L’article du 19.04.06. du Messager, nous informe qu’une assemblée générale du Grand Sawa s’est tenue au Cameroun. Je remercie le frère Mbedi Hugue qui a bien voulue relayer cette importante information. D’importantes personnalités Sawa telles que Ekindi Jean Jacques, Eyum’a moto nya Ngondo, Betotè Ntonyè, Kondo Ebelle, Efon Guy, Mukubo, Ntonè Emmanuel, (pour ne citer que ceux là) ont honoré de leur présence à cette séance. C’est dommage que le compte rendu de cette réunion ne donne point de noms de femmes Sawa ni moins le lieu oủ cette réunion c’est tenue tout comme son ordre du jour. Cela cependant ne lui enlève pas son importance bien que le présent compte rendu du messager laisse quelques points peu clarifiés qui ,tout de même expriment une volonté de voir naître une structure de rassemblement de tous les Sawa.
Je saisi ici cette opportunité pour saluer tous ceux qui sont derrière cette initiative et surtout ceux qui ont été présent à cette réunion. Il faut que leur travail perdure et soit soutenu. Ce projet doit avancer avec une effective contribution de toute l’intelligentsia Sawa.
Il est rapporté dans cet article ou compte rendu de réunion que certains participants tel que Eyum’a moto nya Ngondo ont estimé qu’ il « est grand temps que cessent les divisions internes et que le mouvement progresse » . Ça a l’air folklorique mais, il est réellement venu le temps ou les enfants du Grand Sawa doivent arrêter d’utiliser le langage arrogant, de compétition, de mépris et d’intimidation avec des stéréotypes les uns contre les autres. Oui il est venu le temps et que de nos têtes bardées de connaissances et de bon sens naisse une entité qui caractérise les grands peuples de la planète.
Eyum’a Moto nya Ngondo a plus que raison. Cela ne doit pas simplement être un slogan comme ont en est maître nous Sawa (tout comme le reste du Cameroun). Cela doit être une réalité. Le Grand Sawa doit se remettre de sa léthargie.
La présence effective de Betotè Ntonyè (2006) (Boneleke Akwa), au cours de cette réunion y donne une dimension traditionnelle en demandant aux chefs traditionnels de se mettre à l’œuvre et que leur travail ait des répercussions au lieu de se satisfaire simplement de ce statut de chef. Méthodique, il préconise que « Nous pouvons déterminer les commissions qui seront chargées de réfléchir et qui transmettront les décisions et les plans d’action à l’ensemble de la communauté pour l’avancement des travaux au sein des cantons et des collectivités ». Cette idée est intéressante encore faut t-il qu’elle trouve preneur, je veux dire des personnes qui se portent volontaires pour participer à ces commissions. Mieux, ces commissions doivent avoir une approche de travail basée sur le respect, la reconnaissance de l’autre et de sa communauté ou son peuple, la volonté de travailler avec en esprit la notion d’entre aide et non d’utilisation. La commission doit établir un contrat de travail dès le départ qui doit entre autre stipuler les mobiles des travaux en cours ou des rassemblements ne fut ce que embryonnaires. Les aspirations de chaque communauté ou peuple doivent être pris avec considération et respect. La notion d’égalité doit être claire et précise, et que cette amour, (pour ne pas dire affection) qui nous habite nous aide a régénéré notre entité depuis sa base.
Ceci rejoins le propos qu’a tenu au cours de cette séance, l’honorable Ekindi Jean Jacques, qui a d’après le compte rendu paru dans le Messager « martèle que la force, c’est l’organisation. Il préconise de mettre en place un secrétariat général et un bureau exécutif entourant le Prince Douala Bell et peut y participer tout sawa. » C’est claire comme du cristal que sans organisation on avance comme des algues dans la marrée. Seulement, je veux croire que nous sommes ici entrain de bien amorcer les choses s’il faut désigner les personnalités qui doivent faire part du bureau exécutif ou tout autre organe du projet . A cette phase du projet, je crois qu’il est important de laisser chaque personnalité s’exprimer pour permettre à l’assemblée plu tard de leur reconnaître les qualités pour lesquelles elles seront mises au poste de responsabilité approprié. Je ne crois pas qu’il soit important de faire dans la précipitation à ce stade crucial du projet. Le gros du travail de base à mon avis n’est qu’ a peine amorcé. Ceci ne doit pas enlever le caractère honorifique des propositions qui sont faites ici. C’ est d’ailleurs une bonne chose que de voire cet exemple qui démontre le respect et l’admiration avec lequel nos aînés se regardent. Néanmoins, je reste convaincu que l’homme d’appareil qu’est l’honorable Ekindi ne m’en voudra pas d’avoir une admiration sincère de son action sur le mouvement Sawa au Cameroun. Cependant nous devons nous rappeler qu’il nous faut beaucoup de rigueur vis à vis de nous même pour parfaire cette ouvrage à peine amorcé qui nous tiens tous tant á cœur.
C’est donc d’une nouvelle dynamique dont l’article fait écho et qui « impose que chaque chef désigne auprès du bureau exécutif un responsable des affaires du mouvement, en outre le secrétariat général se chargera d’organiser une fête annuelle regroupant toutes les danses sawa et autres éléments fédérateurs. » Je ne veux pas me laisser croire que la création d’un bureau exécutif doit avoir pour simple motif l’organisation d’une fête ou plusieurs. Il faut à mon humble avis que ce bureau exécutif s’active a mobiliser plus d’un Sawa, d’abord. Qu’il incite au dialogue, qu’il invite les Sawa a y participer en leur rappelant qu’il n’y a point de tribalisme ni autre forme de discrimination que nous nous reconnaissons être hantés par, au cours de ce projet fédérateur. Il faut se poser la question de savoir pourquoi cela n’a pas marché il y a vingt ou dix ans. Quelles sont les éléments qui ont nui à ces élans. Pour avoir ces réponses il faut aller à la rencontre des autres Sawa sans avoir peur d’être vu comme des mendiants de familiarité. S’il faut créer une structure qui ne tien pas en considération la nécessité de répertorier ces problèmes qui tiennent les uns et les autres recroqueviller dans leur patelin, cette structure ne sera rien d’autre qu’un château de cartes. Ce qu’il faut donc faire en ce moment est d’étendre le mouvement aux autres peuples et communautés Sawa. Dialoguer, dialoguer et encore dialoguer avec humilité et appréciation de l’autre dans sa différence. C’est à mon avis ce que je crois que les sages qui participent à ce projet au Cameroun tout comme ici en occident doivent faire à cet instant précis.
Le même compte rendu fait mention de la proposition de Ntonè Emmanuel (président étudiants Sawa des universités et grandes écoles) a fait part des attentes des étudiants Sawa par apport a leurs aînés en ce qui concerne l’insertion professionnelle et l’aide pendant leurs études.
Tout ceci à mon avis donne lieu a penser que quelque chose est en getastion au Cameroun par apport au peuple Sawa.
Le souhait que je fais ici est de voir cette structure renforcée avec des idées viables, pratiques et effectives d’action d’aides au développement. Il est crucial que les autres peuples Sawa saisissent cette occasion pour participer à ce processus que je souhaite ici d’ aller de l’avant. Nous devons tous y participer, du Cameroun tout comme dans la diaspora afin de converger nos efforts pour que cette structure soit la base de l’organisation internationale que nous mettons sur pied, et qui se doit de travailler en totale synergie comme les maillons d’une seule et même chaîne.
C’est pourquoi, je veux ici avec l’opportunité que nous donne les technologies nouvelles, apporter ma contribution par cet article, en ma qualité de Batanga de Mboa Manga, à la construction de cette structure plus que jamais appeler à exister au Cameroun et internationalement.
Je prie le secrétaire provisoire de cette assemblée générale de bien vouloir nous faire parvenir le compte rendu intégral de cette assemblée générale et celles des prochaines assises á : bonabasawa@yahoo.co.uk
Mpeke Mu Ntonga
Londres au UK. Ce 27.04.2006
LE COMITE AD HOC DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE SAWA Mise en marche du Comité ad hoc de la création de la structure d’action d’aide au développement du peuple Sawa.
Après le message posté 13.01.2006 ici même dans ce site qui a pour titre SAWANITE - LE GRAND SAWA SE MET MARCHE par Mpeke Mu Ntonga,(2006), plusieurs internautes ont réagi positivement à cet appel en répondant à son auteur de leur désir de voir cette idée suivre son chemin.
Le comité ad hoc est donc en marche. Seulement, il faut déjà savoir ce que nous espérons y apporter ou y faire. Voici par ailleurs une ébauche du résumé de la synthèse des messages et appels téléphoniques reçus, de ce que d’aucuns aimeraient que le Comité ad hoc soit.
Le comité ad hoc ici mentionné se veut être un lieu de réflexion et d’action qui vise à mettre sur pied une structure internationale d’action d’aide au développement du Grand peuple Sawa. C’est un organe qui se veut également être composé de volontaires de toutes les composantes Sawa, résidents au Cameroun ou faisant partie de la diaspora. La mission du comité se définira séance tenant (en ligne et par d’autres moyens de communications modernes).
C’est donc, fort de ce constat que nous, les animateurs du débat sur la Sawanité ou Sawanitude et aussi et surtout sur la construction du Grand Sawa avons cru qu’il était opportun de nous lancer dans ce chantier qui va donner un sens a nos efforts de développement collectif.
Nous avons choisi d’ouvrir ce processus a plus d’un internaute Sawa parce que, nous souhaitons et tenons à utiliser tous les moyens (démocratiques et technologiques) possibles pour vous informer sur ce que nous entreprenons à ce sujet. Aussi et surtout, en tant qu’activité collective vous avez le droit de savoir de quoi il en ressort. Je veux par là dire, que vous devez y voir la possibilité de donner votre point de vue ou de participer effectivement à ce projet.
Le site Internet que voici nous sert pour le moment de plate-forme de rencontre et de diffusion de nos communiqués ou lettres d’informations. Nous n’avons pas encore scellé les conditions de travail avec le site Internet qui présente quelques éléments fondamentaux qui mettent en exergue notre patrimoine culturel. Nonobstant, quelques manquements qui y sont identifiés et que nous espérons voir améliorer, bien évidemment avec nos suggestions qui porterons l’esprit de nos objectifs ou notre visée collective.
Nous vous prions donc de bien vouloir nous écrire à l’adresse E-mail ici mentionnée pour accepter de faire partie du Comité qui est déjà composé de quelques membres de la diaspora européenne qui nous ont fait part de leur volonté de participer au processus de la création de cette structure de Internationale de développement. Nous vous prions de bien vouloir ici suivre le mode d’emploi donné par Ngalle Menessier dans l’article, Peuple Sawa: APRES LA PLUIE LE BEAU TEMPS (2006)
La date limite de réception des candidatures est fixée le 25 30 Juillet 2006 à 20 heures précises.
Nous vous prions de bien vouloir ici recevoir l’expression de nos sincères
salutations.
Pour le Comité ad hoc de l’organisation internationale Sawa.
Mpeke Mu Ntonga
Londres, ce 19.04.2007
Nous écrire à: bonabasawa@yahoo.co.uk
Référence:
Mpeke.M.N,(2006)
SAWANITE - LE GRAND SAWA SE MET MARCHE, Actualité, peupleSawa.com. [Accédé, ce 19/04/2006]
Ngalle,M.P (2006)
Peuple Sawa:APRES LA PLUIE LE BEAU TEMPS,dans peuplesawa.com [Accédé, 24/04/2006]