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Musique: Le morceau Makossa le plus popularisé
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“Amié”
La mélodie composée par Ebanda Manfred pour l’amour de sa jeunesse n’a pas arrêté de faire le tour du monde depuis 37 ans.
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Définitivement perdu de vue La révérence d’Ebanda Manfred D.L.N.
Une péritonite a eu raison du dernier survivant des créateurs du makossa. Il est parti sans crier gare. Comme cette visiteuse qui déboucha chez lui à Bojongo (village situé à la périphérie de Douala), cette après-midi de vendredi 15 août 2003, sans crier gare aussi; pour un entretien qui devait lui permettre de réunir suffisamment d’éléments pour une série inaugurée quelques jours avant, au journal Le Messager, consacrée à ces gloires de la culture camerounaise qui se font oublier: “Perdus de vue”.
La soixantaine sonnée, Ebanda Manfred que le reporter trouve alors en train de deviser, debout, bien calé sur ses jambes, avec l’un de ses voisins, respire la santé. Enjoué, c’est d’une voix énergique qu’il hèle un jeune garçon à vélo, camarade d’école de ses deux derniers enfants, afin de savoir si les listes de livres scolaires sont déjà affichées. En bon père, Ebanda Manfred était déjà en train de préparer la rentrée des classes de ses enfants (ils en compte 8, dont le dernier a 9 ans). Moins d’un mois après, comment comprendre que l’homme alerte se retrouve sans vie?
Les voies de la mort, comme celles de Dieu, sont insondables. Celle-ci étalera son ombre sur Ebanda Manfred via une péritonite. “C’est dimanche (31 août, ndlr) après-midi qu’il a été pris d’un malaise, qui n’était pas si grave que cela jusqu’au lundi soir. C’est dans la nuit de lundi que le mal s’est aggravé”, raconte la soeur du chanteur, Mme Mbomè. Conduit à l’hôpital, les médecins diagnostiquent une péritonite. “Il devait donc subir une opération chirurgicale à l’hôpital Cebec. Mais comme il était très fatigué, les médecins attendaient qu’il soit remonté pour pratiquer l’opération. C’est pendant l’attente qu’il est mort, mercredi à 6h30”, poursuit Mme Mbomè.
Le père d’”Amié” a donc tiré sa révérence. Sans avoir vu arriver sur le marché son dernier album, pourtant enregistré en studio. Sans avoir vu, non plus, ses deux derniers enfants reprendre le chemin de l’école pour cette rentrée scolaire qu’il a pourtant préparée.
Ebanda Manfred L’artiste aux chansons immortelles Danielle L. Nomba
Décédé le 3 septembre 2003, Ebanda Manfred sera mis en terre samedi 13 septembre, après une veillée, ce vendredi, à son domicile à Bojongo (Douala). Arrivé sur la scène musicale avec Villavienne, le chanteur s’en va donc sans la compagne de ses jours de gloire. Si l’enveloppe charnelle de l’homme nous quitte, son esprit, lui, demeure. A travers ses chansons. Comme de son vivant, elles survolent le temps, allègrement. A la postérité, il lègue ses chansons, reprises plus d’une centaine de fois aux quatre coins du monde. De toutes, Amio est la plus vendue. Deux semaines avant son décès, Ebanda Manfred recevait de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), son relevé de compte pour le trimestre de juillet; Amio y générait le gros de ses droits.
Quoiqu’il n’ait pas sorti d’album depuis 14 ans, le chanteur n’avait pas dit son dernier mot. Un nouvel album, enregistré, est en chantier. Mais Ebanda Manfred ne le verra pas arriver sur le marché. Il aura tiré sa révérence avant.
“Amié” La mélodie composée par Ebanda Manfred pour l’amour de sa jeunesse n’a pas arrêté de faire le tour du monde depuis 37 ans.
L’histoire d’une chanson à succès* Connaissez-vous la chanson “Amié”? Apparemment non. Et “Amio”, “Amiyo” ou “Tu vas m’épouser”? Si! C’est la même chanson qu’en l’espace d’un an, chantent tour à tour Jackie Biho (“Tu vas m’épouser”); Bisso na bisso (“Amiyo”); Monique Seka (“Amio”) et récemment, pour la deuxième fois de sa carrière, Bebe Manga (“Amio”). Auparavant, elle avait été reprise une bonne vingtaine de fois par des chanteurs nationaux et étrangers dont certains, à l’instar de Francis Bebey et Manu Dibango, très célèbres. C’est à croire qu’elle a une magie particulière qui, irrésistiblement, attire bien de chanteurs depuis trois décennies. Et, toujours, elle séduit les mélomanes.
“Amié” - le titre original - est une bien belle chanson, mélodieuse et entraînante à souhait. Normal, son auteur-compositeur n’est autre que le seul survivant de la cuvée des fondateurs du makossa : Ebanda Manfred. En 1960, le jeune homme de 24 ans qu’il est alors tombe amoureux d’une jeune lycéenne à Yaoundé. Amié Essomba Brigitte. Fille-mère à l’adolescence, elle abandonne les études pour s’occuper de son enfant, alors qu’elle est encore au premier cycle de l’enseignement secondaire. A Ebanda Manfred qui lui fait part de ses sentiments, elle répond qu’elle ne peut pas s’engager dans une histoire d’amour tant qu’elle n’a pas sevré son bébé. Trouvant l’attente longue - surtout que l’année d’après il revient à Douala -, Ebanda Manfred chante son désespoir : “Amié, njika bunya so mo, oa mo o ma dubè no, na mba na tondi oa?”. Traduction : “Amie, quand croiras-tu enfin en mon amour?”. La chanson “Amié” vient de naître, et son compositeur n’a alors qu’un an d’expérience en musique.
En 1961, Ebanda Manfred arrive à Douala et intègre le “Rythmic band”, avec feu Nellè Eyoum. C’est pendant qu’il est dans ce groupe qu’il enregistre “Amié” à la radio, en 1962. Il ne pense pas encore à déclarer la chanson à une société de droits d’auteur. Dès l’année de son enregistrement, le bal des reprises commence. Le coup d’envoi est donné par Francis Bebey qui sort un disque, en Europe, dans lequel il interprète “Amié”. Quatre ans plus tard, c’est un autre chanteur de makossa, Paul Ebeny, qui l’enregistre en France. “Heureusement, cette fois, je l’avais déjà déclarée et quand, en 1966, Paul Ebeny est allé à la Sacem, il a trouvé que j’y étais déjà passé et il a été obligé de mettre mon nom comme auteur-compositeur de la chanson”, se souvient encore aujourd’hui Ebanda Manfred.
En 1980, Bebe Manga en fait une adaptation qui la propulse au-devant de la scène musicale internationale et lui permet de recevoir le “Maracas d’or” de la Sacem. La même année, André Astasié, un Antillais, la sort sous le titre “Pension alimentaire”. En 1982, c’est au tour d’Henri Salvador d’entrer dans la valse des reprises d’“Amié”, puis suivront Nayanka Bell, Manu Dibango et Papa Wemba, Monique Séka, Jackie Biho, Bisso na Bisso, Bebe Manga (bis)… et on en oublie. 15 millions de f cfa en une chanson
“Je sais que la chanson “Amié” a été reprise plus de 20 fois mais, de tous les chanteurs qui l’ont interprétée, je n’en connais qu’une dizaine. A l’exception d’un Américain dont je ne me rappelle plus le nom qui a contacté mon avocat en 1984 et a versé 5 millions de f cfa - moi je n’ai eu droit qu’à 2 millions de f cfa de cette somme - pour reprendre “Amié”, aucun des autres chanteurs n’est entré en contact avec moi. Mais leurs adaptations d’“Amié” ont généré des droits qui m’ont été versés”, précise Ebanda Manfred.
Et Amié Essomba Brigitte dans tout cela? “Elle s’est mariée mais cette chanson lui a causé pas mal d’ennuis. Chaque fois qu’il entendait cette chanson, son mari la frappait, au point qu’il a fini par lui crever un oeil. Elle a divorcé par la suite et s’est remariée. Elle vit toujours”, confie Ebanda Manfred qui, entre temps a trouvé en Villavienne, sa première épouse, une âme soeur et compagne de musique. Bien qu’il ne l’ai jamais sortie sur disque - car, en fait, seules les bandes radio, à partir desquelles Francis Bebey et Paul Ebeny ont fait des reprises, ont jamais été enregistrées par Ebanda Manfred - «”Amié” m’a rapporté jusqu’ici, 15 millions f cfa au minimum, rien que pour les reprises, et j’attends toujours de l’argent qu’elle génère. En droits radio je n’ai presque rien eu de ce titre. Tout ce que j’ai gagné sur “Amié” vient donc des interprétations. J’aurais pu gagner le double de cette somme si mes avocats et autres mandataires ne m’avaient truandé pendant la répartition de l’argent», se désole-t-il. Son dernier album, “Lolo”, sorti en 1989, Ebanda Manfred compte à son actif - en duo avec son ex-épouse, Villavienne - sept “45 tours” et quatre “33 tours”. Amié n’est pas la seule qui ait été reprise. D’autres compositions du chanteur telles “Enoumedi”, “Baby na mamy”, “Djongwanè lam” ou “Ballade bantu” l’ont été également. Mais Amié est la seule qui ait eu un succès mondial. La seule chanson camerounaise, peut-être, qui n’a rien à envier à “Guantanamera”, cet autre tube qui n’a pas fini de courir le monde. * Article paru dans Le Messager N° 949 du mercredi 4 août 1999.
Villavienne «Ma vie sans Ebanda Manfred»
Propos recueillis par Venant MBOUA
Ce fut une tâche pénible pour le reporter, d’interviewer Villavienne, quelques jours seulement après le décès d’Ebanda Manfred. La chanteuse est toujours inconsolable. Dans le court dialogue qui suit, Villavienne parle toujours de son ex-époux au présent. Même lorsqu’elle évoque leur amour, elle ne réussit pas à être à l’aise au cours de la conversation. A la fin, se référant toujours à notre article consacré à Ebanda Manfred avant sa mort, elle nous supplie, en sanglots “je pense toujours au titre de votre article. Ebanda Manfred : la vie sans Villavienne. J’espère que vous écriver cette fois-ci, Villavienne : la vie sans Ebanda Manfred”. C’est fait, Villa et bon courage ! Comment avez-vous appris la mort d’Ebanda Manfred ?
Un matin je suis arrivée au bureau et une collègue m’a dit “Villa, je viens d’apprendre que Manfred est mort”. En voyant mon étonnement, elle a compris que je n’étais pas encore au courant. Quelques minutes après, mon frère m’a appelée pour m’annoncer la nouvelle. Vous connaissez la suite.
Cela veut-il dire que vous n’aviez pas le contact permanent ?
Je tiens à vous dire que ce n’est pas parce qu’on est séparé qu’il y a un fossé entre nous. Il est mon meilleur ami. Avant l’article que vous avez fait sur lui, on a causé. Après l’article, on a causé. Ce qui veut dire qu’une semaine avant son décès on a causé.
Parlez-nous de votre rencontre. Comment a-t-elle été, sentimentale d’abord et professionnelle après ? Où l’inverse ?
C’est justement pour cela que cette interview après la mort de Ebanda Manfred me fait mal. Je suis tentée de mélanger notre vie commune et la vie artistique que nous avons eue. Notre vie commune a été un vrai amour. Je n’ai pas besoin de le répéter, si vous avez connu Ebanda Manfred et Villavienne… Je suis chanteuse depuis le bas-âge, lui aussi… Donc notre vie a été sentimentale avant d’être professionnelle.
La plupart de nos lecteurs sont jeunes ou, du moins, ils n’ont pas connu cette époque-là…
C’est vrai, beaucoup de gens nous connaissent peu. Quand on parle de Villavienne, ça évoque quelque chose de vague pour eux. Nous avons été un duo pas comme les autres, pour parler comme vous les journalistes, parce que nous chantions avec amour.
Quand il a composé son titre à succès, Amio, vous étiez déjà ensemble ?
Non, nous n’étions pas encore ensemble. Mais parmi les reprises de ses chansons que nous avions faites, il y a Amio.
Parlez-nous de votre carrière artistique avec lui.
Nous avons commencé à chanter lorsque j’avais 17 ans. J’en ai 50 aujourd’hui. Nous avons divorcé en 1978. Mais nous avons continué à chanter ensemble. Tous nos derniers titres à succès, nous les avons chantés après le divorce.
Quel genre d’homme était-il ?
(Silence) Qualifier Ebanda serait très difficile pour moi. C’est… C’est l’homme le plus doux que j’aie jamais connu… (elle éclate en sanglots). Il n’a jamais fait de mal. Jamais à mes yeux… Même dans notre vie de couple, je ne l’ai jamais entendu gronder… C’est une grosse perte pour moi.
Quels thèmes avez-vous privilégiés dans vos chansons ?
L’amour. Je vous dis qu’Ebanda et moi, on s’aimait, on chantait l’amour, et comme il était un vrai artiste, il faisait aussi de la peinture.
La musique vous a-t-elle donné une fortune ?
Il était loyal pendant que nous étions ensemble. Alors lorsque je suis partie, je n’ai plus cherché à savoir le reste sur le droit d’auteur et sur sa fortune. Avec les spectacles qu’on faisait, je peux dire que c’était un homme sincère…
Mais est-ce que l’art vous nourrissait ?
Ecoutez, Ebanda travaillait ailleurs, moi aussi j’étais déjà au Crédit Lyonnais, donc l’art nous le faisions par plaisir. Avec Sam Mbendè Le chant du cygne
Ebanda Manfred est décédé. Mais le chanteur a eu le temps de dire au revoir aux mélomanes. Sa dernière oeuvre musicale, avec Villavienne, n’attend que d’être mise sur le marché. Celui qui en est le producteur nous conte son histoire. Un entretien qui vaut bien une note d’écoute, à défaut d’avoir pu mettre la main sur la bande enregistrée de ce qui sera le dernier album d’Ebanda Manfred. Quand as-tu contacté Ebanda Manfred pour cet album, et quelle a été sa réaction?
Le projet date de 3 ans. Nous avons décidé de faire un album appelé Les patriarches. J’ai donc contacté Ebanda Manfred qui m’a dit que c’était une bonne idée, mais que nous devions la matérialiser avec Sallè John. Il a proposé de prendre des anciens titres de Sallè John et les siens, de les reprendre et d’y ajouter quelques unes de ses nouvelles compositions. C’est sur ce projet que nous travaillions. Nous avions même prévu, un temps, de mixer l’album en Europe; malheureusement, le destin en a décidé autrement.
Quel est le volume des reprises par rapport aux nouvelles chansons?
L’album contient 4 nouvelles chansons d’Ebanda Manfred et 3 reprises.
Pour un travail qui date de 3 ans, quand a été fait l’enregistrement?
En 2000-2001. Mais nous avons été freinés par la piraterie. Comme Ebanda Manfred était une grosse pointure, nous craignions de perdre sur le plan financier, car les pirates devaient être aux aguets. Nous attendions donc que le milieu soit quelque peu assaini pour sortir l’album.
Parmi les chansons reprises, quels titres compte-t-on?
Nous avons Bouboule, Amio et Dipito, tous avec Villavienne.
Cet album l’a donc de nouveau uni à Villavienne?
Oui. Villavienne a effectivement participé à ce travail.
Dans quelle mouvance se situent les 4 nouveaux titres?
Dans le makossa et un peu de tcha-tcha-tcha rumba, avec les influences des arrangements de Manuel Guysso. Il a gardé le fond de ce qu’on connaît d’Ebanda Manfred, et il a modernisé au niveau des sons. Ebanda Manfred est resté dans son style d’antan et égal à lui-même, il a gardé la même manière de jouer de la guitare. Comme B.B. King qui tourne sur trois accords depuis toujours et plaît jusqu’à aujourd’hui, Ebanda Manfred est un grand qui fait des choses très simples. Et pour réussir des choses très simples, il faut être un grand. Il est donc resté très poète, très peaufiné et très philosophe. Mais il s’ouvre aussi à la jeunesse, dans cet album, avec une reprise d’Amio effectuée par des jeunes rappeurs.
J’ai eu l’honneur d’écouter l’un de ces titres en studio, juste après l’enregistrement. Celui où il associe sa voix à celle de Sallè John pour une mise en garde aux jeunes: comme quoi les vieux qui leur ont laissé le champ libre sont déçus et entendent reprendre le flambeau. Toi qui a travaillé de près avec lui, quel regard posait-il sur la musique camerounaise d’aujourd’hui?
Il était déçu, car leur génération avait passé le relais aux jeunes afin qu’ils perpétuent la tradition de notre musique. Malheureusement, il s’égarent en cherchant des onomatopées et des rythmes de guitare qui viennent d’ailleurs. C’est ce qu’il regrettait. Il estimait que leur travail avait été gâché par une génération qui n’était pas formée. Ce qui rejoint la préoccupation de Manu Dibango qui parle de la formation des jeunes musiciens. C’est l’un des problèmes que nous devrons aborder dans le futur proche.
Et l’album, quand sera-t-il finalement sur le marché?
Je vais d’abord m’entendre avec la veuve, et voir les héritiers avant de le sortir. Je ne peux le sortir sans avoir des garanties juridiques. Avant le décès d’Ebanda Manfred, la sortie était prévue pour 2004.
Cet album a-t-il déjà un titre?
Non. Ebanda Manfred ne lui avait pas encore donné de titre. Je vais voir avec Villavienne et Sallè John. Néanmoins, je pense qu’il avait un penchant pour un titre que nous gardons encore secret.
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