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23.11.2010

Le cinéaste Dikonguè Pipa - Les héros nationalistes honorés 

Ai-Cameroun – Le grand cinéaste camerounais de tous les temps a manifesté cet engouement face aux jeunes réalisateurs, lors de la deuxième édition du documentaire africain, le Beach Festival, qui s’est tenu à Kribi, ville balnéaire dans la région du sud, du 10 au 17 juillet dernier.

Une vingtaine de jeunes ayant pris part aux différents ateliers de formation ont bénéficié des conseils de leur aîné, l’acteur et réalisateur, Dikonguè Pipa, actuel président, de l’organisation Camerounaise des professionnels du Cinéma et de l’Audiovisuel.

Animé par Bernard Ngamo, scénariste formateur, en collaboration avec l’Association des Techniciens du Cinéma et de l’Audiovisuel, un séminaire atelier sur l’écriture du documentaire a été organisé à l’intention des jeunes réalisateurs. Pendant une matinée entière, Dikonguè Pipa, a prodigué des conseils et fait part des méthodes propres à une bonne réalisation aux jeunes lors d’un colloque très prisé qui avait pour thème, «l’impact du film documentaire dans la société africaine». «Vous devez étudier scrupuleusement tout ce qui entre en compte pour la bonne réalisation d’un film, car c’est le seul atout que vous aurez pour vous hisser au sommet de ce noble art qu’est la réalisation des films» a conseillé Dikonguè Pipa. A l’endroit des jeunes les mêmes propos de toujours «Pour être un bon réalisateur il faut s’informer sur les nouvelles normes de la réalisation, participer à des séminaires et colloques, travailler sans relâche et être sûr d’avoir la bonne information » a martelé le doyen des cinéastes Camerounais Dikonguè Pipa, «le vieux» comme on le surnomme affectueusement dans le milieu de l’audiovisuel.

Le Beach Festival une initiative de l’Association Beach Culture, qui s’est tenu à Kribi (cité balnéaire de la Région du Sud), du 10 au 17 juillet 2010 a mis en compétition des documentaires africains, faits sur l’Afrique et réalisés par des africains et des Européens.

De la salle du Centre Culturel Artcam-Océan Kribi, au village du Beach Festival, installé en plein air à la plage de Ngoyè, la cité balnéaire a connu pendant une semaine une ambiance de divertissement avec des projections publiques de 42 documentaires africains faits sur l’Afrique dont 15 films documentaires mis en compétition officielle: 06 courts métrages, 06 moyens métrages et 03 longs métrages. Les Projections des films «Danses des Esprits» réalisé par Ricardo Iscar d’Espagne, Men who have Sex with Men et Les Stigmatisés de la Société de Avit Songan Mandeng du Cameroun, ont été suivies des conférences débats enrichissants animés par Daria Esteva, Ricardo Iscar tous deux de nationalité Espagnole et Avit Songan Mandeng.

Le jury composé de 04 personnes : Jacques Bessala, Journaliste Critique Cinématographique comme président, John Dikome, monteur, Joseph Benga, scénariste et Luis Iscar réalisateurs tous membres du Jury, avait la lourde responsabilité de décerner les trois prix (Jengu d’or, d’argent et de bronze) mis en compétition lors du Beach Festival. Ces prix ont respectivement été attribués au film Ndou, le Culte des Crânes d’Hortense Fanou Nyamen du (Cameroun), Waliden, enfant d’autrui d’Awa Traoré du (Mali), Le Manioc dans tous ses Etats de Marie Claire Nna du Cameroun.

«Les prix que nous attribuons à la fin de cet événement sont les encouragements des efforts et du travail accomplis. Nous demandons aux jeunes réalisateurs de continuer à travailler pour atteindre la perfection. Alors, les prix ne sauront être une question d’argent», ainsi s’est exprimé le délégué général du Beach Festival, Avit Songan Mandeng, lors de la cérémonie de clôture le samedi 17 juillet au soir au cours de laquelle les prix ont été remis aux récipiendaires faisant oublier l’incident survenu quelques jours plus tôt lorsque le Sous-préfet de Kribi 1er avait fait irruption lors d’une projection et procédé à l’arrestation de plusieurs responsables du festival.

En définitive, tout est bien qui finit bien et rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la troisième édition du Beach Festival.

Sophie Dikobè, Ai Douala
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Les héros nationalistes honorés

Ils sont deux, mis au devant de la scène historique : le prince Rudolph Duala Manga Bell et son secrétaire Ngosso Din. Ils ont marqué la mémoire de par leur détermination à lutter contre l’expropriation des terres du plateau Joss à Douala, la capitale économique par les allemands.
Une lutte qui a valu leur pendaison le 08 août 1914, sur l’actuel site de la Direction de la Marine Marchande au quartier Bonanjo.


C’est pour commémorer le 95ème anniversaire de leur mort que le peuple Sawa a organisé plusieurs festivités à travers la ville de Douala du 01 au 08 août 2010.


D’abord la pose de la plaque commémorative des martyrs, qui a eu lieu le dimanche 01 août au village Bwadibo, localité située à l’entrée ouest de la ville de Douala et qui marquait le lancement des manifestations de ladite semaine. Les autorités municipales et traditionnelles Sawa, du Moungo notamment, le maire de Dibombari, sa majesté Nguimè Ekollo, le chef supérieur Pongo-Pongo, sa majesté Toto Bekombo et le doyen du village Bwadibo, Modi Dipoko ont fait un bond dans le passé pour relater quelques faits « Le village Bwadibo sur les beiges du Moungo, a joué un rôle important dans l’histoire de Rudolph Duala Manga Bell, prince des Bell, c’est sur ce site historique que Adolph Ngossi Din, son secrétaire, avait embarqué clandestinement dans une pirogue en destination de Limbé où il devait prendre un bateau pour l’Allemagne, avec pour mission d’aller remettre aux autorités allemandes les correspondances de son employeur. Lettres qui renfermaient l’opposition à l’expropriation des populations indigènes du plateau Joss ainsi que toutes les autres berges du Wouri et contre l’instauration d’un plan d’urbanisation de 1910 dont la procédure est confirmée plus tard en 1911 » a appris l’agence Ai.


Ensuite deux conférences débats avec respectivement pour thèmes « le Nationalisme de nos Héros Nationaux » et « le Lègue de la Bravoure de nos Rois ». Des moments particuliers pour un appel à une prise de conscience de la jeunesse : « chaque fils sawa doit se fixer un idéalà savoir la dignité, le nationalisme, comme leurs ancêtres ont su le faire en se sacrifiant pour leur peuple » n’a cessé de marteler les principaux orateurs.

Autre fait mémorable, la retraite au flambeau, le vendredi 06 août au soir, un moment important où les fils et filles du peuple de l’eau tout âge confondu, habillés en tenue traditionnelle (Kaba chez les femmes, et pagnes chez les hommes),ont défilé sur les artères de la ville de Douala, chantant à tout rompre ‘‘TETEKOMBO’’ (Père de la Nation), chant patriotique à la mémoire de leur Roi, qui fût chanté lors des obsèques des deux héros sawa le 08 août 1914. Cette soirée a connu de grands regroupements des jeunes autour des patriarches qui ont dit contes et histoires d’antan. Une autre marche a suivi le 7 août, conduisant les enfants Sawa jusqu’au caveau royal pour déposer une gerbe de fleurs Bonanjo.


Enfin le culte d’action de grâce célébré le 08 août au temple de l’Eglise Evangélique du Cameroun, la paroisse Njo Njo I, un autre quartier de Douala, qui a connu une décoration aux allures de la pure tradition Sawa. L’occasion s’y prêtait. Dès six heures (heure locale) du matin l’église, a été pris d’assaut, par les populations venues nombreuses, célébrer les héros nationaux. L’homélie dite par le pasteur, Makon m’a Ngue, est allé dans le même sens que les propos de nombreux orateurs selon lesquels, «Il faut apprécier le courage et la volonté de Duala Manga Bell, aidé par son secrétaire Ngosso Din, dans son combat de libération du peuple sawa. Ces deux êtres, particuliers qui ne se sont pas soustraits de leurs responsabilités de protection de leur peuple et n’ont pas fuient même quand l’occasion leur a été donné quand ils avaient été mis à mort. Face à la menace des colons allemands, qui avaient pour but de leurs arracher leurs terres, ils ont accepté mourir, faisant preuve d’une détermination qui a valu au peuple sawa, l’orgueil qu’il a aujourd’hui. La génération actuelle devrait suivre ce bel exemple ».


«L’Allemand Solf Secrétaire d’Etat aux Colonies, en service au Cameroun, en ordonnant l’exécution de Douala Manga Bell, et Ngosso Din, ne savait certainement pas que ces deux êtres qui avaient renoncé à des avenirs brillants pour se consacrer aux droits de leur peuple entreront à jamais dans l’histoire » a laissé entendre un patriarche.


En attendant l’année prochaine pour encore célébrer nos martyrs, souhaitons un repos paisible à leurs âmes.

Sophie Dikobè, Ai Douala

 

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