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06.01.2008
Sawa Mboa Report: News from an Afrocentric View
6 mois contre un policier raciste
Six mois de prison ferme ont été requis devant la Cour d´appel de Versailles contre un policier condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis pour violences et insultes racistes à l´encontre d´un journaliste camerounais.
Dix-huit mois de prison dont 12 avec sursis, une interdiction professionnelle définitive et cinq ans de privation de droits civiques ont été demandés par l´avocat général dans un réquisitoire plus sévère que le jugement de première instance du TGI de Nanterre.
Le policier Christophe Choquet, âgé de 29 ans, avait été condamné en février 2007 à 18 mois de prison avec sursis pour "violences par agent de la force publique" et "injures publiques envers un particulier en raison de sa race" à l´encontre d´Yves Tchuisse, âgé de 37 ans, reporter au journal camerounais "La missive", durant un contrôle d´identité dans la nuit du 19 au 20 juillet 2006 à Asnières (Hauts-de-Seine).
Après avoir subi des coups de poing et de pied et un étranglement jusqu´à la perte de connaissance, M. Tchuisse s´était également fait traiter de "sale négro" par le policier, qui avait été condamné à une peine supplémentaire de neuf mois de prison avec sursis pour avoir menacé de mort ce même journaliste le jour du jugement dans l´enceinte du tribunal de Nanterre.
La concubine du policier, Katia Le Gallic, avait également été condamnée à une peine de trois mois avec sursis, pour injure à caractère racial envers Yves Tchuisse. Arrêt rendu le 3 mars. ===========================
Enlèvement du Député Yorongar par les forces militaires d´Idris Déby Itno Paris, le 4 février 2008,
Dans un communiqué, Rokoulmian Yorongar nous apprend l´enlèvement de son père, le Député Tchadien Ngarlejy YORONGAR, par les forces militaires d´Idris Déby. Des militaires ont fait irruption au domicile du député afin de l´enlever.
Les Tchadiens et les africains de la Diaspora ainsi que toute la communauté internationale ne toléreront pas que Idris Déby attente à la vie de ce député qui a dénoncé sans complaisance l´affaire criminelle de l´Arche de Zoé. La communauté internationale comprendrait alors qu´Idris Déby n´a pas approuvé cette dénonciation et qu´il bénéficie de "l´accord" de la France pour effectuer cet enlèvement.
Les Africains ont bien compris que l´affaire de l´Arche de Zoé est une affaire d´ÉtatS et que c´est l´un des enjeux de cette guerre. Les Africains n´accepteront pas que ceux qui ont dénoncé le crime de l´Arche de Zoé en fassent les frais. Les Africains n´accepteront pas non plus que les criminels de l´Arche de Zoé en bénéficient de quelque manière que ce soit, ni par la voie d´Idris Déby, ni par la voie des rebelles comme une certaine presse tend à faire circuler.
Gilbert Léonard =========================
Arche de Zoé : 8 ans de prison, le Tribunal Correctionnel a suivi les réquisitions du procureur de la République Paris, 28 janvier 2008,
Arche de Zoé : Le Tribunal Correctionnel de Créteil a suivi les réquisitions du Procureur de la République : 8 ans de prison pour les membres de l’Arche de Zoé en peine de substitution aux 8 ans de travaux forcés. Leurs avocats ont annoncé qu’il feront immédiatement appel de la décision.
La lecture du verdict a déclenché des scènes d’émeute dans la salle d’audience remplie des familles des six de l’Arche de Zoé et des soutiens du Cofod.
Une femme est sortie de la salle d’audience paniquée : "c’est une véritable émeute à l’intérieur, mon fils et moi nous avions très peur". Juste avant d’entrer en salle d’audience, cette femme s’était désolidarisée du Cofod et disait qu’elle voulait comprendre et connaître toute la vérité.
Quelques minutes plus tard, des sympathisants du Cofod excités ont jetés au visage d’Afrodescendants des Antilles "retournez chez vous". Il faut rappeler que le Cofod est le Collectif des familles pour les Orphelins du Darfour. Quand on connait l’histoire des Afrodescendants aux Antilles, on peut se demander légitimement quel est le sort qu’ils réservaient aux enfants qu’ils souhaitaient "accueillir" chez eux. Comment osent-ils demander la grâce du Président tchadien ?
Au moins 160 personnes ont été tuées et un millier blessées le week-end dernier au cours de la bataille pour le contrôle de N´Djamena entre les forces rebelles et gouvernementales, a annoncé mercredi à l´AFP le Comité international de la Croix rouge (CICR) à N´Djamena.
Gilbert Léonard
------------- Compiled By The Sawa Crew & Brother Metu, with Dispatches from diverse Sources
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