Les femmes en Kaba Ngondo et les hommes en Sanja Ngondo
CONCOURS D’EXCELLENCE CULINAIRE : JULIENNE PENDA BEYISSA GAGNE LE PREMIER PRIX NGONDO 2010
Après délibération des jurys, la candidate du canton Bakoko remporte le premier prix devant ses sœurs du canton Bele Bele et du canton Bonambela.
A l’issue de la troisième édition du concours d’excellence culinaire organisée le mercredi 24 novembre 2010, de 9 h à 15 h au Parc des Princes de Bali, à Douala, et dans le cadre des activités marquant les festivités du Ngondo 2010 « Titimbe », Mlle julienne Penda Beyissa du canton Bakoko a remporté le premier prix des jurys. Le Prix d’excellence était constitué d’une somme de quarante mille (40. 000) FCFA, des ustensiles de cuisine et trousse de toilette.
Mlle Lorraine Ellong Mondo du canton Bele Bele a gagné le deuxième prix comprenant la somme de trente-cinq mille (35. 0000) CFCA, des ustensiles de cuisine et trousse de toilette. Le troisième prix constitué d’une somme de trente mille (30. 000) FCFA, des ustensiles de cuisine et trousse de toilette est revenu à Mlle Astrid Essoungou Ndine du canton Bonambela.
Il y avait deux jurys qui ont travaillé dans la matinée et dans l’après-midi. D’abord un jury technique constitué des représentants des cantons et des membres du département des femmes du Ngondo. Jury qui a noté les candidates selon les éléments suivants : Arbre généalogique sur cinq générations du côté du père et de celui de la mère de la candidate, le matériel de cuisine, les ingrédients du menu, l’habileté technique et l’hygiène environnementale.
Ensuite un jury de dégustation qui était composé des restaurateurs, élites et personnes ressources expertes – hommes et femmes - en la matière. Il s’agit d’un jury qui s’est appuyé sur les critères tels que l’accueil des invités, le met dans son aspect visuel, son goût et sa préparation par la jeune fille et enfin l’entretien des invités pendant le repas.
Le concours d’excellence culinaire était ouvert aux jeunes filles Sawa âgées de 18 à 20 ans et présentées par les six cantons du département du Wouri : Bonambela, Bele-bele, Bakoko, Bon ‘ebele, Bassa-Wouri et Njo-Njo. A la fin, seules les candidates des trois premiers cantons étaient présentes à la compétition.
Selon les organisateurs de ce concours, l’objectif général est de pérenniser la culture sawa en art culinaire. Les objectifs spécifiques visent à promouvoir le Ngond’a sawa par son art culinaire, mais aussi à amener les jeunes filles sawa à maîtriser la technique de préparation du menu proposé qui est le gâteau de pistaches à la viande de bœuf fumée et les bâtons de manioc communément appelés « miondos ».
La Nouvelle Expression
Ngondo 2010 :Une pirogue réceptionnée et sacrée
La communauté Sawa et de nombreux invités ont assisté dans la matinée du dimanche 28 novembre 2010 sur les berges du Wouri, à Douala, à la cérémonie d‘accueil et de réception d’une pirogue offerte par une élite.
L’arrivée le dimanche 28 novembre 2010, à 10 h 40, sur les berges du Wouri, du côté d’Akwa-Nord, à Douala de la pirogue neuve ayant à son bord le donateur Mony Mony Akwa II et quatre autres personnes a permis d’ouvrir officiellement la cérémonie d’accueil et de réception de ladite pirogue.
Il s’agit d’une longue pirogue comportant deux tambours et deux pagaies qui a été effectivement réceptionnée lors d’ un important rituel traditionnel géré dès le début de la matinée par un officiant traditionnel spécial qui était tout de noir vêtu et par les membres de la commission des affaires traditionnelles du Ngondo qui s’affairaient à ses côtés, tous en tenue traditionnelle : « Ils ont organisé tout le rituel traditionnel de l’accueil et de la réception de la pirogue qui est passé de l’état profane à celui de sacré », nous a expliqué James Mouangue Kobila, enseignant d’université, qui assistait à la cérémonie.
La force d’un don symbolique
Lors de la dite cérémonie, Mony Mony Akwa II a symboliquement remis, en tant qu’élite Sawa et en respect des us et coutumes locales, une pagaie de la pirogue au chef Din Dika Akwa. Au terme d’un discours de remerciement et d’encouragement, le chef Din Dika Akwa a remis la pagaie au Prince René Bell, président du Ngondo. Ce dernier a, à son tour, remis la pagaie au président de la commission chargée des affaires traditionnelles. Il s’en est suivi la bénédiction traditionnelle du donateur et de la pirogue.
A 11 h 33, la pagaie est finalement confiée au président de la sous commission chargée de garder et de conserver la pirogue sacrée. Avec trois camarades tous de noirs vêtus dont le pagne traditionnel et la chéchia, les gardiens de la pirogue sacrée ont poussé la pirogue sur le fleuve, s’y sont installés, ont dit au revoir de la main et sont partis : « Ce sont eux qui sont chargés de conserver la puissance des choses physiques et immatérielles », a souligné Richard Lobé, chargé de la communication du Ngondo.
Pirogue sacrée et mystique du Ngondo
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs chefs dont le roi Din Dika Akwa et le prince René Bell, ainsi que de nombreux notables traditionnels de la communauté Sawa et des invités venus vivre en direct cet événement qui préfigure un autre, celui du rituel du vase sacré qui couronnera le 5 décembre prochain les manifestations du Ngondo 2010.
Après le Ngondo, la pirogue sacrée sera conservée dans la case sacrée. Deux groupes de musiciens traditionnels composés d’hommes et de femmes ont animé la cérémonie à travers des chants et danses de plusieurs rythmes traditionnels sawa dont l’« Essewe » et le « Bolobo ».
Donnant ses impressions après la cérémonie, Mony Mony Akwa II, qui est par ailleurs Secrétaire général du Ngondo, a déclaré que : « C’est un événement qui revêt une grande signification pour notre communauté. La pirogue sacrée est un élément fondamental dans la tradition sawa. La pirogue sacrée a un rôle significatif indéniable. Elle participe à la signification mystique de l’événement culturel du Ngondo que la communauté organise chaque année. Elle reflète ce que la communauté recèle dans ses profondeurs. C’est un message de paix, d’unité et de puissance que l’on peut retenir de la cérémonie. Nous pensons que nous pouvons beaucoup faire si nous sommes unis », a conclu Mony Mony Akwa II.
Écrit par Edmond Kamguia K.
Lundi, 22 Novembre 2010 11:03
La foire culturelle, commerciale et industrielle du Ngondo a démarré samedi au Parc des Princes, à Bali, à Douala.
Elle s’achèvera le 5 décembre prochain, le jour du rituel du vase sacré.
Le Ngondo 2010 entre dans sa phase populaire. Après la caravane cantonale au cours de laquelle des « Miss » et des lutteurs ont été sélectionnés dans les différents cantons pour s’affronter lors des finales prévues le 3 décembre prochain, les manifestations ont véritablement commencé pendant le week-end au Parc des Princes, à Bali, à Douala.
C’est ainsi que depuis le samedi 20 novembre 2010 et ceci jusqu’au dimanche 5 décembre 2010, une foire culturelle, commerciale et industrielle, de l’animation artistique et des groupes de danses traditionnelles vont faire du Parc des Princes de Bali un véritable centre d’intérêt pour le développement de la culture, du tourisme, des loisirs et des affaires. Plusieurs activités vont se dérouler avant la course de pirogues, la messe de l’eau ou le fameux rituel du vase sacré qui draineront comme à l’accoutumée du monde sur les berges du Wouri le 5 décembre 2010. La journée gastronomique de dimanche a annoncé les couleurs des concours de l’excellence culinaire prévu le 24 novembre 2010. Une course cycliste et une journée d’hygiène et de salubrité sont prévues dans les artères de la ville de Douala le samedi 27 novembre prochain. Le Temple Lottin Same accueillera un culte œcuménique le dimanche 28 novembre 2010 à 11 h.
Le programme prévoit plusieurs autres activités donc des conférences débats : l’une sur les indépendances le 29 novembre 2010 et l’autre sur la décentralisation le 2 décembre 2010 au Palais Dika Akwa, à la même heure, entre 17 h et 19h. La journée internationale de lutte contre le Vih/Sida le 1 er décembre 2010 sera également l‘occasion de mener une réflexion, en fin de matinée, au même Lieu, sur le sida. Le Ngondo, édition 2010, a tenu à rendre hommage à Eboa Lottin, une grande figure de la musique camerounaise. La cérémonie d’hommage va se dérouler dans la soirée du 4 décembre 2010, à « La maison du parti », à Bonanjo. Dans la matinée du 4 décembre 2010, il est non seulement prévu un mini marathon, mais aussi et surtout la pose de la première pierre à l’emplacement qui abritera le futur siège du Ngondo, au niveau de l’échangeur Joss.
==================
Ngondo 2010: C’est parti pour les festivités
Par Alix FETUE - 22/11/2010
Une grande foire, des animations artistiques et culturelles ont meublé le premier week-end de la manifestation.
Cette année encore, la messe de l’eau s’annonce comme étant la grande attraction de l’événement. Elle est prévue pour le 05 décembre prochain et devrait comme à l’accoutumé clôturer la fête. Mais le ton de la manifestation a déjà été donné ce samedi 20 novembre 2010 avec l’ouverture de la foire culturelle, commerciale et industrielle au parc des princes de Bali. C’est ici que se déroulera la plupart des activités au programme cette année. Au rang de ces activités figurent des conférences-débats, une journée d’hygiène et de salubrité ainsi qu’une course cycliste baptisée Critérium de la propreté. L’autre grande articulation qui constitue d’ailleurs la particularité de cette édition selon le secrétaire général est la pose de la première pierre pour la construction du siège du Ngondo, le samedi 4 décembre à l’échangeur Joss. Ce sera un grand centre culturel jamais vu au Cameroun, explique le Prince Mony. Un concours de musiques traditionnelles dénommé découvertes Voix Féminines Sawa est également prévue et destiné aux chanteuses résidant dans les régions du littoral, du sud-ouest et du sud avec pour objectif principal de pérenniser la musique traditionnelle authentique Sawa, reflet de notre vraie identité culturelle, explique l’une des responsables du département des femmes du Ngondo. La finale dudit concours aura lieu le jeudi 2 décembre à l’occasion de la Nuit de la femme Sawa. La traditionnelle élection Miss Ngondo Tolè est aussi à suivre, tout comme le grand carnaval de Douala et la soirée culturelle hommage à Eboa Lotin prévue la 4 décembre à la maison du parti de Bonanjo.
Programme détaillé du Ngondo 2010
Mercredi 24 novembre: Concours de l’excellence culinaire (Parc des princes).
Samedi 27 novembre: Journée d’hygiène et de salubrité (Quartiers de Douala).
Dimanche 28 novembre: Course cycliste «critérium de la propreté» (Artères de la ville de Douala).
Lundi 29 novembre et jeudi 02 décembre: Conférence-débat (Salle des fêtes d’Akwa).
Vendredi 03 décembre: Lutte traditionnelle «Ngum’a besua» et Election Miss Ngondo 2010 (Parc des princes).
Samedi 04 décembre: Mini marathon et grand carnaval de Douala (Artères de la ville).
Pose de la 1ère pierre siège du Ngondo (Echangeur Joss).
Soirée culturelle Hommage à Eboa Lotin (Maison du parti de Bonanjo).
Dimanche 05 décembre: Parade nautique, course de pirogue et messe de l’eau (Berges du Wouri). A noter que des animations sont prévues tous les soirs sur le site de la foire, notamment des groupes de danse traditionnelle et artistes musiciens.
==================
La caravane du Ngondo à Douala
MboaBLOG / 11 novembre 2010
Parti du canton Belé Belè la semaine du 1er novembre, la caravane du Ngondo18 novembre 2010 à Akwa, précisément au lieu dit Bonamouang (Akwa nord). s’arrête le
Tout un symbole. Ce village est l’un des 20 qui constituent le canton Bonambela.Outre les différents concours qui animent l’aube du Ngondo : luttes traditionnelles, présélections des candidates à l’élection de l’EyombwèWouri, en contre bas du marché de Bonamouang bien connu des habitants de Douala Nord qui empruntent la route qui relie Deido et Akwa nord. (Miss), les manifestations se dérouleront sur la rive du
A cet effet, sa majesté DIN DIKA AKWA III, le roi des Bonambela a déclaré les 17, 18 et 19 novembre 2010 « journées du roi » avec une foire commerciale pour contribuer à la lutte contre la vie chère.A la veille des fêtes de fin d’année, le king Akwa
entend apporter une bouffée d’oxygène aux habitants de la capitale
économique. A condition que les commerçants de ce marché suivent les
salutaires prescriptions de sa majesté.