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12.04.2007

La Sanaga Maritime en ébullition 

Alexandre-Dieudonné Tjouen; Professeur associé de droit à l’Université de Yaoundé II

Bapes Bapes Louis est sucré, constat de Monsieur Alexandre Dieudonné Tjouen, professeur associé de droit à l’Université de Yaoundé II. La Rochefoucauld a su bien dire que “ l’amour de la justice n’est en la plupart des nommes que la crainte de souffrir l’injustice. ” Pour avoir été victime de l’injustice dans les deux exemples ci-après de ma vie, j’ai horreur de l’injustice.
1er exemple : parce que désigné responsable du parti au pouvoir à l’époque, les maquisards de l’Upc ont à coups de machettes abattu le chef Ndom Tjouen Alexandre (Babimbi3 en Sanaga maritime), mon père, et jeté les restes dans la Djouel, le 1er janvier 1961 quand j’étais encore élève en terminale au Lycée de Yaoundé, ce qui a gravement perturbé pendant beaucoup d’années mes études.

2ème exemple : alors Professeur au Collège Montesquieu à Yaoundé en 1964, j’ai été interdit de séjour dans l’ensemble du département du Nyong et Sanaga et entraîné en cellule par la police camerounaise parce qu’on aurait appris que j’ai assisté la nuit en 1962 à une réunion des Upécistes à Mbalmayo à une date précise alors qu’à cette date j’étais hospitalisé à Ndom. C’est grâce au Directeur de la Sûreté nationale de l’époque, M. Paul Pondi que j’ai recouvré ma liberté parce qu’il a révélé que c’est un Italien rapatrié qui avait fait cette dénonciation calomnieuse contre nous trois enseignants Bassa au collège de Metet qu’il dirigeait.

Parce que j’ai horreur de l’injustice, je réagis souvent quand je la constate quelque part : Un journal de la place où j’ai réagi contre des attaques intempestives contre le ministre Owona Joseph jusqu’à la mise en cause de ses diplômes régulièrement obtenus avec de hautes mentions.
Aujourd’hui en Sanaga-Maritime, en cette période pré-électorale et dans le brouillard des imaginaires perspectives de remaniement ministériel pour ceux qui y croient et y placent leur espoir, le ministre Bapes Bapes Louis semble être injustement ciblé.

Une certaine presse privée depuis un certain temps, s’acharne sur lui pour le rendre principal responsable de l’ouragan de la haine qui souffle dans le département de la Sanaga-Maritime. Dans cet acharnement inqualifiable, je constate que Bapes Bapes est, pour la plupart de ses ressortissants, sucré comme une orange sucrée en saison sèche que l’on a envie de sucer jusqu’à avaler la peau, alors qu’en réalité nous sommes tous responsables de la situation qui prévaut dans notre département pour avoir refusé de rechercher ensemble des remèdes efficaces pour la victoire du Rdpc, préoccupés plutôt à nous déchirer et à rechercher avec assiduité des critiques de toutes natures, non constructives.

Tout en appréciant sincèrement une certaine presse de la semaine dernière qui a fait une longue et sévère analyse objective de la situation en n’épargnant personne dans le ciblage des “ ennemis ” de ce département parmi nos grandes personnes ressources, j’ai pu malheureusement constater que la conclusion que l’on peut tirer de la lecture de cette presse est qu’en Sanaga-Maritime, il n’y aurait personne de valable : un clin d’œil est donc fait au chef de l’Etat pour attirer son attention lors des prochaines échéances électorales pour le Rdpc et ses futures décisions gouvernementales, mais sans hélas ( !) lui proposer la moindre solution (qu’il attendrait pourtant des grands chercheurs), solution du genre, selon l’esprit de faire élire en Sanaga-Maritime, pour combler un tel vide, les ressortissants valeureux d’autres départements ! Incroyable.

La situation actuelle ressemble à celle qui y prévalait en 1997 (période pré et post électorale suivie d’un remaniement ministériel) quand M. Makon Wehiong Samuel occupait dans le département de la Sanaga-Maritime la position actuelle du ministre Bapes Bapes avec la même hauteur de la haine.
L’un de ses grands responsables politiques n’avait-il pas prié le chef de l’Etat de tourner le dos à la Sanaga maritime pendant sept ans ? Voilà ce qu’on appelle le travail en profondeur de Satan dans le département où l’on a oublié que des clins d’œil au Chef de l’Etat sont inutiles : en utilisant le pouvoir discrétionnaire que la loi lui donne, ministres, directeurs et autres, quand bien même ils auraient bien travaillé, le chef de l’Etat finira toujours par utiliser ce pouvoir et son intime conviction pour les remplacer par d’autres. Makon Wehiong qui ne très rapidement ramené la paix dans son ministère et principalement à la Fécafoot qui, après lui, n’a cessé jusqu’aujourd’hui de s’essouffler et de ne collecter que des sommeils de mauvaise qualité, n’a-t-il pas, malgré tout, été remercié ?

A chacun son tour. Restons patients et laissons à qui de droit le soin d’agir librement. La sortie du gouvernement est comparable à la mort : inévitable, aussi Mme Yao Aïssatou ou M. Ahamadou Adjoudi soit-on.
Au lieu de cibler Bapes Bapes actuellement en poste ou d’autres responsables régulièrement nommés ou élus, encourageons-les. Evitons la haine stérile parce que les hommes sont généralement plus unis pour haïr que pour aimer : nous avons le devoir, en tant que frères, de nous aimer. Bapes Bapes n’aurait-il pas par exemple mérité nos félicitations pour n’avoir pas été cité parmi les homosexuels ou les milliardaires de notre pays ?

Bapes Bapes puisqu’il s’agit toujours de lui, n’est pas exactement celui dont le portrait caricaturé est livré au public camerounais par la presse dénoncée. Ce que je peux dire de lui, c’est qu’il n’est pas orgueilleux : il est plutôt très fier de lui-même parce que feu son père Bapes Samuel lui a appris comme de Gaulle à son épouse, “ d’éviter d’avoir à dire merci ” c’est-à-dire de tout faire pour essayer de réussir par ses propres efforts, ses compétences et ses modestes moyens personnels. Il est intelligent pour avoir été toujours classé parmi les meilleurs étudiants de sa promotion comme l’ont été aussi MM. Doumba Charles, Hogbe Nlend, Abouem David, Makon Wehiong, Owona Joseph…

C’est un travailleur infatigable ayant des compétences indéniables : une belle calligraphie, la longévité à la tête de la Magzi, la révolution du système éducatif camerounais et pour ne citer que cet exemple, il semble avoir fermé le robinet de “ l’eau ” qui ne cessait avant lui, de couler lors des examens dans son département ministériel qui respire aujourd’hui sa bouffée d’oxygène longtemps perdue… Il n’est pas méchant mais sévère et bienveillant, humain et altruiste : V. ses différentes sanctions dans son ministère.

Dans cette qualité, l’on retrouve exactement le sang de ses parents qui continue à circuler dans tout son corps et dont il est incapable de se séparer. Il est courageux et très discret : bien qu’en un intervalle de temps très court, il a perdu sa fille très chérie, la plus intelligente de sa famille, sa très chère sœur aînée assassinée bizarrement par son mari (feu colonel Sing Joseph) son petit frère, etc… Il n’en parle rarement qu’à de rares amis intimes ; il a gardé un calme lourd de signification sans lequel, une autre personne à sa place se serait suicidée ou aurait présenté de graves défaillances dans son service. Il est chanceux parce que grâce à sa conduite exemplaire dans sa famille, ses parents ont bien eu le temps, avant de cesser de respirer, de l’appeler et de poser ensemble sur lui leurs mains de bénédictions qui lui portent aujourd’hui de beaux fruits, contrairement à ceux qui, ne le sachant pas ou oubliant intentionnellement ses qualités propres, ne cessent de dire que sa courbe qui a pris la forme d’une trajectoire est l’œuvre de X ou de Y. Bref, Bapes Bapes a une forte personnalité : il a toujours refusé de répondre aux multiples attaques dont il est en permanence victime de la part de ses adversaires politiques qui, pour évaluer sa popularité, l’ont toujours réduit dans son seul département oubliant qu’il est un ministre de la république du Cameroun et que sur la liste des missions que le chef de l’Etat a assignées aux ministres, il n’existe nulle part la mission de la recherche de la popularité ou de l’impopularité.

Enfin, Bapes Bapes Louis a très vite compris que c’est plutôt dans la satisfaction du devoir bien accompli et des services rendus qu’il trouvera la plus belle récompense de son dévouement et de ses mérites.

Mes chers frères, élites de la Sanaga-Maritime, comme j’ai eu l’occasion de vous adresser en 1997 une lettre ouverte, largement diffusée, je réitère encore ici le même cri : “ du plus profond de mon cœur, voici le vibrant appel préélectoral que je vous lance, après avoir constaté d’une part que les ennemis internes et externes de notre département sont entrés de plain-pied dans la pêche en eau trouble en nous exposant à la prise des armes les uns contre les autres, et d’autre part, à mon avis, que dans la recherche assidue mais combien légitime du court chemin vers des promotions, nous nous serions trompés de procédure en nous engageant dans le couloir de Papadhópoulos (les intrigues), des clubs à base de moyens financiers, de l’exclusion, de l’ignorance intentionnelle de la valeur intrinsèque des uns et des autres, du dénigrement, de la calomnie, du clanisme, de la diffamation, de la jalousie, des intérêts égoïstes et antagonistes, du leader shipping quand ce n’est pas du leaders hippisme.

Loin de pouvoir vouloir que la Sanaga-Maritime devienne le champ clos, l’arène dans laquelle les partis politiques et nous-mêmes venions nous battre, nous déchirer, au grand dam de son avenir ; sans tenir compte de l’appartenance des uns et des autres à des partis politiques divers et pour l’intérêt supérieur de notre département, remettons à chacun les clés de son destin parce que le présent et le futur nous sollicitent. Pour être les maillons d’une même chaîne, anastomosons-nous et jouons sur les violons. Soyons ensemble, sinon, ensemble nous perdons. Ensemble, nous regretterons. Ensemble, nous tomberons en chute libre. Ensemble enfin, avec Bapes Bapes, Yinda Louis, Yondo Marcel, Booh Booh Jacques, Mboui Joseph, Makon Wehiong, Hogbe Nlend, Tjoues Geneviève et autres, nous périrons.”

Le messager
Le 12-04-2007
 

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