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03.10.2013

Décès du KING DEIDO ESSAKA EKWALLA ESSAKA 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous le savez  le 26 septembre 2013, nous avons appris le décès du  président du Ngondo, KING DEIDO Essaka Ekwalla Essaka Gaston Claude Emmanuel dit De Gaule à l’hôpital Général de Douala, des suites d’une longue maladie.

A l’âge de 72 ans , il laisse 8 enfants (3 garçons et 5 filles) et son épouse Suzanne ESSAKA EKWALLA ESSAKA née BELICK qui est à ses cotées depuis le début de sa maladie au mois de décembre 2012. Que son âme repose en paix. Il à été enterrer comme le veut la tradition par ses collègues Chefs Supérieurs Sawa et la notabilités de Deido ainsi que de son successeur le Prince Moses Essaka Essaka Ekwalla Deido , qu`il avait initialement initiées et choisit, et présenter a toute sa notabilité et au peuple Sawa tout entier.

Jim Ebelle Deido  

 ======

I.- De la vie du roi 

C’est dans la nuit de mardi 24 au mercredi 25 que la nouvelle du décès de Sa Majesté Essaka Ekwalla Essaka est arrivée au quartier Deïdo comme un grondement de tonnerre. C´est qu´en effet, bien que ses administrés le savaient malade depuis trois ans et âgé de 73 printemps, personne n´avait imaginé que la sentence irréversible de la nature devrait être prononcée sitôt à l´endroit du «King of King» de Deïdo, affectueusement appelé «De gaulle» par ses sujets. Bien plus, les populations de Deïdo attendaient plutôt le rétablissement de leur roi et surtout son retour à la chefferie, pour engager les préparatifs du Ngondo 2013. Il faut se rappeler que c´est le chef supérieur de Deïdo qui avait été fait, lors de la dernière édition du Ngondo, président de l´assemblée générale de cette institution culturelle. Cela suppose donc que c´est à lui que revient, avec son canton, l´organisation de l´édition venir. 

Essaka Ekwalla Essaka a été fait roi de Deïdo en 1977 à la suite du décès de son Père. Au moment où il décède en 2013, il a accumulé 36 ans de règne, soit 6 ans de plus que son père qui en avait fait trente. «De Gaulle» était issu d´une famille de huit enfants dont trois garçons et cinq filles. Il laisse lui-même six enfants, soit quatre avec sa première épouse (un garçon et trois filles) et deux avec sa seconde épouse (un garçon et une fille). Il administrait le canton Deïdo qui comprend six villages: Bonatènè, Bonantonè, Bonaniuduru, Bonateki, Bonanjinjè et Bonamuti. En dehors de ses villages, le canton Deïdo intègre aussi les quartiers Bessengue et New-Deïdo communément appelé «grand moulin». 

A la chefferie supérieure du canton Deïdo, le personnel interrogé refuse qu´on parle de décès du roi. Pour ces derniers, il est plutôt question de la disparition du roi. Celle-ci étant constatée, la chefferie engagera des recherches pendant une période arrêtée en vue de déterminer avec exactitude ce qui les responsables se chargeront à ce moment d´annoncer officiellement son décès. Ces modalités ne sont même pas encore remplies, que certains habitants du canton supputent et envisagent déjà une succession délétère. 

Le décès du roi n´est même pas encore confirmé par les voix indiquées et crédibles, que certains sujets ont déjà engagé des réflexions sur la succession qu´ils envisagent comme devant être très préoccupante. Les tenants de cette thèse fondent leur appréhension sur deux arguments: celui de la querelle interne et celui du retour de la chefferie aux ayants droits légitimes. Au sujet de la querelle interne qui risquera de rendre complexe la succession du défunt roi, les partisans de cette éventualité rappellent que le roi avait deux épouses. La première, la nommée Ekedi Bwemba Marlyse avec laquelle il a eu quatre enfants dont un garçon et trois filles et lorsque ses rapports avec cette dernière se détériorent pour des raisons non évoquées, il épouse par la suite Belick Suzanne avec qui il fait aussi deux enfants: un garçon et une fille. Les tenants de la thèse précisent que c´est le fils de la première épouse qui est l´aîné et que fort logiquement, il sera le prétendant naturel à la succession. 


II- Succession mouvementée 

Mais l´élément perturbateur, relatent-ils, est le fait que ce fils aîné tout comme les autres enfants de la première épouse résident en Europe depuis des décennies et ne reviennent que très rarement au pays. Sur ce plan, c´est le fils de la seconde épouse qui risque de remporter le fauteuil, puisque c´est toujours lui que la communauté a toujours vu auprès du roi lors des cérémonies. C´est d´ailleurs lui qui le représentait pendant qu´il était interné dans divers hôpitaux. Mais là encore, un sérieux obstacle risquerait d´obstruer l´ascension de ce dernier: c´est le fait ethnique qui n´est pas, dans les chefferies, une question de moindre importance. C´est qu´en effet, la première épouse est de Deïdo du village Bonanjinjè. C´est d´ailleurs une princesse puisque son défunt père était le chef de cette communauté. Pourtant la seconde épouse est Banen du département du Nkam, même si elle aussi est la fille du fondateur du collège du centre à Bépanda. On peut donc imaginer combien il sera difficile de déterminer lequel des deux garçons devra assurer la succession en attendant de connaitre la décision du défunt sur la question qu´il aurait certainement confiée à un notaire ou aux autorités. 

Certains estiment que le choix du fils de la seconde épouse est plus probable dans la mesure où c´est lui qui était plus près de son père et qui a certainement reçu l´initiation. Plus encore, c´est sa mère qui une fois le roi malade est partie de l´Europe pour être prêt de lui jusqu´à ce qu´il pousse son dernier soupir. Cette bagarre en interne risquera de connaitre un troisième acteur et pas le moindre. C´est en effet, un des frères du défunt qui réside en Europe, qui est revenu lorsque son frère est tombé malade et qui a tenté de s´emparer du trône. Les témoignages relatent qu´il aurait abdiqué par les conseils de certains frères qui estimaient qu´un tel acte exprime son désir de voir son frère, c´est- à-dire le roi mourir. Il aurait raconte-t-on, abandonné provisoirement le projet, mais ce n´était que partie remise. Au sujet du retour de la chefferie aux ayants droits légitimes, les partisans de la thèse révèlent que l´actuel roi décédé autant que son père qui a régné avant lui, n´étaient que des régents. Tout commente par son feu père de qui, il hérite le trône. 

Celui-ci relate-on, avait été fait régent, c´est-à-dire qu´il devait gérer le trône en absence du roi, le défunt père de Henri Ntone. Celui-ci étant fonctionnaire et par conséquent instable, avait confié à son cousin Ekwalle Essaka de gérer la communauté en son absence. Malheureusement, à son départ à la retraite, le frère régent témoigne t-on, n´avait pas restitué le trône comme prévu. Seulement, certains rapportent que le père de l´actuel roi décédé, c´est-à-dire Ekwalla Essaka avait recommandé à ses fils de ne point prétendre au trône après sa mort, afin que celui-ci revienne aux enfants de son cousin qui le lui avait cédé, c´est-à-dire les Ntonè. 

Personne ne se souvient par quelle alchimie le défunt roi Essaka Ekwalla Essaka a été fait roi, malgré la recommandation de son père. Certains avancent que cela avait donné lieu à un différend qui s´était soldé par une décision de la Cour suprême rendue en 1980 qui déboutait le défunt chef de ses fonctions, malheureusement, ils ne comprennent pas pourquoi jusqu´à son décès, cette décision n´avait jamais été appliquée. 

Il y a donc lieu de penser que l´occasion est encore donnée à la famille Ntonè qui se réclame propriétaire de la chefferie, de relancer ce dossier qui a créé de tout temps des rapports froids avec le défunt roi. Si ce qui nous est rapporté est avéré, on peut entrevoir que la succession du roi Essaka Ekwalla Essaka ne sera pas aisée. Entre bataille interne et revendication extérieure, on peut présager de la taille des confrontations. Mais l´élément qui risquera d´envenimer ce pugilat, ne sera autre que la rémunération que le chef de l´Etat vient d´accorder aux autorités traditionnelles et donc 200.000 frs au chef de premier degré comme c´est le cas du canton Deïdo. Il convient quand même par-dessus tout, de se demander pourquoi la succession ne s´est jamais faite pacifiquement sous nos cieux? 

Aux habitants du canton Deïdo d´en méditer sérieusement. 

 Douala, 03 octobre 2013

© Eyangoh Ekolle (Stagiaire) | Aurore Plus
 

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