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06.08.2010
L’ultime Reconnaissance - Hommage à nos Hommes d´exception! Merci Pius NDJAWE
Un Mitochondriome de l’appareil respiratoire du Cameroun s’en est allé. Hommage au sens du courage.
L’annonce de la nouvelle
Abattus, désespérés, empathiques, le Cameroun et sa diaspora se sont réveillés en sursaut; cueillis à froid, malgré la canicule du moment, par l’annonce du décès tragique de Pius Djawé survenu dans l’Etat de Virginie.
Une disparition tout aussi inopportune que bouleversante, à un moment contre-indiqué. Tant l’homme incarnait une espèce rare d’africains, de camerounais qui, très tôt portés par le vent de la mission collective, n’ont pas résisté à l’appel ultime du service publique.
Pius Ndjawé savait prendre en compte les exigences et les contraintes de l’exécution d’une mission guidée par une vision d´intérêt commun et appartenait de ce fait à cette crème d´hommes qui savent, même dans le tumulte, croire en des lendemains meilleurs en s´appuyant sur la tonique majeure d´un courage rompu à toutes épreuves.
Le visionnaire
Figure majeure de la liberté d’expression au Cameroun, ne pratiquant pas la langue de bois, ce "self made man" méprisait à souhait la filature et l’adversité ; en témoigne sa persistante haine de l’imposture et le flegme qui le caractérisait dans la fidélité aux principes de vérités éternelles.
Il s’attelait sans compromission à résister aux mirages que laissait miroiter sa fonction d’homme publique. Homme de communication se débarrassant volontiers des coups tordus et de la délation, il renonça jusqu’à ses derniers instants de vie à porter un masque hideux et encombrant. Le masque ignoble, difforme et déshumanisant de ces personnes qui, sous l’ivresse de leur popularité souvent indicible et inattendue, voient leur ego atteint d’une hypertrophie de second degré incurable. Etre célèbre n’était pas son but, être utile était son obsession.
Loin d’un profil de star de Hollywood dont les canons de distinctions se veulent très souvent préconçus et préétablis, et à bien d’égards discret dans sa vie de tous les jours, l’homme s’imposait par la force de ses idées. La longévité du journal Le Messager, l’organe de presse pour lequel il était jusqu’à sa mort directeur de publication, et surtout la précocité de ses aspirations du haut de ses 22 ans pour un monde, une Afrique, un Cameroun meilleurs sont, toute proportion gardée, des éléments renseignant sur l’homme qu’il était. Il fut et reste un illustre défenseur des libertés collectives et individuelles, un avocat des libertés d´expressions et idéologiques, un fidèle disciple de la récidive évolutive.
Sa mort est un symbole fort de son entrée dans notre iconographie nationale et continentale. Plusieurs réalisations et contributions sont à mettre à son actif : sa participation à la constitution du ferment de notre unité nationale, ses prises de positions en la faveur de la suppression des luttes partisanes pour un Cameroun plus juste. Le rôle de guide précurseur qu’il incarnait, l´exemple pour ses pairs, congénères et confrères qu’il était et le repère qu’il était devenu pour les générations futures sont quelques illustrations de sa transcendance.
La mort
L’impolitesse de la mort nous impose quelquefois des poses, des moments d’arrêts, des silences. Elle, la mort s’impose à notre quotidien bruyant et résolument contraignant, qui lui fait par ailleurs allégeance et ce malgré les exigences existentielles et circonstancielles pour la survie qui lui sont inhérentes.
La mort, la perte d’un être cher, aussi bien que la douleur inextricable et les peines y associées nous conduisent presque toujours vers les hauteurs de la méditation, de la rétrospection, vers les cimes de l’introspection. Que la perte de ce Baobab de la presse écrite soit un point d’inflexion pour nous qui continuerons le digne combat pour la victoire de l’excellence sur la médiocrité, le triomphe de l’abnégation, la témérité dans l’adversité, le triomphe des libertés.
Interpellation
Pius Djawé s’en est allé avec son enveloppe corporelle, sa matière physique ; puissent son oeuvre, son attitude fondatrice, nous servir de balise, de canevas.
Dans un Cameroun où la crise identitaire est l’un des aneurismes pathologiques les plus sévères sclérosant toutes les strates sociales et particulièrement une jeunesse déjà donnée en pâture aux despotes, dans une nation où l´homme ordinaire végète, sans véritables modèles, sans ancrage et perspectives, dans un pays où hier encore le sport très souvent évoqué comme seul véritable sujet de fierté fait aujourd’hui l’objet de nos jérémiades, ne sommes nous pas en droit de nous poser les questions fondamentales et y apporter des Réponses Vraies pour le Cameroun de nos enfants?
Ne serait-il pas définitivement indiqué à cette période charnière de notre vie nationale d´emprunter la voie de la sagesse? D’implorer la maestria? D´oeuvrer comme ce grand Homme dans la continuité pour la bonification des idées centrales de prospérité à tous égards? Ne serait-il pas judicieux que nos choix de vies soient épurés, soustraits du vanil et mieux, couverts du manteau de l’essentiel? Quels « vecteurs directeurs » pour le changement de soi? Quelles logiques de réflexion porteuses de fruits durables pour nos sociétés? Il est temps de reconsidérer notre héritage, nos legs à la postérité!
Encouragements
La mort, cette inconnue mystérieuse et fidèle à elle-même, balaie sur son passage comme un tsunami de magnétisme à grande échelle tout ce qu’elle rencontre.
Avant – hier, c’était Rudolph Duala Manga Bell, Ruben Um Nyobe, Martin Paul Samba, Félix Moumié, Ernest Ouandjé, Ossendé Afana …nos pères fondateurs. Hier, les victimes des villes mortes, les victimes de la catastrophe de Nsam, les étudiants du drame de Soa, Eboa Lotin, Daniel zock Ambassa, Marc Vivien Foe, Mongo Beti, et les combattants discrets de tous les jours qui sont morts quelquefois dans l’anonymat total et continuent de mourir...
Enfin, aujourd’hui, oui aujourd´hui, c’est le serviteur Pius Djawé, le père de l’assiko, Aladin Bikoko, et nos parents qui peut être de façon moins spectaculaire se meurent dans les hôpitaux du fait de la quasi inexistence dans notre pays d’un système de santé viable et du fait de la précarité des établissements de santé et centres de soins, reflet parfait de nos institutions pour ne citer que ça.
A l’endroit de tout Africain, Camerounais orphelin, veuf ou veuve, ayant perdu un parent des suites de maladie, par accident, lors d’une catastrophe naturelle, d’un crash d’avion, de mort naturelle ou tout simplement mort par la simple cupidité d’autres hommes et l’expression de la bêtise et des bas instants humains, nous renouvelons le sens de nos encouragements sincères: quand s’abat le désespoir, s´élève l’espoir des persévérants. Ils sont partis mais tout n’est pas perdu.
Expression de notre gratitude
Merci à tous ceux qui comme Pius Djawé nous auront permis d’entrapercevoir une vision collective sur une spirale supérieure du savoir universel; une trajectoire unique vers un nouvel horizon socioculturel, historique et institutionnel pour ce pays, qui malgré son état de mort comateux, de mort clinique prolongé et avéré entretien le paradoxe d’un amour sans faille venant de ses fils.
Nous évoquons et invoquons le courage là où règne la peur. L’amour et l’harmonie, là où la disgrâce et la haine ont droit de cité. Nous vous avons perdus chers parents, notre cause n’est pas pour autant entendue car les dividendes des vrais combats comme ceux que vous avez menés sont très souvent récoltées à titre posthume. En cela, vous êtes vraisemblablement des hommes d’exception. Vous appartenez non seulement au temps présent, mais bien plus aux générations futures.
Vous n’appartenez, certes, plus à la dimension visible, vous êtes morts, partis, oui physiquement … mais vous vivez et vivrez par la mémoire dans nos mémoires, notre imaginaire et imagerie collective et serez très certainement récompensés et décorés par le tribunal atemporel, impartial et implacable de l’histoire. Nous continuons, malgré les circonstances douloureuses, les convulsions à répétitions de la vie et son lot de difficultés de combattre le bon combat ayant la ferme assurance et l’intime conviction que nous verrons un jour, une autre Afrique, un autre Cameroun, celui dont nous rêvons.
Guy-Rodrigue Anicet, KOMPANE MULEMA.
"Tondo muna ñongo kaneni o tondino oa mene"
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La corruption du Renouveau National est dorénavant à la conquête des morts et des héritages des héros camerounais. Dans un pays où les détournements de deniers publics sont devenus des pratiques banales, entendre parler de millions et de milliards de Fcfa volatilisés à tous les coins de rues, n’émeut plus grand monde. C’est le grand danger que court pourtant le pays car la dérive vénale ambiante a réussi à normaliser les esprits des Camerounais à ce qu’on peut appeler « la république de l’argent mal acquis » au dessus de toutes les autres valeurs.
En conséquence, le cambriolage d’un Ministère camerounais des Finances fait figure d’appendice lorsqu’on apprend que Paul Biya a offert 10 millions de Fcfa à la famille du regretté Pius Njawé. Cet acte est de nature à laisser stupéfaits uniquement ceux qui, volontairement ou par fainéantise analytique, ne veulent voir la nature profonde du Cameroun construit par le Renouveau National depuis 1982.
Ce qui se trame et se met en évidence dans et par ce geste est un machiavélisme compatissant dont les conséquences sont plus destructrices pour le pays que l’appauvrissement matériel des masses induit par la république de l’argent mal acquis.
De la violence physique à la violence symbolique
Jusqu’ici, c’est la violence physique que subissaient les Camerounais à travers la souffrance des corps sous l’emprise du chômage, de la pauvreté généralisée, des tirs à balles réelles de l’armée sur les manifestants et les enlèvements du commandement opérationnel. Une nouvelle étape est en train d’être franchie depuis un certain moment. C’est celle de la violence symbolique. Elle est plus destructrice car elle attaque l’imaginaire de tout un peuple. Tout se passe comme si, après avoir meurtri les corps, la machine du Renouveau National se rappelle de la nature psychosomatique des hommes, au point de s’attaquer maintenant aux esprits des Camerounais par une violence symbolique.
La République vénale construite par Biya est en effet dans une stratégie de corruption des morts et des héritages des héros camerounais. Tout a commencé avec la visite papale où des citations du regretté Jean-Marc Ela ont été introduites dans le discours présidentiel. Ensuite a suivi le cinquantenaire de l’indépendance camerounaise. L’argent de la république a été dépensé pour une histoire strictement commémorative sans aucun travail visant à capitaliser le passé par une institution efficace d’un travail de mémoire. Cela revient à une corruption, non seulement de la mémoire des héros camerounais, mais aussi des Camerounais qui, en fêtant l’indépendance, oublient que celle-ci est toujours à conquérir sous le Renouveau National.
Cette dynamique de la violence symbolique provient du fait qu’après avoir écumé les canaux matériels et physiques de la société camerounaise, la corruption s’attaque maintenant aux esprits et aux symboles sans lesquels aucune institution fiable ne peut exister en ce monde. Sans être exhaustif, le trop perçu des membres de la délégation des Lions indomptables, le cambriolage du ministère de Finances et les 10 millions de Fcfa que Paul Biya offre à la famille Njawé, ne nous heurtent plus parce que la violence symbolique a fait son travail et a rendu ces pratiques normales dans nos esprits.
Le Cameroun court ainsi à la catastrophe car « la république de l’argent et de l’injustice » est sacralisée par le geste du président camerounais. D’abord, c’est un machiavélisme compatissant qui consiste à faire utilité de tout en fructifiant politiquement même le malheur de ses ennemis ou de ses victimes. Donner de l’argent à la famille d’un Pius Njawé dont la vie s’est maintes fois transformée en enfer à cause des migres et des basses polices de Paul Biya, est tout simplement du pur cynisme politique. C’est ni plus ni moins que danser sur la tombe de ses victimes ou de ses ennemis. Dans la culture africaine profonde, cela s’apparente à de la pure sorcellerie car ce geste revient à dire qu’on aime plus quelqu’un mort que vivant. Dès lors, ce que l’on donne comme argent pour son enterrement n’est qu’une infime partie du prix qu’il coûtât à notre bonheur tant qu’il fut en vie.
La Famille de Pius Njawé doit honorer sa mémoire en refusant cet argent qui sonne comme un cri de victoire de l’argent mal acquis du Renouveau National sur les valeurs que défendait Pius Njawé
La violence symbolique dont je parle vient parachever le travail de la violence physique que la mal gouvernance et les détournements exercent sur les corps des Camerounais. Il s’installe donc une chienlit sociale capable de fourvoyer jusqu’à de grandes intelligences. C’est l’occasion de rappeler ici que l’œuvre, le combat, l’héritage et les valeurs de Pius Njawé ne peuvent être corrompus par les biens mal acquis du Renouveau National.
Il est important que des Camerounais et le Cameroun se construisent, non sur l’argent qui, par le geste présidentiel, envoie le message de sa toute puissance, mais sur des valeurs de travail, de justice sociale, de vérité, de liberté et de méritocratie que défendait Pius Njawé. Par cet acte présidentiel, les Camerounais comprennent aussi pourquoi être président en Afrique Noire équivaut à vivre le paradis sur terre. Ce n’est qu’à ce poste qu’on peut se faire un vilain plaisir à mettre un journaliste en prison plus d’une centaine de fois pendant sa vie, et se faire un plaisir non moins jouissif à envoyer 10 millions de FCFA à sa famille une fois que celui-ci passe de vie à trépas. C’est la manifestation concrète du complexe du salvateur qui habite nos dictateurs. Ce geste revient en effet à dire : « je suis Dieu sur terre et je peux vous pardonner vos péchés contre moi. Et qui sait si affinités…».
La Famille Njawé se doit de refuser officiellement cette aide si elle a ne serait-ce que du respect pour l’œuvre de celui qui nous a aujourd’hui laissé. Accepter cet argent revient à participer aux pratiques de corruption que Pius Njawé a combattues pendant toutes sa vie. Les funérailles de Njawé ne sauraient être celles où la république vénale du Renouveau National s’exprime et se gargarise. Les obsèques de Pius Njawé doivent laisser l’écho d’un message autrement noble aux Camerounais. Le message qu’une autre vie et d’autres valeurs sont possibles. Un message qu’une vie utile aux autres, une vie noble et pleine de combats légitimes est à promouvoir dans un pays où sévit l’agent mal acquis. Ce ne sont pas des obsèques où l’argent mal acquis du pouvoir doit prendre le pas sur les valeurs que laisse Pius Njawé en héritage aux Camerounais. En acceptant cet argent c’est ce qui se passe. Madame feu Alexandre Biyidi a refusé la décoration à titre posthume envoyée par le Renouveau National à la mort de son mari. Ça s’appelle être cohérent avec le sort que « les seigneurs de l’argent » ont réservé à celui qui nous quitte et à ses valeurs.
Tout n’est pas à mettre à la solde de l’argent. Les Camerounais, aujourd’hui appauvris à l’extrême, semblent l’oublier car les codes de l’honneur sont perdus. Ceux de la famille Njawé qui ont fait la démarche auprès du pouvoir pour cet argent ne sont qu’un exemple type d’un pays où l’argent est la valeur suprême et doit être acquis par tous les moyens, étant donné que l’appauvrissement généralisé du peuple camerounais augmente sa propension à fouler aux pieds de nombreux codes d’honneur.
Paul Biya est-il plus touché par la mort de Pius Njawé que par celle de l’auteur du « vieux nègre et la médaille »?
Le Renouveau National ne doit pas corrompre tout un peuple après l’avoir appauvri pour justement le rendre corruptible par des gestes de la nature de ceux du président camerounais. S’il n’y a plus de choses non vendables et sans prix comme la mémoire de Njawé, alors le Renouveau National a encore de très longs jours devant lui. Ceux de la famille qui ont pris cet argent pensent-ils que Paul Biya aime plus Pius Njawé que son compagnon et complice Ferdinand Oyono récemment décédé ?
Si la réponse à cette question est négative comme on peut le supposer, avoir un peu de jugeote revient à voir qu’il n’a pas dit aux Camerounais combien il a donné pour enterrer Ferdinand Oyono parce que la mort de celui-ci ne lui rapporte rien du tout politiquement. Il dit officiellement combien il donne à la famille de Pius Njawé car le machiavélisme compatissant a pour singularité de capitaliser même les dépouilles de ses ennemis. L’émotion populaire que suscite la mort de Pius Njawé à travers le Cameroun contraste tellement avec l’indifférence populaire qui a suivi celle de Ferdinand Oyono, que prendre l’argent de ce pouvoir revient à mélanger bourreaux et victimes. Le tapage médiatique savamment orchestré par le pouvoir et Tchiroma n’est alors rien d’autre que l’expression du plaisir jouissif d’un « Tarzan » qui crie victoire devant le corps sans vie de son ennemi juré.
Des gestes qui incarnent les traits caractéristiques d’une dictature
Les 10 millions de FCFA donnés à la famille de Njawé par Paul Biya sont aussi caractéristiques d’une dictature. Pius Njawé de son vivant réclamait à l’Etat camerounais une somme voisine qui n’a jamais été payée par l’Etat camerounais qui, subitement, lui fait à titre posthume, un don d’une valeur presque équivalente. Où est-ce que le président camerounais prend cet argent qu’il distribue ainsi si ce n’est dans les caisses de l’Etat ? Que combat alors l’opération épervier ? Que voulait le Renouveau National si ce n’est la mort du Messager en refusant de payer à Njawé ce que l’Etat devait à son journal ?
En outre, si ce que l’Etat devait à Njawé doit être payé, ce n’est pas à la famille du défunt mais au Messager. Il ne s’agit pas de ça mais d’une offre que Paul Biya fait à la famille tout en lui présentant ses condoléances. Ce sont des actes caractéristiques d’une dictature. Celle-ci ne se réduit pas seulement à l’absence de liberté, mais aussi à la pollution de l’espace public et de l’intimité des citoyens par sa toute puissance et son ego surdimensionné.
On est dictateur parce qu’on dispose aussi d’un ego surdimensionné qui veut se mêler de tout et triompher de tout. Les 10 millions de FCFA donnés à la famille de Njawé par le président veulent introduire l’ego de celui-ci jusque dans le lit de mort de Njawé en polluant ainsi ses obsèques par des attributs mal acquis grâce à un pouvoir que le défunt a combattu toute sa vie durant.
Tu as combattu le Renouveau National et le Renouveau National t’enterre. Avec son argent mal acquis face au peuple démuni, il peut faire ce qu’il souhaite de la mémoire des héros camerounais. C’est ça le message des 10.000.000 de FCFA donnés par le président. La mort est donc vraiment la pire des défaites sur terre. Il n’aurait pas été ainsi que Pius Njawé se serait réveillé à la première seconde de cet acte machiavélique. Njawé est vraiment mort puisque ses éternels bourreaux jouent désormais aux bons samaritains à son endroit.
Thierry Amougou
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