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14.04.2008
Cameroun : Proposition pour un débat politique national du Monsieur Ngouo Woungly-Massaga alias Comm
Ni le principal parti de l’opposition, ni l’aile radicale de l’UPC ne peuvent remplacer l’UPC telle qu’elle fut conçue par ses fondateurs, pour relancer la lutte du peuple camerounais et aboutir à une véritable mobilisation populaire.
Depuis les élections de 1992 où il passa à côté de la victoire sur le Rdpc d’abord en boycottant les premières législatives de l’ouverture démocratique ensuite en évitant de pratiquer une politique de large alliance pour le changement (parce qu’elle risquait d’être incontrôlable), le Sdf frôlant le sectarisme a toujours été allergique à la politique de front uni.
On nous reproche nos nombreuses propositions qui par ailleurs ne sont jamais suivies. Il est de notre devoir comme vétéran de notre lutte précisément ancien membre du Comité révolutionnaire de l’UPC avec Ernest Ouandié, Kingué Abel, Osendé Afana, Ndoh Michel et d’autres, ancien commandant en chef opérationnel du IIe Front de l’ALNK (Armée de libération nationale du Kamerun) et ancien secrétaire général de l’UPC de faire des propositions pour tenter de débloquer le processus de notre lutte. N’est-ce pas servir le régime néo-colonial que d’essayer d’étouffer ces propositions par le procédé malsain de la censure avec de petits copains ?
Nous notons que des camarades qui me créditent d’une certaine intelligence combattent systématiquement toutes nos propositions uniquement parce qu’elles viennent de moi. Ne s’exposent-ils pas ainsi à faire " la contre-révolution dans la révolution ? ". Comment peuvent-ils se défendre de ne pas travailler pour la pérennité du " Renouveau ".
Nous avons toujours organisé des congrès dits unitaires, cela n’a rien donné ". Ce discours où se mêlent le narcissisme révolutionnaire des gauchistes et le mensonge pur et simple, tend à affirmer qu’un congrès d’unification est inutile et voué à l’échec. Pour répondre à cette petite démagogie des Mollah gauchistes en direction de leurs " fidèles ", et de naïfs qui croient avoir à faire aux plus grands révolutionnaires du monde entier, nous rappellerons d’abord que la persévérance est une exigence première dans toute lutte de libération nationale ou sociale.
Les patriotes doivent lutter, lutter encore et redoubler d’efforts en apportant à leur action les rectifications qui s’imposent par rapport aux leçons tirées des expériences précédentes. Nous préciserons ensuite qu’il faut se garder de faire des amalgames pour tromper l’opinion et leurs " fidèles ". Il y a congrès et congrès. Les opérations délibérément scissionnistes comme celles du Professeur Hogbé Nlend en 1998 baptisé congrès du cinquantenaire ou celles des " fidèles " en 2004 n’était des congrès de l’UPC que de nom. Elles n’ont servi qu’à permettre à leurs promoteurs de s’attribuer des titres ronflants de dirigeants de l’UPC. et ce n’est pas la fuite en avant avec ces congrès de fraction qui peut faire avancer la cause de l’UPC, surtout quand on montrer pendant 20 ans qu’on ne fait que du surplace.
C’est le congrès unitaire de septembre 1996 au palais des congrès à Yaoundé qui fut un véritable congrès de l’UPC avec des étapes préparatoires bien précises.
Fusion du PSP/UPC présidé par Kissamba dans l’UPC officielle ce qui permettait au Cdt Kissamba de travailler avec Kodock et avec les dix-sept (17) députés de l’UPC pour demander la tenue d’un congrès unitaire.
b) Refus de Kodock ( qui avait peur de perdre sa place de secrétaire générale) de s’engager dans une politique d’unification de l’UPC proposée par l’ex-président du PSP. Ce dernier rompt avec Kodock et appelle à la dissidence des dix-sept (17) députés de l’UPC à l’occasion de l’échec cuisant du groupe upéciste aux municipales de 1995 (11 député sur 17 quittèrent Kodock).
Mise en place d’un trident clandestin cloisonné : Kissamba et Mouind Jacques (de regretté mémoire) pour travailler en direction de l’UPC Manidem ; Kissamba et Fotchou André avec son épouse Elisabeth Fotchou (ex épouse Ntumazah) pour travailler l’ancien président de OK (One Kamerun Movement) et enfin Kissamba et Michel Pem relais efficace avec le ministre Toko Mangan (de regretté mémoire) contrôlant les onze (11) députés ayant rompu avec Kodock.
Après la réunion du Comité directeur de l’UPC en juillet 1996 au Palais des congrès de Yaoundé et la convocation par ce Comité directeur d’un congrès unitaire pour les 13, 14 et 15 septembre 1996, la préparation et la tenue de ce congrès ne furent plus qu’un travail de routine.
Ce congrès grandiose de quelques 13 000 participants fut une impressionnante réussite politico-organisationnelle de l’UPC. Les radicaux s’y rallièrent au tout dernier moment et demandèrent qu’on empêche la participation du Cdt Kissamba à ce congrès sous le prétexte fallacieux qu’on avait pas les preuves qu’il avait dissout le PSP/UPC …le Cdt Kissamba s’en fut chercher ces preuves au Minat et les présenta le matin même de l’ouverture.
Sans le moindre scrupule pour le sort même de toute la lutte le groupe Moukoko, animé par on ne sait quels calculs, proposa Ntumazah comme président de l’UPC alors qu’il savait qu’il était réactionnaire et Ndoh Michel comme secrétaire général de l’UPC alors qu’il le savait gravement malade uniquement parce que l’un est de l’Ouest et l’autre Bassa.
Quand les plus grands révolutionnaires du monde, selon les griots du village, peuvent politiquement poser de tels actes, peut-on les prendre au sérieux lorsqu’ils mettent leurs " fidèles " et l’opinion en garde contre un congrès d’unification susceptible d’accueillir des patriotes plus modérés qu’eux-mêmes ou ayant collaborés avec le Rdpc ?
NB : La suite dans notre prochaine édition
© Ancien Membre du Comité Révolutionnaire de l’UPC avec Ouandié Ernest, Kingué Abel, Osendé Afana, Ndoh Michel et d’autres : Ngouo Woungly-Massaga, Cdt Kissamba
Camer.be : l´information claire et nette
http://www.camer.be
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