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09.01.2011

L´imposture des Nations unies en Haïti et en Côte d´Ivoire 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note: titre et commentaire de Brother Metu

Il y a près d´un an, le tremblement de terre du mardi 12 janvier détruisait la capitale haïtienne et plusieurs centaines de milliers de vies. Micha Gaillard, militant des droits de l´homme, intellectuel, homme politique haïtien et fils du plus grand historien de l´île, était de ceux-là. Sa mort éclaire les maux antérieurs et postérieurs au séisme. Pendant deux jours, coincé au niveau des cuisses, il parvint, avec calme et courage, à parler avec ses amis venus l´aider mais qui ne trouvèrent jamais l´équipement minimum qui aurait permis de le tirer du ministère de la justice qui s´était effondré. Un Etat fonctionnel, cause pour laquelle il s´est battu toute sa vie, l´aurait peut-être sauvé. Surtout il n´aurait pas du se trouver là. Quelques minutes avant le tremblement, il se précipitait à l´intérieur d´un ministère entièrement vide, pour y déposer d´urgence des demandes de libération d´individus injustement arrêtés. Personne ne put l´accueillir, il se dirigea vers le bureau du ministre, au fond. Il y fut le seul mort. On ne peut que se réjouir que l´effondrement de treize ministères et du palais présidentiel ait fait moins d´une dizaine de morts. Il faut aussi avoir le courage de constater que dans un pays qui était déjà en crise, l´Etat n´était pas au travail.

Les soldats des Nations unies non plus. Ceux qui purent observer, dont l´auteur de ces lignes, la capitale dans les jours immédiatement après le séisme, furent frappés par l´absence des casques bleus. Ce fait, à ma connaissance, n´a pas été reporté par les médias européens et nord-américains. Sept mille soldats des Nations unies se trouvaient en Haïti avant le séisme, quatorze mille bras qui sont restés croisés dans leurs bases dans les deux jours cruciaux qui suivirent le séisme, y compris un bataillon de génie. Dans une interview encore disponible sur YouTube et qui semble tout droit sorti du XIXe siècle, Nelson Jobim, le ministre brésilien de la défense affirmait aux journalistes que "les Haïtiens" n´accepteraient jamais que des étrangers touchent des morts haïtiens, justifiant ainsi l´ordre surréaliste de rester passif.

Le fiasco le plus récent, l´épidémie de choléra, est aussi le fruit de cette alliance entre un Etat qui n´existe plus, si ce n´est par des têtes parlantes, et des institutions internationales qui n´assument pas leur mainmise, aboutissant à un pays de onze millions d´âmes sans véritable structure exécutive. D´autres désastres suivront, faute d´avoir su analyser les raisons de l´extrême vulnérabilité d´Haïti, de la mort clinique de l´Etat et le bilan déplorable de la communauté internationale.

L´ONU souffre en Haïti d´un discrédit dont les opinions occidentales ont peu l´idée. Quiconque ouvre un journal dans la capitale haïtienne se rend compte du fossé qui sépare la communauté internationale de cette population. (Qui sait d´ailleurs que Bill Clinton, qui occupe un poste central dans le dispositif international de "reconstruction", est, pour dire le moins, une figure controversée dans ce pays ?). Les colères ne dépassent malheureusement pas les rivages de l´île, car aujourd´hui, Haïti est un pays sans voix. Ses intellectuels ne parviennent pas à faire entendre leurs récits, si ce n´est au travers d´intermédiaires, reporters, exilés ou "experts". Les médias francophones se rabattent sur de vieux écrivains exilés, qu´un sociologue haïtien appelle ironiquement "les intellectuels d´aéroports" et dont les récits trahissent la déconnection d´avec leurs compatriotes. Moins de quatre jours après le séisme, trois des plus grands intellectuels haïtiens en Haïti signaient un texte alarmant, noir de pessimisme, prédisant que, faut d´avoir dressé un vrai bilan, il n´y aurait pas de reconstruction et que les milliards de l´aide internationale à venir n´allaient, avec certitude, servir à rien. Aucun journal aux Etats-Unis n´accepta de publier un article aussi pessimiste ; en France, un seul. A-t-on le droit d´ailleurs de critiquer l´ONU en France ?

LE DROIT D´AVOIR UN ÉTAT

Cassandre avait raison : un an après le séisme, la reconstruction n´a pas eu lieu. Mais le fiasco des organisations internationales est aussi celui des médias internationaux qui, dans l´après-séisme, ont oscillé entre sensationnalisme et optimisme, mais jamais dressé le bilan déjà désastreux de l´aide en Haïti. Cela fait ainsi plus de dix-sept ans que les Nations unies ont une présence massive et presque ininterrompue en Haïti. Cela fait sept années maintenant que la présence des casques bleus et de la communauté internationale (plus de mille ONG !) en Haïti ne s´assume pas, tout en imposant ses choix économiques et politiques (y compris de premiers ministres). En autant d´années, ce pays a gagné sa place en enfer, aucune infrastructure sérieuse n´a été reconstruite et les espoirs d´un futur meilleur n´émergent que dans les discours des leveurs de fonds. Les Nations unies ressemblent à ces trous noirs des astrophysiciens. Rien ne semble ressortir du milliard de dollars consommé chaque année par sa mission de la paix en Haïti, si ce n´est un discours d´autolégitimation et d´autosatisfaction. Croire enfin que des expatriés, dont le salaire de base commence à près de onze mille dollars par mois net d´impôt, peuvent entretenir des relations autres que coloniales avec une population cassée et pas seulement paupérisée, relève du phantasme.

Les Nations unies ne sont pas, et de loin, les seuls responsables ; mais, à l´heure du bilan, force est de conclure que la solution est ailleurs. Qui croît donc qu´il peut y avoir une quelconque sortie de la pauvreté extrême, du naufrage, sans Etat, sans institutions, sans infrastructures ? Il manque la plus importante des infrastructures, un Etat. Depuis cinquante ans, celui-ci a constamment et consciemment été détruit par les gouvernants haïtiens eux-mêmes comme par une aide internationale soumise aux idéologies du jour et à sa propre incompétence. Le premier des droits de l´homme ne serait-il pas le droit d´avoir un Etat ?

Jean-Philippe Belleau, professeur à l´université du Massachusetts à Boston
LEMONDE.FR | 31.12.10 |

=============================

Jean-Paul Dias parle de la Cote d’ivoire


Dans une interview accordée au quotidien dakarois Walf Fadjri il parle de la situation en Cote d´ivoire

Jean-Paul Dias a été membre de la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS) deMaître Abdoulaye Wade, fondateur et premier directeur de publication du journalSopi (changement) du PDS. Il seraMinistre de l´Intégration économique africaine, Président du Conseil desministres de la CEDEAO, membre du Conseil des ministres de l´UMOA (devenue UEMOA), membre du Conseil des ministres de la Zone franc, membre du Conseil desministres ACP et CEE-ACP, Président du Conseil d´administration du Fonds de la CEDEAO (devenu la Banque d´investissement et de développement de la CEDEAO). Exclu du PDS par Maître Wade en 1993, il créera le Bloc des centristes Gaïndé (BCG) en 1996dont il est le Président sous le titre de Premier Secrétaire. Sous lescouleurs du BCG il devient Conseiller municipal de la Ville de Dakar (1996 et2009), Député (1998), Vice- Président de l´Assemblée nationale et Conseiller régional de Dakar (2009).

En avril 2006, le jour du Vendredi Saint, la Division des Investigations
Criminelles (DIC) de la police sénégalaise le poursuivra jusque dans l´enceinte
de la Cathédrale de Dakar où il assistait au Chemin de Croix afin de tenter de
l´arrêter au motif qu´il aurait traité le Président Abdoulaye Wade de mécréant.
Ce n´est qu´à la sortie de l´office qu´il sera interpelé, nuitamment relâché suite au tollé populaire, puis à nouveau arrêté le mardi suivant. Après trois
semaines de prison, il sera libéré.

Pour en venir à l’actualité internationale, quelle est la lecture que fait le politique mais aussi l’ancien diplomate, de la crise que vit la Côte d’Ivoire ?

Je voudrais d’abord préciser que je connais Alassane Ouattara tout comme
Laurent Gbagbo. Le premier au cours d’une visite officielle qui avait été
dirigée en Côte d’Ivoire par le Premier ministre Habib Thiam, le second à
l’occasion d’un voyage personnel dans un pays africain où nous étions tous les
deux ensemble. Du point de vue de l’ancien diplomate que je suis, je suis
choqué de l’attitude de M. Choi, le représentant du secrétaire général des
Nations unies. Il y a en diplomatie, à côté de la réciprocité, une règle
élémentaire : c’est la non ingérence dans les affaires intérieures d’un pays.
Lorsque les Nations unies sont venues en Côte d’Ivoire, c’était à la demande du
gouvernement ivoirien, donc de Laurent Gbagbo directement ou indirectement. Ces
gens-là (les Nations unies), entre autres missions puisqu’il y en avait
d’autres, avaient une mission de certification. Mais certifier ne veut pas
cautionner ou garantir ou valider quoi que ce soit. Certifier signifie dire si
telle étape ou telle autre s’est bien passée ou à pas. L’Organisation des
Nations unies, ce n’est pas la mère des Etats. C’est une association où un Etat
adhère librement comme un Etat peut ne pas être membre des Nations unies et
vivre. Un Etat est forcément souverain, indépendant et n’est pas sous tutelle.

Je ne discute pas de ce que le Conseil constitutionnel ou la commission
électorale indépendante (Cei) a bien fait ou pas. Mais en tout état de cause,
M. Choi devait se limiter à rendre compte à son patron et ne devait pas faire une déclaration pour dire que le président Gbagbo n’est pas élu, que c’est un autre qui est élu. C’est contraire à toutes les règles élémentaires mises en place depuis la convention de Vienne. Donc, je dénonce son attitude.

D’autre part, si nous parlons toujours des Nations unies, des élections se sont
passées partout ailleurs. Par exemple, il y a seulement quinze jours, des
élections se sont passées en Biélorussie, un des Etats de l’ancienne fédération
soviétique, et ça a été truqué. Le même soir des élections, il y a eu de la
violence d’Etat avec des morts. Tous les leaders de l’opposition ont été mis en
prison et ne sont pas libérés jusqu’à l’heure où je vous parle. Et où sont les
Nations unies ? Il y a eu en Birmanie des élections complètement ubuesques.
Avec un leader de l’opposition qui est un prix Nobel, qui est empêchée de
sortir de chez elle, empêchée d’être candidate, etc. Où étaient les Nations
unies ? Alors, il faut qu’on arrête de prendre les Africains pour des enfants.
Je condamne l’attitude de M. Choi ainsi que de l’Onuci qui est la structure
mise en place pour ces affaires-là.

‘Même si la Cedeao a subi une mue pour devenir une sorte de commission, son
rôle, c’est de travailler au développement économique d’abord de la sous-région
et à l’intégration de nos économies. Ce n’est pas de jouer le rôle de gendarme
de la sous-région’

Que reprochez-vous alors à l’Onuci ?

L’Onuci dispose d’une radio qui fait un travail de ’Radio mille collines’ à
Abidjan. Elle a récemment mis sur des plates formes (des éléments que tirent
les camions) plusieurs conteneurs et personne ne sait ce qu’il y a à
l’intérieur de ces conteneurs pour les acheminer à l’hôtel du Golf (quartier
général de Ouattara). Il a fallu que la population s’interpose pour qu’ils
rebroussent chemin. Mais qu’est-ce que c’est que ces Nations unies-là ? Ça
commence à dépasser l’entendement parce que les Nations unies, on en a besoin
quand, par exemple, un homme comme Abdoulaye Wade trafique la Constitution, le
code électoral, etc., pour faire pression sur lui.

Aujourd’hui, on vous dit que tous les jours les Nations unies alimentent
l’Hôtel du Golf par hélicoptère. Mais Gbagbo est naïf parce qu’il ne sait pas
ce qui vient par hélicoptère et qui descend à l’hôtel du Golf. A sa place, je
ne laisserais pas faire.

L’ambassade de la Côte d’Ivoire en France a été envahie. Les gens qui ont fait
faire ou laissé faire cela ont prétendu avoir été saisis par des autorités
légitimes de Côte d’Ivoire. Or en droit public international, la notion
d’autorité légitime n’existe pas. Il y a des autorités officielles ou il n’y en
a pas. Et en outre, dans le cas de l’avion, c’est totalement illégal de le
retenir puisqu’il était en révision. Quelles que soient les autorités qui
peuvent le réclamer, sa base c’est Abidjan et il doit retourner à Abidjan. Si
j’étais Gbagbo, je porte plainte devant les tribunaux français.

Pour ce qui concerne la Cedeao, j’ai été président du Conseil des ministres de
la Cedeao donc je sais de quoi je parle. Même si la Cedeao a subi une mue pour
devenir une sorte de commission, sa mission demeure la même. Son rôle, c’est de
travailler au développement économique d’abord de la sous-région et à
l’intégration de nos économies.
Ce n’est pas de jouer le rôle de gendarme de la
sous-région ni de dire à un chef d’Etat si vous ne quittez pas le pouvoir, je
vais vous envoyer des troupes.
Quand le président Tandja du Niger a supprimé le
Conseil constitutionnel et a organisé un référendum pour proroger son mandat,
mis en prison des opposants, est-ce que la Cedeao avait décidé de lui envoyer
des troupes ?

Certaines choses ressemblent à du mépris, or la Côte d’Ivoire est un Etat phare
dans la sous-région. Elle est membre fondateur de la Cedeao, donc on n’a pas le
droit de se leurrer. On l’a déjà suspendue, mais ça suffit. Ils n’ont pas le
droit de venir dire à son chef d’Etat ou vous partez ou on vous envoie des
troupes. Dans les cas où la Cedeao a expérimenté l’envoi de troupes à travers
l’Ecomog (Liberia, Sierra Leone, Guinée-Bissau), l’expédition a toujours tourné
à l’échec. Même si on considère que le cas libérien a été un bon exemple,
puisqu’il a fallu une occupation de cinq ans pour arriver à un semblant de
démocratie.

De toute façon, le Bcg et moi-même, nous insistons pour que le contingent du
Sénégal dans les troupes de l’Onuci rentre. Et surtout, si la Cedeao devait
envoyer des troupes, que les Sénégalais n’en fassent pas partie.

Selon vous, quelle est la meilleure voie pour régler cette crise ?

Que la Cedeao engage des actions diplomatiques, comme on le fait partout.
D’après les informations que j’ai de l’intérieur de la Cedeao, à l’heure où je
parle, les présidents Yayi Boni du Bénin, Pires du Cap Vert et celui du Sierra
Leone ne vont pas demander à Gbagbo de quitter le pouvoir. Ils vont essayer de
faire de la diplomatie, donc négocier. Parce qu’il est insultant de dire à un
chef d’Etat de quitter le pouvoir. Même quand des chefs d’Etat ont fait des
coups d’Etat, jamais on est venu leur dire de quitter le pouvoir. Le premier
responsable de tout ça, c’est le président Houphouët Boigny, paix son âme.

En quoi serait-il responsable de ce qui se passe actuellement en Côte
d’Ivoire ?


Il est responsable de cette situation parce qu’il avait une telle phobie du
coup d’Etat qu’il n’a pas armé l’armée ivoirienne. Ce qui fait que lorsque
l’armée ivoirienne a fait l’objet d’une attaque par invasion, parce que c’est
ce qui s‘est passé, elle n’a pas su réagir correctement. Simplement parce que
Houphouët avait une peur bleue d’une armée qui avait des armes.

Ensuite, vers la fin de ses jours, il passait six à huit mois en France ou à
Genève et ne dirigeait pas la Côte d’Ivoire. Il a cherché quelqu’un qui, selon
lui, n’était pas en mesure de lui prendre le pouvoir et il l’a mis là. Et
c’était Ouattara. Alors qu’il était malade, Houphouët aurait dû avoir le
courage de dire : je suis vieux, j’ai fait mon temps, j’organise des élections
claires puisque je ne peux plus diriger. Et celui qui gagne gère les destinées
du pays. C’est ce que nous disons aussi à Wade. Voilà pourquoi je dis
qu’Houphouët est responsable. Et il y a d’autres éléments de responsabilité sur
lesquels je ne peux pas m’épancher.

Le président Compaoré s’est aussi discrédité comme médiateur. J’observe
d’ailleurs qu’il ne fait pas partie des trois délégués de la Cedeao à Abidjan.
Il a eu plusieurs années pour régler cette crise, mais n’a pas été capable de
le faire. Même s’il n’a pas une responsabilité visible dans la crise, il a une
responsabilité indirecte parce qu’il a échoué.

Concernant la Bceao, j’ai été membre du Conseil des ministres de l’Uemoa, donc
je sais de quoi je parle. On n’a jamais vu, même dans les cas les plus
compliqués des pays où il y avait des coups d’Etat la Bceao fermer des robinets
de financements à ces pays. L’exemple du Niger avec Tandja en est un. Par
ailleurs, la non reconnaissance de signature du camp Gbagbo est intervenue à la
suite d’un Conseil des ministres. Ce faisant, le Conseil des ministres a
outrepassé ses attributions et prérogatives. Parce que même si ce type de
suspension devait arriver dans une telle situation conflictuelle, seul le
sommet des chefs d’Etat aurait pu être compétent. Par ailleurs, ce n’est pas à
partir de la Bceao que les salaires des fonctionnaires ivoiriens sont payés,
mais bien à partir du Trésor public ivoirien qui avec les recettes douanières,
fiscales, etc. Et il est assez riche pour s’acquitter de cette tâche pendant
plusieurs mois. Parce que la Côte d’Ivoire est un pays qui, à lui seul, n’est
pas loin de faire la moitié de la Bceao. Elle fait au moins 40 % de la Bceao.
Ce que l’on veut faire, c’est-à-dire couper les vivres à Gbagbo, on ne le
réussira pas.

Pourquoi la Bceao et la communauté internationale ne le réussiront-elles pas
?


Parce que c’est le peuple ivoirien que l’on va atteindre et non Laurent Gbagbo.
Mais aussi la Côte d’Ivoire, ce n’est pas un pays du Sahel comme le Sénégal.
C’est un pays qui, à l’heure actuelle, aurait dû faire partie des pays
émergents. Je ne suis pas un conseiller de Gbagbo, je ne suis même pas un
consultant auprès de lui. Mais si c’était moi qui lui donnais les idées, je
vous garantie que tout cela ne se produirait pas.

C’est quoi votre solution ?

On aurait dû, dès le départ, organiser d’abord les élections législatives et
tester en même temps la Cei. On ne l’a pas fait avec le fétichisme de
l’élection présidentielle. Ensuite, peut-être qu’il fallait décider que Gbagbo,
Bédié et Ouattara ne puissent pas se présenter, comme on l’a fait en Guinée.
C’était antidémocratique, mais c’est politique. Il ne faut pas que l’avenir de
la Côte d’Ivoire dépende uniquement de Ouattara, Gbagbo et Bédié. Et si on
avait fait la même chose qu’en Guinée, peut-être qu’on n’en serait pas là
aujourd’hui. Mais ce qui est fait est fait. Aujourd’hui, de mon point de vue,
il faut un système de règlement politique et non militaire. Parce que si on
essaie le règlement militaire, il y aura des débordements que nous n’arriverons
pas à gérer. Imaginer que le Côte d’Ivoire décide de renvoyer tous les
Burkinabés chez eux, ils sont 3 millions, les Maliens 2 millions etc.

Walf Fadjri Mercredi
29 Décembre 2010 -

 

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