Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


03.07.2012

La Route Douala-Yabassi: Bitumage strictement interdit !!!! 

Yabassi, le casse-tête de la route.

Le désenclavement du Nkam au centre des préoccupations lors de la première étape de la tournée de prise de contact du gouverneur du Littoral.

« Dieu était avec nous ! » Cette exclamation d’un membre de la délégation du gouverneur du Littoral, une fois revenu à Douala, vers 18h30 exprime bien le soulagement. Sur le tronçon Douala-Yabassi, pas de pluie de nature à perturber le voyage. La route était sèche, poussiéreuse même, contrastant avec les précipitations incessantes de Douala.

Mais de l’avis de plusieurs habitants de Yabassi, cela ne va pas durer. « Bientôt, on va être obligés de descendre des véhicules pour les pousser, patauger dans la boue… », lance ce chef traditionnel. A Yabassi, c’est la même rengaine : la route. Joseph Beti Assomo, qui entamait ce 22 juin sa tournée de prise de contact dans les chefs-lieux de département du Littoral, a appris à connaître la chanson. Il s’agit même du cri du cœur des populations du Nkam pour le désenclavement de leur localité.

A la place des fêtes de Yabassi, théâtre de la cérémonie, le maire Samuel Kwedi a réitéré cette préoccupation, tout en relevant d’autres : vacance à la tête des centres d’état civil du fait du décès des officiers, manque de logements pour les enseignants de l’Ish (Institut des Sciences halieutiques), les délestages prolongés à Yabassi. 15 jours sans lumière, selon le maire ! « L’intégrité territoriale du Nkam est menacée par l’occupation illégale de certains villages voisins par des habitants des départements voisins », a-t-il ajouté.

Sur cette dernière préoccupation, le gouverneur a promis de faire un tour global de la question, après avoir écouté les positions des autres départements, car a-t-il dit, nous vivons dans un pays, il y a des limites mais pas de frontières. Au sujet de la route, Beti Assomo indique qu’il transmettra aux administrations concernées cette doléance centrale. Mais il a surtout été question pour le gouverneur de se présenter aux populations, mieux connaître son unité de commandement et administrer des directives.

«Regardez dans la même direction, et de tournez le dos aux querelles byzantines », a-t-il exhorté. « Ne vous laissez pas divertir par ceux qui rament à contre-courant contre le code électoral. C’est une loi de la République, qui est d’application immédiate et sans état d’âme. » Aux agents publics, le gouverneur rappelle « leur devoir de résidence au poste, d’assiduité et de disponibilité vis-à-vis des populations ». Enfin, concernant la rareté du logement, il a plaidé auprès des populations pour l’amélioration de l’habitat par « la création d’un climat attractif pour les élites qui veulent construire des maisons modernes. »

La visite de prise de contact du vendredi 22 juin a permis au gouverneur d’instruire la relance des activités du comité de lutte contre le choléra, en prélude à la saison des pluies. Une descente fort courue qui a permis au numéro un de la région de toucher du doigt la réalité dans les services publics, notamment la préfecture, les services de la mairie, l’hôpital de district de Yabassi, etc. Avec à chaque fois, des observations et recommandations, afin d’améliorer la qualité de la vie dans ce département.

© Cameroon Tribune : Alain TCHAKOUNTE

==================================================================
RICHESSE DU NKAM (Wikipedia)

Les Ndem, de l´arrondissement de Yingui voisin du département de la Sanaga-Maritime. Dans le même arrondissement on retrouve aussi l´ethnie Banen qui est la deuxième plus importante population du Nkam après les Bandem.

Arrondissements et Communes:
    Ndobian, chez les Dibom
    Nkondjock, encore appelé autrefois Mbang
    Yabassi ou Bassi
    Yingui

La ville de Yabassi

C´est le chef-lieu du département (dans l´arrondissement de Yabassi) qui a connu son heure de gloire à l´époque du protectorat allemand. L´administration locale allemande voulait faire de Yabassi un port principal (commercial et militaire) parce qu´il était moins exposé à l´extérieur que celui de Douala. De grands commerces allemands tels la Junholdt et la Woermann Line s’y sont installés à l’époque.

Parmi les endroits qui méritent d´y être vus, citons

    Le lycée de Yabassi, l´un des plus grand d´Afrique Noire avec son internat d´une capacité de 2000 élèves.
    La prison de production de Yabassi construite à l´image des châteaux forts d´Allemagne.
    La résidence du préfet, utilisé par les administrateurs allemands et français, puis aujourd´hui par le préfet.
    Le pont sur le Nkam inauguré le 11 novembre 1978 par le président d´alors M. Ahmadou Ahidjo qui relie le quartier Ndokbélé au reste de la ville.

La ville de Nkondjock

C’est le poumon économique du Nkam à cause de son agréable climat et surtout de l’ancienne Société de Développement agro-industrielle du Nkam (SODENKAM). En effet, le gouvernement d’alors avait créé à Nkondjock, la SODENKAM une vaste compagnie agricole censée être la locomotive du département (encadrement des planteurs et écoulement des produits des villageois). Autour de cette société, des infrastructures (écoles, dispensaires, villages pionniers) ont été créés et cela a attiré beaucoup de gens de l’extérieur à venir s’y installer.

Avec, la crise économique des années 1990, le gouvernement a dû se désengager de cette société fortement subventionnée ce qui a été rude pour la ville et le département. Aujourd’hui, l´arrondissement compte environ la moitié des 50 000 habitants du Nkam.

L´économie du Nkam

Le Nkam, grand département du point de vue superficie est pourtant mal loti en infrastructures et demeure très enclavé. Si on peut parler d´économie, on devrait souligner son caractère purement primaire. L´activité économique est dominée par l´exploitation forestière (autour de Yabassi). Beaucoup de routes départementales ont été aménagées par et pour les compagnies forestières.

La région est éminemment giboyeuse et beaucoup de personnes vivent de la chasse. Une grande partie des plaintes au tribunal concernent la chasse et le braconnage.

Il existe des terres riches dans la vallée du Nkam et dans les régions de Nkondjock et de Ndog Po. Comme culture d´exportation, citons le café et le cacao cultivé à Nkondjock (SODENKAM), l´hévéa et les palmeraies. Mais, l´agriculture est essentiellement de subsistance : patates douces, manioc, macabo, ignames, plantains, maïs). La pêche est très artisanale et intéresse surtout les étrangers (Maliens, Sénégalais). Pendant les crues, l´activité est réduite car les pêcheurs craignent de se noyer. Le fleuve Nkam est très poissonneux et possède une carrière de sable inépuisable. L´élevage concerne surtout les caprins, porcins et ovins. Malgré sa fermeture, la SODENKAM a apporté un dynamisme toujours existant à la région de Nkondjock.

L´exode

Les ressortissants du Nkam sont dix fois plus nombreux à l´extérieur qu´à l´intérieur de leur département. Le Nkam a perdu beaucoup de ses valeureux fils pour des raisons économiques. Beaucoup sont allés dans le Moungo voisin travailler dans les grandes plantations agricoles et fruitières destinées à l´exportation ou à la consommation des grandes villes voisines. Citons la Société Camerounaise de Banane devenue aujourd’hui le groupe SBM-PHP-SPNP, l’un des plus grands exportateurs agricoles du pays.

Les jeunes Nkamois se sont aussi exilés pour fuir les travaux forcés (1926 -1945) de construction des lignes de chemin de fer Douala-Yaoundé et Douala- Nkongsamba - ou encore les routes Yabassi-Loum et Yabassi-Yingui. À l’époque la majeure partie du travail se faisait à la main. Beaucoup de gens sont morts de ce dur labeur. D’où l’expression en Bandem " Djomassi bèlè " utilisée pour désigner un travail difficile. Ils se sont aussi déplacés pour fuir la construction, toujours manuelle du barrage hydro-électrique sur la Sanaga à l’époque de l’ÉNELCAM, l’ancêtre de la Société Nationale d’Électricité (SONEL) devenue elle-même depuis peu AES-SONEL après sa mise en concession. En effet pour les grands chantiers, l´État-actionnaire faisait à la main d´œuvre des populations riveraines. On ne saurait oublier dans cette liste, l´enclavement et le manque des infrastructures.

Les foyers de peuplement

Aujourd’hui, on retrouve de denses foyers de peuplement Bandem et Nkamois à :

    Penja-Loum (département du Moungo) à cause des grandes plantations agricoles florissantes.
    Édéa (département de la Sanaga-Maritime) à cause du travail engendré par de grosses industries telles le groupe des Aluminiums du Cameroun (ALUCAM) et la défunte Cellulose du Cameroun (CELLUCAM)
    Douala, la capitale économique du pays (département du Wouri) : quartier Yabassi et Deïdo. Le quartier-Yabassi dans la métropole camerounaise compte à lui seul environ 80 000 Nkamois, donc environ 2 fois la population du Nkam.

Le Nkam, porte-flambeau de la musique camerounaise

L´engouement des nkamois pour les arts et la musique en particulier est remarquable. On peut citer entre autres Manu Dibango, de son vrai nom Emmanuel N´Djoké Dibango - né le 12 décembre 1933 à Douala - désigné musicien africain du siècle. Citons aussi le regretté Kotto Bass et Longuè Longuè. Sans oublier Henri Njoh, Jean-Pierre Éssomè, et Papillon entre autres. Pour mémoire, la première dame élue en 1960, comme la plus belle femme du Cameroun indépendant et baptisée " Miss Indépendance", de son nom de jeune fille Lolly Madeleine était originaire du Nkam.

Des pirogues légendaires

Le Nkam s´est illustré par le passé, non seulement comme un des premiers ports du Cameroun, mais aussi comme une grande région de construction de pirogues. Lorsqu´ils n´étaient pas vendus, ces navires étaient destinés aux compétitions nautiques dont la plus célèbre est la course des pirogues. Le Nkam est champion du Ngondo.

Arts plastiques

Le maître d´Arts Plastiques Gédéon Mpando a à son actif tous les prestigieux monuments de Yaoundé. Entre autres, le monument de la réunification, la statue du chef Charles Atangana, le monument de la CNPS dédié à toutes les mères.

Les Bandem & le Nkam

L´ethnie est un groupe de la grande famille des Sawa qui comprend aussi les Douala, les Bakoko, les Abbô, certains Bassa, les Bakwéri pour ne citer que ceux-là. On les retrouve originellement dans le Littoral Camerounais, département du Nkam.

Le principal met des Bandems est le koki avec les graines de koki ou les graines de tchoba (encore appelé petit poids). La danse traditionnelle est le boubla, où les épaules sont très sollicitées.


Titre et Compilation de Brother Metusala Dikobe

 

Source:  | Hits: 57334 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(0)

PLUS DE NOUVELLES


  Finale de la Coupe du Cameroun des courses de pirogues et des avirons
( | 22.11.2005 | 27481 hits  | 0 R)

  The JENGU Cult
( | 14.11.2005 | 56262 hits  | 0 R)

  " Bolo O Munja "
( | 10.11.2005 | 32215 hits  | 0 R)

  Léopold Moum’Etia: Un cheminot passionné d’histoire
( | 09.11.2005 | 37231 hits  | 0 R)

  Miss Ngondo 2005 Opened To Southwest
( | 25.10.2005 | 34854 hits  | 0 R)

  L´ EYOMBWE
( | 25.10.2005 | 32704 hits  | 0 R)

  DOUALA est promise à un bel avenir
( | 24.10.2005 | 30421 hits  | 0 R)

  Le NGUM: redoutable lutteur ou meilleur féticheur
( | 24.10.2005 | 30252 hits  | 0 R)

  Le NGUM : le combat
( | 24.10.2005 | 29341 hits  | 0 R)

  Le NGUM: Les techniques de combat
( | 24.10.2005 | 28622 hits  | 0 R)

  Apprendre le Duala
( | 23.10.2005 | 117569 hits  | 3 R)

  Bakossi Cultural and Development Association in the USA
( | 23.10.2005 | 46962 hits  | 2 R)

  Vive émotion dans la rue Dikoumè Bell, à Bali.
( | 23.10.2005 | 37047 hits  | 2 R)

  Le Mont Cameroun Bar: L´autre écurie des créateurs du Makossa
( | 23.10.2005 | 33215 hits  | 0 R)

  DAVUM Bar: Le berceau des Black Styl’s
( | 23.10.2005 | 41640 hits  | 1 R)

  MAKOSSA - LA RENAISSANCE
( | 22.10.2005 | 43730 hits  | 1 R)

  EPASSA MOTO: Opéra classique camerounais
( | 22.10.2005 | 27756 hits  | 0 R)

  LE PHARAON INATTENDU.... par Thierry Mouelle II
( | 22.10.2005 | 27250 hits  | 0 R)

  Une pirogue de course dans l´animation annuelle du Ngondo...par Pr. Ebenezer NJOH MOUELLE
( | 19.10.2005 | 38874 hits  | 0 R)

  Les funérailles de Julia; par Blaise N´Djehoya
( | 19.10.2005 | 35879 hits  | 0 R)

  Tradition et Modernité: Restaurer les droits de la veuve. par Pr. Stanislas Melone
( | 17.10.2005 | 36561 hits  | 0 R)

  Tradition et Modernité: Rites de Veuvage chez les Duala
( | 16.10.2005 | 40732 hits  | 0 R)

  Peuplesawa.com rend hommage à EBOA LOTIN
( | 04.10.2005 | 46654 hits  | 4 R)

  Identité : Rudolf Douala Manga Bell
( | 29.09.2005 | 35130 hits  | 0 R)

  Au temps où Sawa rimait avec Bolo
( | 28.09.2005 | 30378 hits  | 0 R)

  Instrument musical d´accompagnement: Le Muken
( | 24.09.2005 | 32285 hits  | 0 R)

  Quand les Chinois dansent l´Assiko!
( | 24.09.2005 | 25175 hits  | 0 R)

  Que signifie l´expression AMBASS BEY?
( | 17.09.2005 | 42916 hits  | 2 R)

  Paul SOPPO PRISO et l´Histoire des Hommes d’Affaires Camerounais
( | 16.09.2005 | 62575 hits  | 0 R)

  Croyance, Réligiosité, Société Sécrète : Le Njée ou Gué
( | 14.09.2005 | 30177 hits  | 0 R)

  ... du " JENGU " au " NGONDO "...
( | 12.09.2005 | 43788 hits  | 4 R)

  Henri Lottin : Plus Dikongué qu’Eboa
( | 03.09.2005 | 34442 hits  | 0 R)

  Plus SAWA qu´un BATANGA, il y a pas
( | 28.08.2005 | 35369 hits  | 0 R)

  Henriette Noëlle Ekwé : Nyangon, le militantisme à fleur de peau
( | 28.08.2005 | 32219 hits  | 0 R)

  " Evolution Culturelle, Dynamiques identitaires et Traditions ...." par Denise EPOTE DURAND
( | 26.08.2005 | 36083 hits  | 3 R)

  Djebale : L’île éternellement rebelle
( | 25.08.2005 | 32893 hits  | 3 R)

  Les Black Styl’s
( | 04.08.2005 | 31402 hits  | 0 R)

  L´IDENTITE CULTURELLE EN QUESTION
( | 01.08.2005 | 33832 hits  | 0 R)

  UN ESCLAVE LIBERATEUR
( | 01.08.2005 | 28046 hits  | 0 R)

  RESUME & INTRODUCTION
( | 31.07.2005 | 28367 hits  | 0 R)

  Le procès du Roi Rudolph Douala Manga Bell Martyr de la Liberté - Joel KONDO
( | 30.07.2005 | 33794 hits  | 0 R)

  LA CHEFFERIE DE DEIDO
( | 30.07.2005 | 31201 hits  | 0 R)

  Le Cameroun aujourd´hui - Anne Debel
( | 30.07.2005 | 30056 hits  | 0 R)

  Retour à Douala - Marie-Félicité Ebokéa
( | 30.07.2005 | 29444 hits  | 0 R)

  L´ORIGINE DES DEIDO d´après IDUBWAN BELE BELE (2)(I.B.B).
( | 30.07.2005 | 28775 hits  | 0 R)

  CHOC DES CULTURES
( | 30.07.2005 | 28327 hits  | 0 R)

  LE DEPART DE BAFOUM et LA GUERRE DE MBONJO
( | 30.07.2005 | 27389 hits  | 0 R)

  LE DEPART DE BONA LEMBE A DEIDO
( | 30.07.2005 | 27300 hits  | 0 R)

  LE DEPART DE MADUBWALE
( | 30.07.2005 | 26786 hits  | 0 R)

  Francis Bebey: Un génie intégral et immortel
( | 26.07.2005 | 36086 hits  | 3 R)



   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks