qui vous dit que ce site est n’est pas ouvert aux Sawa en général, on se passerait bien des polémiques inutiles.
Oui , on veut bien s`ouvrir à d`autres cultures, et nous sommes déjà très ouverts, mais avant de connaître les autres, ils faut déjà se connaître soi même, car connaître les autres n`est que sciences et se connaître est intelligence, nous connaissons la culture occidentale par exemple, en tant qu’êtres humains nous avons une lointaine origine commune avec les occidentaux, mais avons-nous la même culture qu’eux ? Je ne pense pas.
Nous avons un travail de renaissance à faire, nous voulons la Renaissance Africaine, la charité bien ordonnée commençant par soi, nous commençons par la Renaissance Sawa, nous sommes des bantous, et nous avons conscience de notre parenté avec tous les bantous d’Afrique, et aussi de notre lointaine origine commune avec les autres peuples Africains non - bantous. A ce titre, je vous conseille de lire " les descendants des pharaons à travers l’Afrique " de notre regretté fils du terroir sawa, le prince Dika Akwa Nya Bonambella.
L`argument de la diversité linguistique de l’Afrique, avancé par les européens pour empêcher qu’une quelconque langue africaine émerge, afin de nous maintenir sous leur contrôle et de nous faire perdre nôtre âme, doit être dépassé. C`est une stratégie pour diviser les Africains à fin de mieux régner, cela n`a t -il pas déjà coùté assez chèr au Africains ?
Les Européens créent des groupes ethniques imaginaires pour entraîner des querelles intra et inter fraternelles, souvenez vous, le Hutus et le Tutsi parlent tous la même la langue : le Kinyarwanda ; et pourtant vous savez ce qui c’est passé en 1994 : un génocide !
Pourquoi les Africains sont ils donc si malléables ? Il suffit qu’un Européen, un homme venu d’ailleurs, leur dise : « ton frère et toi vous n’êtes pas pareil, toi tu es X et lui il est Y » pour que les deux se mettent à se taper dessus, oubliant leurs valeurs fraternelle ! Comme le disent certains, le meilleur ennemi de l’Africain, c’est d’abord l’Africain lui-même.
En Chine la langue officielle est le Mandarin, mais la Chine est une mosaïque de plus d’une soixantaine d’ethnies, et autant de langue (Wu, Cantonais, Jilin, Tibétain, Ming …)
Les langues africaines sont très similaires entre elles selon les régions, un peuple s’identifie d’abord à sa culture et à sa langue. (Merci pour la comparaison linguistique des langues africaines ! j’adore.)
En Afrique oriento-australe , c’est le Swahili la langue vernaculaire, et non les différentes langues hybrides nées de mixtures ratées entre l’ Anglais et le bantoue, et cette région de l’Afrique progresse, il y a déjà un ordinateur entièrement programmé en Swahili !
Au Kenya, les Swahili sont 10 pour cent de la population totale, mais 90 pour cent des kenyans parle le swahili, au Sénégal, 90 pour cent parle le Wolof, or les Wolof sont 40 pour cent de la population.
Le peuple sawa parle plusieurs langues cousines, mais il a aussi la chance d’avoir une langue vernaculaire non européenne, l’ important n’est pas que ce soit le Duala, l’important est que ce soit une langue négro-africaine, bantoue, sawa.
Je ne me contente pas de parler mes deux langues maternelle Sawa (ma langue du Moungo et la langue vernaculaire), lors que je lis la bible en Duala, je n’ai pas le sentiment de la lire dans une langue étrangère, et ce sentiment ne devrait pas exister chez nous. J’apprends également les autres langues bantoues, car je sais que nous avons des origines communes, et je suis passionnée par les langues.
Les langues non négro -africaines qui ont tendance à devenir vernaculaires permettront de renouer avec nos origines ? Nous permettront - elle d` avoir une culture fortement africaine ?
Mes ancêtres Ewodi ne me reprocheront pas de s’adresser à eux en Batanga, mes ancêtres Bakweri ne m’en voudront pas de leur parler en Duala, mes ancêtres Balimba ne me critiqueront pas pour leur avoir parlé en Yabassi, mes ancêtres Pongo ne me bouderont pas si je les implore en Bakossi, etc. Mes ancêtres Sawa ne me reprocheront jamais de leur parler en Sawa. Point final. Alors :
A bonatetè , A Bonayeyè, lo si dimbea ná dia nongo a si ma lousane bwala ! Biño dimbea mitango ma ewolo !
Musango mu bè na biño !
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