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30.07.2005
L´ORIGINE DES DEIDO d´après IDUBWAN BELE BELE (2)(I.B.B).
Tandis que le clan Njo se dissociait, apparut le lignage Deïdo qui s´affran-chit de la tutelle des Akwa, Les Deïdo d´après la tradition I.B.B sont issus d´un ancêtre d´origine Abo et d´une femme Duala du clan des "KUO". Son ancê-tre descendant d´un nommé Ebonhe.
Celui-ci quitta son village natal pour se dirig´er vers la côtes Une partie des siens l´abandonna, lasse de guerroyer sans cesse, et se fixa à Loum, Le reste du groupe continua sa migration toujours en direction de la mer, mais, à Penja, une fraction s´arrêta et s´installa. II en alla de même durant tout le trajet à Njombé, Mbanga... où d´autres migrants s´implantèrent. Parvenus à Kasse, 1´esclave d´Ebonhe se sépara de son maître. Seuls continueront à migrer Ebele Ebonhe, fils d´Ebonhe et quelques autres. EBELE cependant ne vit pas la côte et mourut à Bankon. II laissait plusieurs fils dont MUALONG à BODIMAN qui parvint à 1´estuaire et qui, aidé par un Duala nommé DOUME, se trouva des terrains à Madubwale. Pour cette raison, il est dit que les Deïdo viennent de Madubwaleo Le fils de MUALONG, EPEE, connut une fille Duala KMYA, sœur de KWAN EWONDE. D´elle, il eut un fils EBELE du nom de son grand-père. Comme les fiançailles n´avaient pas été conclues, l´enfant revenait à ses parents maternels. Mais EPEE, désireux de garder son fils sans pour cela rompre avec la famille de KANYA, trouva la solution qui convenait en de pareil cas. Il prit chez lui les parents maternels de son fils. II acquit aussi dans ce clan une femme pour son fils. C´est ainsi que EBELE fils épousa une fille de KWAN EWONDE, son oncle maternels. Elle s´appelait JINJE. Ainsi, EBELE qui appartenait à sa famille maternelle, prenait dans cette famille une fille comme un étranger l´aurait fait. La fille ayant été dotée, la descendance lui revenait, EBELE était à la fois neveu et allié de KMAN EWONDE. C´est d´ailleurs pourquoi, ajoute la tradition, les Akwa disent des Deïdo qu´ils sont leurs Bamoyo. EBELE eut d´autres épouses qu´il répartit dans deux foyers : dans celui de JINJE : TEKI ; dans celui de MULA, sa seconde femme, TENE et NAMBEKE.
Par la suite, les descendants de chaque femme formèrent les cinq segments du lignage Deïdo : les Bona Jinje, les Bona Mudulu, les gona Téki, les Bona Tene; et les Bona Ntone. Dans ce récit de l´I.B.B., il y a beaucoup de renseignements concernant les mariages duala, 1´appartenance des enfants, la hiérarchie chez les épouses le lignage selon les épouses, la parenté selon les différentes sortes de mariages. Mais, il y a aussi quelques erreurs telles que celles-ci :
a) KAYE dite KANYA est la fille d´EPEE A KWAN, frère d´EWONDE EKWAN (EWOND´A KWAN) et non la sœur de KWAN EWONDE.
b) Celui qui épousa KAYE sans dot est le père d´EBELE, à savoir ENJOBE.
(1) A Madubwale habitaient les Bona Duma, gardiens des trésors des Duala (2) La clef des Bele Bele.
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