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06.02.2010

Malimba : Polémique autour de la chefferie supérieure 

Querelle : La chefferie Malimba entre deux feux

L’administration veut imposer un chef contesté par la communauté, qui a désigné son guide depuis 2003.

Le tracas se lisait sur les visages hier, mardi 2 février 2010, dans les services du gouverneur de la région du Littoral, où une vingtaine de dignitaires du canton Malimba (département de la Sanaga Maritime) ont fait le pied de grue en milieu de matinée. Vêtus pour la plupart en tenue traditionnelle sawa, ces hommes et femmes voulaient absolument rencontrer le gouverneur Faï Yengo Francis, afin, disent-ils, de lui porter leur revendication de vive voix.
Dans leur escarcelle, un mémorandum de plusieurs pages, qui résume la situation de tension qui règne en ce moment au sein de la communauté du canton Malimba, en plein cœur de l’arrondissement de Mouanko. Malgré l’opiniâtreté affichée, leur demande d’audience restera cependant vaine.

Le gouverneur, manifestement, ne les attendait pas. Et a remis la rencontre à une date ultérieure. Que se passe-t-il donc chez les Malimba ?
Selon le groupe de contestataires rencontré hier, l’histoire remonte en 2002, lorsque les autorités administratives de la Sanaga Maritime sont informées par courrier du choix porté par la communauté Malimba sur la personne de Marcellin Ndoumbè. Lequel, après une élection présidée par le préfet d’alors, Jean Bienvenu Abanda, et qui l’opposait à deux autres candidats, sera confirmé comme le futur chef supérieur du canton.
Mais, «pour des raisons inconnues, le préfet viendra suspendre le choix consensuel des populations et commettre une enquête de gendarmerie, prétextant que le choix de Marcellin Ndoumbè avait créé des troubles au sein de notre communauté», raconte un membre du comité dit des sages de Malimba. Les résultats de la consultation seront ainsi annulés.

Tradition
Dès son installation au mois de juillet 2003 pourtant, Abakar Ahamat, le remplaçant de Jean Bienvenu Abanda à la tête du département de la Sanaga Maritime viendra cependant entériner la décision du canton. Le ministère de l’Administration territorial est même saisi pour que le quitus soit donné à M. Marcellin Ndoumbè ; et le dossier transmis aux services du Premier ministre, pour le visa définitif avant l’installation officielle.
Quatre mois plus tard, il n’y ressortira pas. Un blocage que les ressortissants Malimba mettent à l’actif de l’un de leurs fils en service à l’immeuble Etoile, Lucien Célestin Edoubé, qui, selon eux, ne serait pas d’accord avec la désignation de Marcellin Ndoumbè. Plutôt, il est proposé à la communauté Malimba la reprise des consultations en vue de la désignation du chef supérieur.

«C’est ainsi que, le 5 mai 2009, contrairement à nos us et coutumes, sur instruction du sous-préfet, douze patriarches Malimba sont convoqués à la gendarmerie de Mouanko où ils seront intimidés. Ensuite, le 8 mai 2009, le préfet accompagné de nombreux gendarmes, a tenté de nous imposer de nouvelles élections auxquelles nous nous sommes vigoureusement opposés…», relate sa majesté Edongue Benjamin, un patriarche.

Résultat des courses, c’est plutôt le nommé Nanga III Sadrack Symphorien, l’un des candidats défait face à Marcellin Ndoumbè, que l’administration publique est en passe d’installer au forceps comme le nouveau «guide» des Malimba. Lesquels disent ne pas s’y reconnaître. Et qui ont engagé un véritable combat pour le respect de la tradition. Avec le soutien du Ngondo, représenté par le Prince René Douala Manga Bell.

Eugène Dipanda
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Malimba : Polémique autour de la chefferie supérieure

Écrit par Bernard Tchami
Vendredi, 05 Février 2010 09:26

Deux hommes se battent pour le contrôle du pouvoir depuis dix ans. Les populations invitent l’administration à installer le chef élu afin d’éviter le pire.

Les populations Malimba dans l’arrondissement de Mouanko étaient hier à Douala, aux fins de rencontrer le gouverneur de la région du Littoral, Francis Faï Yengo, pour lui transmettre un mémorandum de sept pages. Même si le gouverneur n’était pas disposé à les recevoir, il leur a néanmoins demandé de revenir prochainement. Toutefois, elles se sont consolées autour d’une conférence de presse, au domicile de Sarah Kala Lobe Kuta, elle aussi fille Malimba. Au terme de la lecture du volumineux document, il ressort qu’en date du 30 novembre 2009, les populations de Malimba ont écrit au Premier ministre, chef du gouvernement pour l’informer de l’absence d’un chef supérieure de 2e degré depuis 9 ans. En objet de la correspondance, les habitants de ce village situé dans le département de la Sanaga maritime, dénoncent les annulations de la consultation du 08 mai 2009, et de l’arrêté n° 000170/A/Minatd du 13 novembre 2009, résultant de cette consultation. Ces derniers exigent l’homologation et l’application de la désignation, par les chefs de 3e degré, de Marcelin Ndoumbe comme chef supérieur Malimba en date du 26 avril 2003.

L’origine des faits

Le 24 août 2002, par courrier de Sa Majesté Alexandre Michel Bonny Matanda, la famille Bolounga, appelé coutumièrement à exercer le commandement traditionnel, informe l’administration du choix de son candidat en la personne de Marcelin Ndoumbe ; le 15 février 2003, au terme d’une tenue de palabres traditionnelles, la communauté Malimba dans son ensemble confirme le choix de son candidat consensuel. Un courrier est adressé à l’administration le 27 février 2003, pour information ; Le 26 avril 2003, le choix de Marcelin Ndoumbe sera réitéré à l’issue du vote organisé et présidé par Jean Bienvenu Abanda, alors préfet de la Sanaga Maritime, assisté du sous préfet, André Marie Essono, secrétaire de séance.

Paradoxe

Après ces faits, précise le mémorandum, curieusement, le préfet crée une commission pour rédiger le procès verbal, composée du sous préfet de Mouanko et des personnalités extérieure à la préfetcure notamment, Lucien Célestin et Mme Ayayi née Rosette Moutymbo. Cette attitude de l’administration, n’a pas manqué d’éveiller la suspicion.

Le 27 avril 2003, le sous-préfet de Mouanko et Jean Paul Moubandje, rédigent à l’insu de tous, un message que les plaignants qualifient d’affabulatoire porté à l’endroit du préfet, faisant état des troubles graves et bagarres totalement imaginaires suite au choix de Marcelin Ndoumbe. Le 28 avril 2003, suite à la lecture des déclarations qu’ils taxent d’infondées et scabreuses, le préfet suspend le choix consensuel des populations et demande l’ouverture d’une enquête. La conclusion de cette enquête emmène le sous-préfet à demander aux populations et aux chefs du 3e degré de revenir sur leur choix. Le 31 mai de la même année, sept chefs dénoncent les pressions dont ils font l’objet.
Par lettre confidentielle du préfet d’Edéa, en date du 26 avril 2004, Abakar Mahamat portait à la connaissance du Minatd que la vacance de la chefferie ayant duré presque deux ans (année 2000), le sous-préfet de Mouanko et lui ont eu suffisamment de temps pour étudier, faire diligenter des enquêtes de moralité et obtenir toutes les précisions nécessaires. Le 26 avril 2003, après la tenue des palabres, au cours de laquelle un candidat sur trois présentés, a été éliminé par le préfet ; et les deux retenus ont concouru devant le collège électoral composé de onze membres, proposés par le sous-préfet.

Le flou persiste

Les résultats d’ après consultation donnaient sept voix à Marcelin Ndoumbe contre 4 à Sadrack Nanga III. Le préfet poursuit en disant que les résultats l’ont logiquement amené à déclarer Marcelin Ndoumbe élu chef de canton à la grande satisfaction du grand public. Il suggère enfin au ministre que les résultats obtenus lors des consultations soient confirmés par l’homologation de la désignation de Marcelin Ndoumbe dont le dossier ci-joint ne sera que justice.

Par lettre n° 0134 du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, adressé au secrétaire général des services du Premier ministre dont l’objet portait sur le visa d’un projet d’arrêté portant homologation de la désignation de Marcelin Ndoumbe en qualité de chef de 2e degré de Malimba Mouanko, le Minatd validait ainsi le choix consensuel des populations du 15 février 2003. De Cécile Ndoumbe, fondé de pouvoirs à la commune de Douala II, à Sarah Kala Lobe Kuta, en passant par Binjamin Elimbi Ngoye et Paul Mbondi, on retient que Marcelin Ndoumbe a été initié aux rites Malimba et par conséquent ne peut plus être changé. Ils dénoncent aussi les élites qui soutienent l’autre camp. Malheureusement, des efforts déployés pour rencontrer le camp de Sadrack Nanga III, sont restés vains.
 

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