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Mouanko, entre la pêche et le palmier
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‘les Bissonda, la Sanaga, le Kwa-Kwa, les plages sablonneuses de Yoyo, Badanguè, Mbiako, etc ’
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Malgré d’énormes potentialités, la localité est à la traîne.
Un isolement de plus de 40 ans
Après plusieurs kilomètres de route poussiéreuse, le visiteur est tout de suite frappé par l’air de la campagne. Le calme régulier est troublé quelques fois par des bruits lointains d’un véhicule ou d’un moteur de pirogue. Nous sommes à Mouanko, chef-lieu de l’arrondissement éponyme. L’accès y est difficile à cause de son enclavement de longue date. Aucune route pratiquable ne relie en effet cette partie du Cameroun au reste du pays. Dizangue, située à environ 50 km à la faveur d’une activité économique dynamisée par la plantation Safacam, était partie pour amorcer une sorte de développement et devenir l’unité administrative dont aurait pu dépendre Mouanko. Mais avec la construction des routes de Mouanko - Edéa et Mouanko – Yoyo, la localité s’est ouverte peu à peu ouverte à l’extérieur. Une sorte de retour aux sources des natifs a été amorcée. La population a de ce fait augmenté. Et l’Etat camerounais a fini par lui conférer son statut actuel.
Construit vers la fin des années 1990, le pont de Mouanko est tout un symbole. Il a permis de rallier les deux parties de Mouanko, jusque-là, séparées par un bras de la Sanaga. “ Dans le temps, pour aller à l’école, nous attachions nos cahiers sur la tête et traversions à la nage ”, se rappelle Marcel Yondo, natif et élite influente du coin. Le pont et la route ont permis à la localité de s’ouvrir à l’extérieur. La proximité de la mer aussi. L’arrondissement de Mouanko compte environ quinze mille (15 000) habitants. Selon des informations glanées ça et là, 20 à 30% de cette population viennent des pays étrangers. Ce sont en majorité des Nigérians, Nigériens et Béninois. Ils font essentiellement dans la pêche.
Au nom “ la sainte trinité ”
Les palmeraies et les produits de la pêche constituent les principales richesses de la localité de Mouanko. A partir de l’axe-lourd Douala – Yaoundé, la petite ville de Mouanko est située à 30 km environ. La route n’est pas très mauvaise. Elle est régulièrement entretenue par la mairie rurale et la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm). De part et d’autre de cet axe routier, le feuillage des palmiers à huile s’étend à perte de vue. La Socapalm a installé une unité de production d’huile dans la localité de Mbongo. A côté des transformateurs artisanaux d’huile de palme. Certaines plantations appartiennent aux particuliers. Ceux-ci sont d’ailleurs les premiers pourvoyeurs de l’entreprise en noix de palme. “ Ici, presque tout le monde maîtrise l’art de la transformation de l’huile de palme ”, explique brièvement Samuel Engolo. Mais, malgré le boom de la production de l’huile de palme, le prix de la denrée reste élevé. “ Il faut parfois débourser jusqu’à 500 Fcfa Cfa pour avoir un litre d’huile de palme”, dévoile une habitante de Mouanko. A certaines périodes, le prix est le même qu’à Douala ou Yaoundé.
L’autre source de revenus des habitants de Mouanko est la pêche. Et la ville en est marquée. Dans toutes les cours, des coquilles d’huîtres permettent de résorber la poussière. En fait, ce sont des moules, pêchées dans les eaux de la Sanaga et de Kwa-Kwa (une autre rivière qui traverse Mouanko). Ce produit halieutique est utilisé à deux principales fins. “ Lorsqu’ils sont consommés comme du soya, on les appelle ‘Bissonda’ ”, explique un natif du coin. Certaines familles ont fait des moules une source de revenus principale. Une brochette de ‘bissonda’ coûte 100 Fcfa. “ Parfois, je peux vendre 8 000 à 10 000 Fcfa par jour ”, avoue une femme. Mais, cela ne s’arrête pas là. Brûlées, les coquilles des moules sont utilisées dans la production de la porcelaine et de la provende. “ Le sac se vend, selon les saisons, entre 600 Fcfa et 12 000 Fcfa ”, affirme Samuel Engolo, ancien de la profession aujourd’hui reconverti dans la profession de piroguier. Les principaux clients viennent de Douala. Et par saison, le plus petit vendeur produit 100 sacs, arguent les habitants.
Le poisson n’est pas en reste. Essentiellement constitué de petits villages et campements de pêcheurs, Mouanko serait la principale fournisseuse de Douala en poisson. “ La grande partie de poisson vendue à Youpwé vient de nos eaux ”, affirme un pêcheur. Depuis de longues années, la pêche est devenue la chasse gardée des pêcheurs étrangers. Les eaux de la Sanaga sont très courues à cause de la variété impressionnante de poissons qu’on y trouve : soles, silures, carpes, brochets, etc.
Précarité, malgré les potentialités
Malgré toutes ces potentialités, le développement de Mouanko tarde toujours à se dessiner. “ Nous avons des potentialités énormes. Et il y a tellement de choses à développer ici ”, plaide Jean Ekounè. Ce natif de Mouanko regrette la misère ambiante dans la localité. “ Les routes sont impraticables une bonne partie de l’année. Cela rend difficile l’acheminement de nos produits vers les divers marchés à certaines périodes ”, ajoute-t-il. Outre les infrastructures routières, les autres secteurs font aussi défaut dans l’arrondissement de Mouanko tarde à se développer. Les infrastructures scolaires sont peu suffisantes. “ L’arrondissement de Mouanko compte deux établissements scolaires secondaires : le lycée et la Sar/Sm. C’est insuffisant ”, se plaint Adolphe Nkougou. Cet ancien censeur du lycée de Mouanko à la retraite se rappelle de certains chiffres : “ En 2003, nous avions trois cent quatre-vingt-cinq (385) élèves répartis dans sept (7) salles de classe et encadrés par cinq (5) enseignants. ” Les îlots ne sont pas mieux lotis. A Mbiako, une école existe bel et bien. “ Mais, ici, nous avons deux salles de classe seulement et deux enseignants ”, révèle Emile Kema, le chef du campement dénommé Mbiako, le plus proche de la mer.
Le secteur de la santé affiche aussi ses insuffisances. Mouanko – Centre compte un centre médical. Mais le problème, “ c’est que le personnel affecté réside en ville ”, accusent certains habitants. Dans le village de Moulongo, un dispensaire qui n’y est que de nom, est dressé. Il faut aller à Yoyo pour voir un centre de santé digne. Mais celui-ci a été construit il y a plusieurs années par des missionnaires.
Malheureusement, ce n’est pas là que les maux de Mouanko pourraient trouver leur remède. “ Tout réside dans la volonté de ceux qui sont aux affaires ”, implore Pascal Mbappo. Depuis de longues années, les réalisations faites jusque-là par certaines élites entreprenantes du coin sont en décrépitude. “ Pourtant, nous avons les plus belles plages du Cameroun ”, souligne Jean Ekounè. Il fait allusion aux plages sablonneuses de Yoyo, Badanguè, Mbiako, etc. Pour certains habitants de Mouanko l’aspect touristique est un atout à exploiter. En attendant, leur vie est rythmée par les moules, le poisson et le palmier.
Par Alain Noah à Mouanko Le Messager Le 04-07-2007
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